Le s Le t t r e s-Is o l é e s d u Co r a n ABD AR-RAZZÂQ AL-QÂSHÂNÎ Les Lettre

Le s Le t t r e s-Is o l é e s d u Co r a n ABD AR-RAZZÂQ AL-QÂSHÂNÎ Les Lettres-Isolées du Coran Recueil traduit de l’arabe et présenté par MICHEL VÂLSAN (Cheikh Bfuatafl Abd al-Asîa) Tables des matières Préface____________________—-----------------— 9 Les Ta’wîlâtu-lrQur'in d’Abd ar-Razzâq iKÿihfnt—-13 Extrait de la préface des TawiIAtu-l-Qur'ân par Abd ar-Razzâq al-Qâshânl................ ............................ 1S Recueil des passages relatifs aux Lcttrei-Iiolécs.........——17 Introduction de Michel VSlsan—............................—19 Commentaires de Qiihinl —- -----^ SOURATE H : LA GÉNISSE................................................. —31 SOURATE HJ: LA FAMILLE D'IMRÀN................................... 37 SOURATE VH : LES LIMBES............................................... —~45 SOURATE X: JONAS-.................. 49 SOURATE XI : SOU»--------------------------------------------------- 51 SOURATE XH: JOSEPH-------------------------------------------------53 SOURATE XID: LE TONNERRE____________ —__________5S SOURATE XIV: a pba h a m 57 SOURATE XV: AL-ÇUR-------------------------------------------------61 SOURATE XIX: ma bip------- 63 SOURATE XX: T*-"* -73 SOURATEXXVI: uapoRna»....... ...........................n SOURATE XXVH: LES FOURMIS— ........................«1 124 LES LETTRES-1SQLÊES DU CORAN SOURATE XXVIII: LE RÉCIT____________________________83 SOURATE XXIX : L'ARAIGNÉE________________________ 85 SOURATE XXX: LES « ROUMS » ________ 87 SOURATE XXXI : LUQM&N___________________________ 91 SOURATE XXXII : LA PROSTERNATION_______________ 93 SOURATE XXXVI: YÂ-SÎN_______________________________97 SOURATE XXXVQI : ÇÂD_______ _______________ 99 SOURATE XL: LE PARDONNANT (OU LE CROYANT) 101 SOURATE XU: LES «VERSETS DÉTAILLÉS»—-—103 SOURATE XLII: LA DÉLIBÉRATION________________ 105 SOURATE XUD: LES DORURES_____________________ 107 SOURATE XUV : LA FUMÉE_________________________ 111 SOURATE XLV: L'AGENOUILLÉE___________________ 113 SOURATE XLVI : AL-AÇQÂF_________________________ 115 SOURATE L : QAF___________ _____________________ 117 SOURATELXVin: LECALAME_______________________ 119 Tables des matière»_______________________________■■■—■-.123 Éditions Sagesse et Tradition BPE 2441 - Bamako - Mali Sagesse et Tradition -2007 Préface La fonction doctrinale du Cheikh Mustaül Abd al-‘Arik (Michel Vfilsan) est d’une importance majeure au sein de l’éso­ térisme islamique ; son œuvre est cependant peu connue. Elle a paru tout entière dans la revue Études Traditionnelles i partir de 1948jusqu’i sa mort, survenue en 1974. Elle se situe dans la continuité du courant doctrinal issu de l'œuvre du Cheikh Abd al-Wahîd YahyS (René Guénon). Celui-ci s’est adressé à l’Occident pour mettre en lumière l’état de déchéance où il se trouvait et pour l’inviter & œuvrer en vue d'un redressement. Il ne s’est pas présenté au nom de la religion islamique, mais bien comme le représentant du tawfrîd universel, celui dont le Prophète - qu’Allâh répande sur lui Sa Grâce unitive et Sa Paix ! - a dit qu’il était « la meilleure parole dite par lui et les prophètes qui l'avaient précédé ». René Guénon a insisté sur la nécessité de recourir aux doctrines métaphysiques et initia­ tiques pour opérer le redressement traditionnel souhaité, tout en précisant qu’il n’était pas chargé lui-même de la fonction de shaykh murshid. Depuis plus d’un demi-siècle, un certain nombre d’Oocidentaux sont entrés en isl&m