SUPERBE ORIANA … à propos de la religion la plus infecte du monde "La collision

SUPERBE ORIANA … à propos de la religion la plus infecte du monde "La collision entre les pays musulmans et nous n'est pas militaire. Elle est culturelle, intellectuelle, religieuse, morale, politique... Je suis en train de dire que, exactement parce qu'elle est très précise et bien définie depuis des siècles, notre identité culturelle ne peut pas supporter une immigration composée de personnes qui, d'une façon ou d'une autre, veulent changer notre système de vie. Nos principes, nos valeurs. Je suis en train de dire que chez nous il n'y a pas de place pour les muezzins, les minarets, les faux abstèmes, le foutu tchador, l'encore plus foutu bourkah". Oriana Fallaci. "En face de la bienveillance universelle du bouddhisme, du désir chrétien de dialogue, l'intolérance musulmane adopte une forme inconsciente chez ceux qui s'en rendent coupables ; car s'ils ne cherchent pas toujours, de façon brutale, à amener autrui à partager leur vérité, ils sont pourtant (et c'est plus grave) incapables de supporter l'existence d'autrui comme autrui". Claude Lévi-Strauss, Tristes tropiques, 1955, p. 364. "Nous sommes contaminés par l’intolérance islamique". Claude Lévi-Strauss, in Le Nouvel Observateur du jeudi 10 octobre 2002. Est-il possible, est-il seulement permis, de porter un regard critique sur l'Islam, sans aussitôt s'attirer les foudres de tous ses mandants, voire même - plus encore - de ses défenseurs patentés ? En ce jour de commémoration de l'affaire dite de la rue des Rosiers (9 août 1982), tandis que les barrières "Vigipirate" se dressent un peu partout en France (et qu'on m'allègue point que désigner nommément ces "pirates" à l'égard de qui il convient de se montrer vigilant, constitue un acte raciste), peut-on essayer, sans haine mais sans crainte, de raison garder à propos d'une manifestation culturelle relativement récente dans l'histoire de l'humanité - la dernière en date des religions nées du Livre ? La réponse semble aller de soi, au pays des Droits de l'homme - qui est d'abord celui des Devoirs de l'homme, car aussi bien, il ne faut cesser de le rappeler, les droits naissent des devoirs. Or mille signes sous-jacents nient cette possibilité qui est pourtant le bien élémentaire de chaque citoyen - pouvoir faire preuve d'esprit critique chaque fois qu'il le souhaite. Un exemple très récent, entre mille : chacun sait que nous sommes informés, heure par heure, de toutes les exactions commises par les Israéliens dans les territoires dits "occupés" : je ne veux pas dire que ce zèle suspect, qui ne concerne que l'État hébreu est un tissu de mensonges. Mais tout de même… Un Palestinien est-il atteint par une balle israélienne plus ou moins perdue ? Nous avons aussitôt droit à un comptage sanglant et précis. Et davantage encore si l'État hébreu se charge d'éliminer tel ou tel des chefs "terroristes", pour parler comme feu Jospin. Mais lorsqu'il s'agit du camp adverse, alors la Une est systématiquement abandonnée, et les informations sont à rechercher en dernière page, et en petits caractères. C'est ainsi que j'ai sous les yeux celle du Dauphiné libéré, du 31 juillet dernier. Sous la rubrique "en bref" (tout un programme !), on lit que 300 morts "au moins", sont à déplorer au Soudan, à la suite d'une attaque des forces gouvernementales qui a fait se déplacer 100 000 personnes (imaginez l'indignation universelle, si Israël s'avisait de chasser 100 000 "Palestiniens" vers la Jordanie…). Un autre entrefilet rapporte que les "forces de sécurité algériennes" ont abattu 15 membres du GIA (Groupe islamique armé), dont le chef du mouvement Rachid Abou Tourab. Mais là encore, aucune protestation, aucun effet de manche indigné, comme lors de l'exécution, par l'État hébreu, d'un des chefs du Hamas. Pourquoi donc, cette étrange diversité dans le traitement de l'information ? Seuls les esprits mal tournés oseront faire le lien avec le fait que les deux états précités (Soudan - Algérie) sont des membres éminents de l'OCI (Organisation de la conférence islamique)… Sans vouloir remonter à Salman Rushdie - dont on semble avoir oublié qu'il continue à être l'objet d'une fatwa, il est clair que le sort réservé chez nous au récent ouvrage d'Oriana Fallaci (il conviendrait plutôt de parler de "tornade blanche", à propos de ce texte, dont Oriana nous dit, fort opportunément, qu'elle en a "coupé les paragraphes particulièrement violents" !) est une bonne illustration de notre attitude d'autruches - la grand-mère véhémente parlerait plus crûment de "peuple sans couilles". La véhémence d'une