LE ROMANTISME Né en 1795 en Angleterre, le romantisme français commence à appar

LE ROMANTISME Né en 1795 en Angleterre, le romantisme français commence à apparaître en 1820. Les différents auteurs et mouvements sont diffusés dans l’Europe entière. Nous allons surtout parler du romantisme dans la littérature française du XIXe siècle jusqu’à nos jours, tout en faisant allusion aux courants actuels, surtout musicaux. Pour commencer, nous allons voir la littérature française proprement dite, c’est-à-dire les origines, le développement et la diffusion du romantisme en France. Puis nous allons voir les différents modes de pensées, d’abord le rapport avec la vie du romantique, les auteurs anciens et récents, la mise en place théorique et pratique du romantisme en tant que mouvement de pensée. I. Littérature Nous allons voir l’origine, le développement et la diffusion de ce courant littéraire en France. 1. Origine Il se développe en France, sous la Restauration et la monarchie de Juillet, c’est-à-dire vers 1820, une réaction contre la régularité classique, jugée trop rigide et rationaliste datant du siècle antérieur. Dans le sens le plus vaste le mot « romantisme » signifie conception de la vie relative au « roman », c’est-à-dire conception que l’on trouve dans les récits épiques des peuples romains. Le romantisme est aussi une mentalité de conception chrétienne, par opposition à la mentalité antique ou païenne, d’origine gréco-latine. Tandis que l’art antique recherchait la raison, le calme, la simplicité, la noblesse, la clarté, le romantisme d’origine serait d’esprit profondément religieux pour une société chevaleresque. Ce serait plutôt un sentiment de fantaisie et de critique que de raison, de mesure. L’imitation de l’esprit antique était une sorte de tradition de famille retrouvée, tandis que le romantisme du XIXe siècle était plus contestataire, spontanée et proche d’une vérité collant plus à la réalité. On peut dire que le romantisme français du XIXe siècle était plus révolutionnaire, suivant les révolutions de près, allant de 1789 à 1848, et surtout s’en inspirant. 2. Développement Le romantisme français est particulièrement varié et vigoureux dans ses manifestations, puisqu’il s’incarne dans la peinture, la musique, l’Histoire, la politique, la critique littéraire. Toute la production d’œuvres littéraires de 1830 à 1850, allant de Victor Hugo, Lamartine, en passant par Nerval et Gautier, en finissant par Baudelaire, même officiellement mort en 1850, le mouvement romantique a survécu par l’influence, affichée ou souterraine, qu’il exerce sur les choix thématiques et sur la sensibilité des auteurs modernes. 3. Diffusion Les valeurs et les thèmes du romantisme entre 1814 et 1848, sont d’abord que l’Homme est hanté par une insatisfaction, une mélancolie, l’ennui, la mort. On retrouve ces caractéristiques dans « René » de Chateaubriand, mal dans sa peau, qui se met à voyager pour meubler sa solitude, à la recherche d’une identité qu’il ne trouve pas. Dans la poésie, les mythes (selon Nerval), les forces occultes, les rites, le fantastique est bel et bien présent. L’Homme est aussi un contemplatif de la nature, des tempêtes, des clairs de lune. Le romantique s’intéresse à celui qui se sent à l’écart de la société. Il remet en cause le progrès, le sens du devenir et pense que le temps est destructeur. Il redécouvre le Moyen Age, le gothique, le goût des ruines, c’est un pessimiste, son bonheur est ailleurs. En conclusion, c’est de nous même qu’il s’agit. Chateaubriand, Hugo, Musset, Lamartine ont contribué à rendre plus attentif à notre relation avec la nature et nous ont appris à écouter ce que nous croyons muet. Donc, les romantiques nous parlent des temps anciens mais aussi de nous même. Ils nous disent qu’il faut écouter ce que nous disons de nous comme ce que nous disons en nous. II. Mode de pensée Nous allons voir le rapport avec la vie, les auteurs anciens et récents et la mise en place théorique et pratique du romantisme. 1. Rapport avec la vie a. Nature Le romantisme a un rapport très proche avec la nature, il l’écoute. La littérature romantique française parle souvent d’orage et de tempête, mais aussi de verdure, de paysages accidentés et de grands espaces. L’Homme est seul avec cette nature « indomptable » et médite sur son sort qui est désespéré, la plupart du temps. Donc, l’Homme est mélancolique. Nous allons développer ce sentiment par rapport à la littérature. b. La littérature La littérature romantique parle beaucoup de mélancolie et de solitude. La mélancolie est un signe distinctif, c’est déjà le « spleen » de Baudelaire, sans cause précise, état morbide où l’on ne se supporte plus, où la solitude est un enfer, où la conscience du temps qui passe et le malheur de l’Homme, la cruauté de la nature accablent l’esprit et lui inspire des tentations de révoltes politiques ou de suicide, à moins qu’il ne sombre dans la folie. Ce mal est le mal de l’Homme, sa condition et cette expérience de la douleur est inséparable de la vie et de son apprentissage, c’est une fatalité qu’il faut expier, un châtiment dont le monde est la réalisation. c. L’Homme Selon le modèle classique, c’est-à-dire inspiré du monde gréco-romain, l’Homme est raisonnable et obéit à certains critères de beauté et de style. Le romantisme, par contre, est plus basé sur l’essence de l’Homme, sur ses sentiments profond dont la mélancolie et la solitude peut être si ce n’est fatal, inexorable, c’est à dire qu’ils dépassent l’Homme et peut le mener au néant. Le désespoir, la fatalité, l’amour déçu, peut mener l’Homme au suicide, c’est-à-dire la mort. Nous allons voir, maintenant, l’approche romantique de l’amour. d. L’Amour L’amour romantique ne se réduit pas au cliché habituel. Il existe incontestablement une idéalisation de l’amour. Cet amour passionnel s’oppose au mariage qui n’est qu’un arrangement froid et réfléchit, excluant d’emblée l’exaltation des sentiments. Cet amour, tellement passionnel et exalté, peut mener au suicide, donc à la mort. e. La mort Dans le drame romantique, l’amour et la mort sont liés. Les histoires d’amour finissent plus souvent par un suicide passionnel comme dans Victor Hugo. Pour l’être romantique, la mort est un moyen de se débarrasser de tous ses ennuis. C’est le cas dans les histoires passionnelles où l’amour est impossible. 2. Auteurs Il y a d’abord Lamartine, qui a connu la révolution de 1789, qui s’en est inspiré comme tant d’autres. Puis François-René, vicomte de Chateaubriand, né à St Malo le 4 septembre 1768 et mort à paris le 4 juillet 1848, qui non seulement était un écrivain romantique mais aussi un homme politique français. Il est considéré comme l’une des figures centrales du romantisme français avec les « mémoires d’outre-tombe ». Puis il y a Victor Hugo (1802-1885), romancier et poète, dont les œuvres restent incontournables. Ces trois hommes ont joué un rôle majeur dans la politique de l’époque, donc le romantisme a joué un rôle majeur pour transformer les mentalités. 3. Mise en place a. Théorique Le romantisme français est particulièrement vigoureux et varié dans ses manifestations artistiques, politiques et aussi sociales. b. Pratique Le romantisme a influencé la politique du XIXe siècle, car il y a eut trois évènement (1830,1848, La Commune) qui s’en est inspiré. Politique car la Restauration s’est installée. Puis, la monarchie, ensuite il y eut Napoléon III, pour devenir la IIIe République à partir de 1872, après la Commune. III. Mentalités 1. Observations a. Objectives Il a eut une grande influence d’abord sur l’élite puis sur le prolétaire. Car il y avait une nouvelle classe, nombreuse et vivant de presque rien, qui existe et s’exprime par des évènements violents (1830, 1848). b. Personnelles Le romantisme, d’abord faisant partie d’une élite érudite, se démocratise et prend une ampleur considérable, pour se transformer en des révolutions et des évènements tels que la Commune, marquant leurs époques. 2. Causes et conséquences a. Anciennes La réaction contre l’individualisme, la révolte contre le sens commun, se lisent dans le romantisme. Le romantisme n’est donc pas la perfection même mais il a le mérite indéniable d’avoir saisi et fixé un des aspects de la beauté. b. Récentes Même officiellement mort aux alentours de 1850, le romantisme a survécu par l’influence, affichée ou souterraine, qu’il exerce sur le choix thématique et la sensibilité des auteurs modernes. 3. Héritage a. Individuel Les mentalités se sont centrées autour de l’individu, de l’Homme et de son rapport avec la nature et les éléments. Mais aussi sur la communication et les échanges entre les hommes. b. Collectif La musique, la poésie, la chanson, un peu moins la littérature se veulent « romantique », c’est-à-dire parlant de la vie, de l’amour, de la mort, sous thème commun de la mélancolie et de la fatalité. En l’état actuel des choses, l’héritage du romantisme du XIXe siècle est non seulement artistique, mais aussi politique et social. Comme la fatalité, on lutte contre mais est inexorable, d’où la naissance d’une certaine mélancolie, menant à la révolte. Dans l’architecture aussi, on sort des sentiers battus pour innover. Donc, le progrès, qui est le mot-clef du romantisme est mis en valeur et se développe des courants et des mouvements revendiquant le romantisme. Il y a aussi la publicité qui la revendique à des uploads/Litterature/ le-romantisme 3 .pdf

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