pour répondre à son appel ; Michel Vâlaan fut un des premiers de ceux-là. Avec l’aide d’AllAh et le secours spirituel de Cheikh Abd al-Wahîd, il fut investi de la charge de guider ces musulmans venus d’Ocddent en assurant la régularité et la continuité de l’enseignement universel donné par René Guénon et en identifiant les éléments d'une méthode spirituelle et iniriari- 10 LES LETTRE S-ISOLÉES DU CORAN que qui constitue les fondements de la Voie qu’il a fondée : c'est la tarîqa du Cheikh Mustafâ Abd al-‘Azîz. Du point de vue doctrinal, fl s’avéra que seuls les enseignements du plus grand maître de l’ésotérisme islamique, le Cheikh al-Akbar Muhyi-d-Dîn Ibn Arabî, pouvait opérer l’intégration islamique de l’œuvre guénonienne. Par là même, celle-ci revêtait une fonction nouvelle, dont les possibilités n’ont été qu’à peine entrevues jusqu'à présent : elle permet d’éclairer d'un jour nouveau l'œuvre akbarienne et aussi, à un point de vue plus particulier, d’expliquer et de justifier selon leur signification métaphysique véritable les privilèges inhérents à la révélation divine faite au Sceau des prophètes. Ces deux maîtres d’origine occidentale apparaissent ainsi comme d’éminents interprètes du tafawwuf. Leur position d’excellence, apparemment sans précédent dans le monde islamique, peut s’expliquer par la phase cyclique actuelle où, pour la première fois, l’ensemble des religions et des formes traditionnelles qui subsistent encore sont confrontées les unes avec les autres. Ceci revient à dire que le courant doctrinal dont Cheikh Abd al-Wflhid et Cheikh Mustafâ sont les représentants s’inscrit dans une perspective eschalologique qui met en lumière l’universalité aussi bien de l’Esprit que de la Forme islamique, conformément à l'enseignement de ce passage coranique extrait de la 61*“ sourate : « Ils veulent éteindre la lumière d’AllSh, mais Allâh achèvera (la manifestation de) Sa lumière, n’en déplaise à ceux qui recouvrent la vérité d'un voile » (verset 8) : l’achèvement parfait de la lumière d'Allâh s’accomplit par la manifestation corporelle du Prophète, de sorte que toutes les lumières des révélations et des spiritualités antérieures resplendissent ilnn. l’unité de la sienne et ne sont plus que des voiles pour qui s’en écartent. « ... C’est Lui qui a envoyé Son envoyé avec la Guidance et la Religion d'al-lfaqq pour la faire prévaloir sur la religion toute entière, n en déplaise aux associateurs » PRÉFACE 11 (verset 9) : al-Haqq, c’est la Vérité et le Droit qui s’imposent à tous, car ils constituent la Forme universelle de l’islSm. La Vérité unique est exprimée selon la formulation ultime de la Sagesse divine et la sharî'a abroge toutes les lois sacrées antérieures. Le texte que nous avons choisi de présenter est la traduc­ tion, effectuée et annotée par Michel V&Isan, des commen­ taires d'Abd ar-Razzâq al-Qâshânînl sur les Lettres-Isolées du Coran. Ce choix se justifie par des raisons doctrinales et pratiques. La portée et la signification purement initiatiques de ces extraits sont évidentes : les Lettres-Isolées ne peuvent Site comprises et légitimement commentées qu’à la lumière des doctrines du tafawwuf. A notre connaissance, aucune autre étude introductive n'a été publiée sur ce sujet. Le texte est précédé ici de la courte présentation que Michel Vfllsan a donnée de l’ouvrage dont ces commentaires sont extraits, intitulé : Ta’wtlâtu-l-Qur’ân (les Interprétations ésotériques du Coran) ainsi que d’un passage de la Préface où QâshSnî lui-même donne des indications