italo-américaine « Aux yeux de mes parents, la sévérité était un antibiotique contre la goujaterie » Oriana Fallaci. Un ouvrage récemment paru chez Plon (La rage et l'orgueil, mai 2002) et qualifié presque unanimement de "pamphlet contre l'Islam" donne une autre idée de ce qu'il convient d'appeler la cécité ou, du moins, l'angélisme de l'Occident. Car il suffit de lire attentivement ce qui est et demeure, c'est un fait, un pamphlet, pour s'apercevoir que le sort réservé par l'auteur, Oriana Fallaci, à l'Islam, est à tous égards plus enviable que la haine méprisante qu'elle voue à l'actuel Président du Conseil de son pays d'origine (symbole, à ses yeux, de l'Italie fêtarde qu'elle exècre), Silvio Berlusconi - d'ailleurs jamais cité par son nom, mais en tant que Monsieur le Cavaliere : "...Vous êtes sorti du néant comme certaines plantes qui soudainement apparaissent dans un potager et qu'on regarde avec incertitude, en se demandant : "Qu'est-ce que c'est que ça ? Une raiponce ? Une ortie ?". Depuis lors je vous observe avec curiosité et perplexité, sans pouvoir décider si vous êtes une raiponce ou une ortie mais en pensant que si vous êtes une raiponce vous n'êtes pas une grande raiponce, si vous êtes une ortie vous n'êtes pas une grande ortie". Mais voilà, personne ne relève l'épouvantable apostrophe à Berlusconi - chacun ne voit que ce qui risque de blesser les Musulmans, dans cet ouvrage dont je me dois de dire, en passant, qu'il est vraiment écrit dans un style insupportable, même s'il emprunte le style parlé, ce qui n'autorise pas tout (dans l'ordre du relâchement langagier. Et cependant, cet ouvrage échevelé est davantage construit qu'il n'y paraît au premier abord). Par exemple, on peut lire dans Paris-Match (n° 2768 du 13 juin 2002, p. 14), sous la plume de G. Martin-Chauffier, et sous le titre "Oriana, du calme !" : "... chien méchant ! Elle est déchaînée... elle se lance dans un sermon à la Savonarole, pour ne pas dire à la Mégret (Bruno)". Pourtant, l'auteur accorde quelques satisfecit à Oriana : "autant ce qu'elle dit sur les musulmans est insignifiant par sa démesure, autant ce qu'elle dénonce sur nos lâchetés sonne vrai". Autrement dit, nous avons tout à fait le droit, et même le devoir, de nous flageller, en aucun cas nous ne devons formuler la moindre critique à l'égard de l'Islam : ce n'est sans doute pas de la lâcheté, cher Martin-Chauffier ? Un autre exemple de vision partielle et partiale est à trouver - naturellement - dans les propos de l'avocat qui a tenté, au nom du MRAP et de la LICRA, de faire interdire l'ouvrage (faire interdire un ouvrage polémique ! En 2002 et en plein Paris ! Mais de quoi je me mêle !), en commençant par ironiser sur le "courage" de Mme Fallaci, qui ne s'est pas présentée à l'audience (cher Maître, ça doit vous donner une idée de ce que la mythique star-reporter italienne pense de vous et du procès. Car elle donne de son courage des preuves multiples et indubitables), puis en plaidant l'interdiction "pour provocation à la discrimination, à la haine et à la violence à l'égard d'un groupe de personnes en raison de leur religion". Et aussitôt d'enchaîner, à propos de "les fils d'Allah se reproduisent comme des rats" (formule certes plus que discutable : exécrable) : "Mme Fallaci utilise la méthode efficace et terrible de la littérature antisémite de la fin du XIXe et des années 1930. En comparant les musulmans à des rats, ou à d'autres animaux, elle leur dénie les qualités les plus élémentaires qui font d'eux des êtres humains". Littérature antisémite, avez-vous dit, cher Maître ? Mais justement, n'a-t-elle pas été reprise telle quelle par les fondamentalistes musulmans - et les autres ? Et de terminer ainsi : "si un jour le régime devait changer en France, La Rage et l'orgueil serait le livre de base d'une nouvelle solution finale contre les musulmans". Solution finale, avez-vous dit ? Mais n'est-ce pas exactement ce que réclament tous ceux qui se proposent de foutre les Israéliens à la mer (parvenu à ce point, je ne résiste pas au désir de rappeler un extrait du discours, prononcé le 17 mai 1994, au Cap, par Yasser Arafat, alors que venaient juste d'être signés au Caire les accords d'autonomie de Gaza et de Jéricho : "Notre bataille principale, c'est Jérusalem. Venez prier à Jérusalem ! Venez nous aider à déclencher le Djihad, pour la libération de notre capitale historique". Ce texte est cité en exergue du "Mourir pour Jérusalem", de Jean Lartéguy). Non, cher Maître, à trop vouloir prouver... Alors, uploads/Litterature/ oriana-fallaci-extraits.pdf

  • 13
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager