; , LES ETUDES DE LINGUISTIQUE BERBERE (X) Cette dixième chronique présente le

; , LES ETUDES DE LINGUISTIQUE BERBERE (X) Cette dixième chronique présente les publications dont j'ai eu connais- sance depuis juin 1974. Comme à l'ordinaire, seuls ont été retenus les travaux qui intéressent en quelque façon la langue et la littérature berbères. La numérotation fait suite à celle de l'an dernier. Certains auteurs m'ont f2.cilité la tâche en m'informant de leurs travaux: je les en remercie. SolVIl\1AIRE BERBÉRISANTS, CENTRES D'ÉTUDES, CONGRÈS 999-1002 BILANS ET BmLIOGRAPHIES . 1003-1012 APPARENTEMENTS ET mSTOIRE DU BERBERE . 1013-1061 1013-1022 1023-1057 1058-1061 CHAMITO-SÉMITIQUE . LmYQUE ET ONOMASTIQUE ANCIENNE . ILES CANARIES . PARLERS BERBÈRES . 1062-1109 1062-1077 1078-1082 1083-1091 GÉNÉRALITÉS . MAROC . NORD DE L'ALGÉRIE . LmYE . 1092-1093 1094-1109 SAHARA . LITTÉRATURES BERBÈRES . 1110-1130 GÉNÉRALITÉS . . 1110 MAROC ·· . 1111-1113 KABYLIE . 1114-1124 SAHARA . 1125-1130 INDEX DES AUTEURS 860 L. GALAND BERBÉRISANTS, CENTRES D'ÉTUDES, CONGRÈS. La mémoire de J.M. Dallet a été de nouveau évoquée par (999) J. LANFRY, « Jean-Marie Dallet », Libyca, 20 (1972), 343-344, qui rappelle les travaux les plus importants du disparu (v. n° 820). A l'Université de Hambourg, M. A. Willms a reçu en avril 1975 le titre de professeur, que justifiait amplement la qualité de ses travaux. -- L'Université de Copenhague a créé une maîtrise de langue berbère (magister- konferens). - Le Japon est désormais représenté dans les études berbères par M. A. Nakano, de l'Institut d'étude des langues et civilisations de l'Asie et de l'Afrique, à Tokyo: v. n° 1112 et 1113. - Par contre, à l'Univer- sité d'Alger, les cours de berbère n'ont pas repris cette année, ce qui accentue le contraste entre l'intérêt que cette langue suscite dans les pays étrangers et la suspicion qu'elle inspire dans l'Algérie et le Maroc partielle- ment berbérophones. - Les autres centres d'études ont poursuivi leur activité. Celle du Groupe d'études berbères de l'Université de Paris-VIII (Vincennes) a fait l'objet d'un (1000) «Bilan de l'année universitaire 1973- 1974 », Bnll. d'étndes berbères, An II, 4 (1974), 38-39. Sur celle de l'Ecole des Hautes Etudes, v. n° 1045. Sur celle du Service d'alphabétisation du Niger, v. n° 1100 et 1130. L'édition provisoire de l'Encyclopédie berbère (Aix-en-Provence) s'est enrichie de trois nouveaux cahiers. Voici la liste des articles qui relèvent de cette chronique: Cahier n° 12: E. Bernus, « Afarag »; M. Morin-Barde, « Agdud »; J. Desanges, «Akhaemae », «Akhaemeneis »; S. Pantücek, «Amrouche Jean »; J. Lanfry, «Correction à apporter à 13 notice Akus »; - Cahier n° 13: G. Barrère, «Accordailles (Ahaggar) »; S. Chaker, « Amaziy »; P. Augier, «Arnzad »; G. Camps, « Arabion »; A. Chatelard, « A~alay »; liste des périodiques; - Cahier n° 14: W. Vycichl, «Africa »; M. Gast, « Ahl 'azzi »; R. Mauny, « Aïr (Ayr) ou Asben »; P.A. Février, « Ampsaga »; M. Morin-Barde et G. Trecolle, «'Atta (Aït-'Atta) »; E. Bernus, «Azakka: mesure de capacité en Aïr ». La consultation du Fichier périodiqne d'Alger sera maintenant facilitée par (1001) J. LANFRY, «Table chronologique et index des articles parus au « Fichier» de 1946 à 1972 », Fichier périodique, 124, 1974 (IV), 88 