sur sa méthode. La seconde raison d'ordre doctrinal est que les Lettres-Isolées revêtent une fonction éminente dans l’enseignement eschatologique que nous venons d’évoquer. Celle-ci est mentionnée de manière explicite dans les commentaires de l’auteur et surtout dans l’annotation magistrale de Cheikh Mustafil qui contient quelques remarques relevant de son enseignement propre. Nous y avons fait réfé­ rence principalement dans notre ouvrage QSf et les mystères du Coran Glorieux, en particulier dans le chapitre qui traite du Livre du Jafr. La raison pratique découle du lait que ce texte est devenu quasiment inaccessible. Les commentaires sur les Lettres-Isolées figurent dans cinq cahiers différents des Études Traditionnelles : les numéros 380, 381, 382, 383, ainsi que 1. Élire de Jandt ; mon en 730, c'Mt-AKÜre motna d'un iltele «pris le Cheikh ■MU». 12 LES LETTRES-ISOLÉES DU CORAN le numéro double 384-385 ; de plus, la publication de ces numéros s’étend sur deux années : 1963 et 1964. Ceux qui ne possèdent pas ces numéros sont donc contraints d’acheter deux années complètes, ce qui s'avère aujourd’hui particulièrement malaisé ; et ceux qui les possèdent sont obligés de consulter cinq cahiers différents pour rechercher leurs références, ce qui n’est guère commode. Une réédition s’imposait, et il est pour le moins incompréhensible que nul n'ait envisagé jusqu’ici de l’entreprendre. Puisse celle que nous proposons contribuer au rayonnement de l’enseignement doctrinal et de la Baraka du Cheikh Mustaifi Abd al-‘Asîz et répondre à l’attente légitime de tous ceux qui lui sont demeurés fidèles. Abd ar-Razzftq Yahyâ Un commentaire ésotérique du Coran : Les Ta'wîlâtu-I-Qur'ân d'Abd ar-Razzâq al-Qâshânî Il existe en Islam une importante littérature relative & l’inter­ prétation du Coran selon les significations purement spirituelles du texte, ce qui correspond donc au point de vue du tafawwitf, mais elle n’est que peu connue i ce jour dans le monde exté­ rieur, et encore moins étudiée par les moyens techniques en usage. Il n’y a, jusqu’ici, en cette matière, ni en Orient ni en Occident, aucun travail de caractère doctrinal, ni même aucune étude historique ou bibliographique d’ensemble ; on peut pui­ ser toutefois de précieuses données bibliographiques dans la Geschichte derArabiscken Utteratur de Brockelmann. Natu­ rellement une étude proprement dite de ce domaine spécial ne pourrait être entreprise que parallèlement i l’édition des textes de base. Les seuls ouvrages appartenant & cette série d’écrits, publiés jusqu’à présent sont 'Arâ’isu-l-Bayôn fl fiaqâ’iqi- l-Qur’ân (Le Dévoilement des Epousées, écrit traitant des mystères du Coran) de Rflshihân al-BaqK (m. 606/1209)w et Ta\vîlâtu-I-Qur’ûn (Les Interprétations ésotériques du Coran) d’Abdu-r-Razxfiq al-Qâshânî (m. 730/1330), qui ont eu tous les deux plusieurs éditions à la fin du siècle dernier. 1. Ce commentaire cet btaé *ur celui d’AbO Abd ar-Rihmla eefiuleiWT On. 412/1031), intitulé Ijaqâ tqu-t-TifttT (Lee Vérités profondee de noter- prétetion coranique), qui u’e pu été enoore édité. 14 LES LETTRES-ISOLÉES DU CORAN Les commentaires du Coran faits selon ce point de vue essentiellement métaphysique et initiatique appartiennent i ce qu’on appelle plus techniquement le ta’wîl, terme dérivé de awwal, « premier », et signifiant « faire revenir à l’origine » : ainsi l’explication d’un verset coranique selon le uploads/Litterature/ les-lettres-isolees-du-coran-ocr.pdf

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