pp. Dans les actes du colloque tenu à Londres en 1970, de nombreux articles concernent le berbère, auquel une section est consacrée: (1002) J. et T. BYNON (ed.) , Hamito-Semitica, Proceedings of the Colloqninm held by the Histor. Section of the Linguistics Association (G.B.) at the School of Or. and Afr. Studies [...], La Haye-Paris, 1975, 518 pp. (abrégé ci-dessous en Hamito-Semitica) . A la rencontre organisée en mai 1975 par l'Institutum Canarium de Hallein (Autriche), plusieurs exposés ont porté sur le canarien et sur le berbère. L'Institutum a été complété par la création récente de la Gesell- schaft für interdisziplinare Sahara-Forschung, qui édite un bulletin, GISAF- Information; le n° 1 (1975) est paru. 861 LINGUISTIQUE BERBÈRE BILANS ET BIBLIOGRAPHIES. A côté de la chronique de l'an dernier: (1003) L. GALAND, «Les études de linguistique berbère (IX) », A.A.N., 12 (1973), [1975J, 1045-1061, on retrouve les bibliographies habituelles, qui font à nos études une place variable: (1004) C. ROUBET et A. SAYAD, «Bibliographie Maghreb-Sahara: anthropologie, préhistoire, ethnographie (1972) », Libyea, 20 (1972), 315- 330 (v.p. 321 et suiv.); - (1005) A. SAYAD et C. ROUBET, «Bibliographie Maghreb-Sahara: anthropologie, préhistoire (1972) >.), Libyea, 21 (1973), 323-346 (v. pp. 328-330). Divers renseignements sont donnés par (1006) M. MAMMERI et G. AUMASSIP, «Les activités du C.R.A.P.E. durant l'année 1972 », Libyea, 20 (1972), 331-334 et (1007) M. MAMMERI et G. AUMASSIP, «Les activités du C.R.A.P.E. durant l'année 1973 », Libyea, 21 (1973), 347-351. On comprend que (1008) G. de BEAUCHENE, M. TEISSIER DU CROS et M.L. RAMANOELINA, «Bibliographie africaniste », J. de la Soc. des Africanistes, 43/2 (1973), 305-365, ne puissent inclure dans leur travail une bibliographie linguistique détaillée, mais ils ne devraient pas annoncer, pour l'Afrique du Nord, une documentation «aussi complète que possible» (p. 305). La période antique suscite à elle seule tant de publications qu'on se passerait difficilement du guide sûr et régulier de (1009) J. DESANGES et S. LANCEL, Bibliographie analytique de l'Afrique antique VIII (1971), Paris, de Boccard, 1974, 32 pp. - (1010) M. LE GLAY, «Recherches et découvertes épigraphiques dans l'Afrique romaine depuis 1962 », Chiron, München, 4 (1974), 629-646, réunit d'utiles renseignements sur l'épigraphie (p. 629), l'onomastique (p. 630), les tribus (p. 634), etc. - Pour l'onomastique, on trouvera une liste de titres dans (1011) L. GALAND, «Bibliographia Onomas- tica 1971: III. Hamito-Semitic, C. Libyco-Berber », Onoma, 18 (1974), f. 1-2, 228-230, et quelques indications dans (1012) J. TEIXIDOR, «Bulletin d'épigraphie sémitique, 1972 », Syria, 49 (1972), 413-449 (nOS 54, 133, 135). APPARENTEMENTS ET HISTOIRE DU BERBÈRE CHAMITO-SEMITIQUE. Les congrès continuent à stimuler les recherches comparatives. A lui seul, le volume Hamito-Semitiea (n° 1002) fournit de nombreux titres. Le nom même qu'il convient de donner à la famille chamito-sémitique est discuté par (1013) A.N. TuCKER, «What's in a Name? », Hamito-Semitiea, 471-476, qui ne conclut pas de façon catégorique; du moins écarte-t-il le terme «afroasiatique », le groupe en question n'intéressant qu'une petite partie de l'Asie. - (1014) W. VYCICHL, «Egyptian and the other Hamito- Semitic Languages », Hamito-Semitiea, 201-210, cherche à opposer au « sémitique» un «chamitique» dont l'existence est contestée par de nom- 862 L. GALAND bœux chercheurs; rappelons que Marcel Cohen et son école voient dans « chamito-sémitique» une simple étiquette, qui n'implique nullement une division en deux sous-groupes. - Selon (1015) C.B.M. McBuRNEY, «The Archaeological Context of: the Hamitic Languages in Northern Africa », Hamito-Semitica, 495-506, les peuples parlant les langues «chamitiques» depuis quatre ou cinq mille ans seraient venus d'Italie et des îles italiennes, il y a neuf milie ans, ce qui n'exclut pas l'adjonction d'éléments p8.steurs originaires de l'Arabie. M. Vycichl (pp. 512-513) observe à ce sujet que si la grammaire berbère se rattache à celles de l'égyptien et du sémitique, l'essentiel du vocabulaire présente un autre caractère. - Plusieurs auteurs ont traité des questions de méthode. (1016) LM. DIAKONOFF, «Opening Address », Hamito-Semitica, 25-35, insiste avec raison sur l'importance de la perspective historique (p. 34), mais il semble oublier que dans les pre- mières phases de la recherche il faut d'abord décrire, comme le lui rappelle M. W. LEsLAu (p. 36); de plus, il est injuste de considérer la thèse d'A. Basset (1929) comme «a non-classified list of stem-types» (pp. 32-33). - (1017) Marcel COHEN, « Quelques mots sur comparaison et restitution », Hamito-Semitica, 21-24, conseille d'éviter les formes reconstruites, trop souvent douteuses: on se contentera de rapprocher les mots. - Dans un exposé solide et suggestif, (1018) J. TuBIANA" «( Le chamito-sémitique et les langues africaines », IV Congresso Internazionale di Studi Etiopici (Roma, 10-15 aprile 1972), Roma, 1974, II, 79-103 (Accad. dei Lincei), insiste sur les principes méthodologiques tout en évoquant divers problèmes: pour le berbère, v. pp. 80-85 (amen dam) , 85 (ns.san). - Dans le domaine de la pho- nologie, la communication de (1019) K. PETRÂcEK, « Le dynamisme du système phonologique protosémitique et les problèmes de la phonologie chamito-sémitique », Hamito-Semitica, 161-165, a fourni à J. Bynon (p. 168) l'occasion de mettre en doute le caractère ancien du ghayn en berbère. - Parmi les questions traitées par (1020) B.S.J. ISSERLIN, «Sorne Aspects cf the Present State of Hamito-Semitic Studies », Hamito-Semitica, 479-185, on notera des observations sur le rapprochement proposé par J\II. O. Rossler entre les systèmes verbaux du sémitique et du berbère. L'important rapport de (1021) D. COHEN, « Sémitique comparé », Annuaire 1973/1974 de l'Ecole pratique des Hautes Etudes, IV" section, Paris, 1974, 175-191, montre préci- sément qu'il est imprudent de se fonder, comme l'ont fait J. Grccnberg et LM. Diakonoff, sur un « proto-berbère» hypothétique. Mieux vaut observer, pour l'instant, le système verbal d'Un parler donné: l'auteur retient ici celui de l'Ahaggar. - Certains celtisants ont déjà signalé des ressembh:mces entre le berbère et les langues celtiques (v. n° 407); l'hypo- thèse d'un substrat est exposée par (1022) G.B. ADAMS, «Hamito-Semitic and the Pre-Celtic Substratum in Ireland and Britain », Hamito-Semiûca, uploads/Litterature/ les-etudes-de-linguistique-berbere 3 .pdf

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