LES SeSSIonS melody nelson L’INTÉGRALITÉ DES PRISES ALTERNATIVES COMPLETE ALTER
LES SeSSIonS melody nelson L’INTÉGRALITÉ DES PRISES ALTERNATIVES COMPLETE ALTERNATIVE TAKES Melody PRISE COMPLèTE 9’26 Ballade de Melody Nelson PRISE VOIX ALTERNATIVe 2’07 Valse de Melody PRISE VOIX ALTERNATIVe 1’40 Ah ! Melody PRISE VOIX ALTERNATIVe 1’55 Melody LIT BABAR VERSION CHANTéE 1’03 Melody LIT BABAR VERSION INSTRUMENTALE 1’12 L’hOtel particulier PRISE COMPLèTE - VOIX ALTERNATIVE 5’10 En Melody VERSION VIOLON éLECTRIQUE SOLO COMPLET 3’40 Cargo culte VERSION INSTRUMENTALE 7’44 AUDIO histoire de melody nelson MIXAGE D’ORIGINE ORIGINAL ALBUM MIX Melody 7’32 Ballade de Melody Nelson 2’02 Valse de Melody 1’31 Ah ! Melody 1’46 L’hOtel particulier 4’06 En Melody 3’25 Cargo culte 7’37 L’histoire de melody nelson film DOCUMENTAIRE EXCLUSIF 40mn EXCLUSIVE DOCUMENTARY AVEC LA PARTICIPATION DE / WITH INTERWIEWS OF JANE BIRKIN JEAN-CLAUDE VANNIER ANDREW BIRKIN frère de Jane et témoin de l’élaboration du disque / JANE’S BROTHER, WITNESS OF THE MAKING OF THE ALBUM JEAN-CLAUDE CHARVIER ingénieur du son / SOUND ENGINEER TONY FRANK photographe de la pochette / PHOTOGRAPHER OF THE ALBUM COVER extraits d’Archives : Institut National de l’Audiovisuel et Pathé Gaumont VIDEO histoire de melody nelson SERGE GAINSBOURG 1. Melody 7’32 (Serge Gainsbourg) 2. Ballade de Melody Nelson 2’02 (Serge Gainsbourg / Jean-Claude Vannier) 3. Valse de Melody 1’31 (Serge Gainsbourg) 4. Ah ! Melody 1’46 (Serge Gainsbourg / Jean-Claude Vannier) 5. l’hotel particulier 4’06 (Serge Gainsbourg) 6. en Melody 3’25 (Serge Gainsbourg / Jean-Claude Vannier) 7. cargo culte 7’37 (Serge Gainsbourg) Arrangements musicaux et orchestre, direction : Jean-Claude Vannier Bases rythmiques enregistrées du 21 au 23 avril 1970 au studio Philips Marble Arch, Londres - Prise de son : Peter Olliff Basse : Dave Richmond - Guitare : Alan Parker - Batterie : non identifié Cordes, solistes et chœurs enregistrés les 4, 5, 8 et 11 mai 1970 au studio des Dames, Paris Prise de son : Jean-Claude Charvier - Assistant : Rémy Aucharles Premier violon et régie cordes : Jean GAUnet - Chœur des Jeunesses Musicales de France. Direction : Louis Martini Violon électrique : Jean-Luc PONTY - Cor : Georges BARBOTEU - Piano, orgue, harmonium et timbales : Jean-Claude VANNIER Voix enregistrées du 11 au 14 janvier 1971 au studio des Dames, Paris - Prise de son : Jean-Claude Charvier - Assistant : Rémy Aucharles Mixage réalisé du 1er au 4 février 1971 au studio des Dames par Jean-Claude Charvier - Assistant : Rémy Aucharles Album Philips [6397 020] réalisé par Jean-Claude Desmarty, paru le 24 mars 1971 LES SeSSIONS melody nelson 1. Melody PRISE COMPLeTE 9’26 (Serge Gainsbourg) 2. Ballade de Melody Nelson PRISE VOIX ALTERNATIVE 2’07 (Serge Gainsbourg / Jean-Claude Vannier) 3. Valse de Melody PRISE VOIX ALTERNATIVE 1’40 (Serge Gainsbourg) 4. Ah ! Melody PRISE VOIX ALTERNATIVE 1’55 (Serge Gainsbourg / Jean-Claude Vannier) 5. Melody LIT BABAR VERSION CHANTeE 1’03 (Serge Gainsbourg / Jean-Claude Vannier) 6. Melody LIT BABAR VERSION INSTRUMENTALE 1’12 (Serge Gainsbourg / Jean-Claude Vannier) 7. l’hotel particulier PRISE COMPLeTE - VOIX ALTERNATIVE 5’10 (Serge Gainsbourg) 8. en Melody VERSION VIOLON eLECTRIQUE SOLO COMPLET 3’40 (Serge Gainsbourg / Jean-Claude Vannier) 9. cargo culte version INSTRUMENTALe 7’44 (Serge Gainsbourg) Mixage : Poussin - Studio D.E.S., Aubervilliers, juillet 2011. Supervision mixage : Sébastien MERLET Version chantée de Melody lit Babar mixée par Poussin et Jean-Claude Vannier Un film de Sébastien Merlet réalisé avec Youri Zakovitch - Produit par Kidam en association avec Universal Music France Avec la participation de : Jane Birkin - Jean-Claude Vannier - Andrew Birkin - Jean-Claude Charvier - Tony Frank Archives : Institut National de l’Audiovisuel et Pathé Gaumont Photos des écrans du menu : Tony FRANK l’Histoire de melody nelson film Genèse d’un accident ous sommes en 1968, Serge Gainsbourg fête ses quarante ans. Dont dix dans la chanson. L’immense succès de Je t’aime... moi non plus est pour lui «inattendu» et, comme il le confiera à Lucien Rioux de Rock&Folk en juin 1971, il se dit alors en lui-même : «maintenant, j’ai du fric, passons aux choses sérieuses. Première chose : Melody Nelson.» Histoire de Melody Nelson représente une véritable révolution dans l’histoire de la chanson. Si cette révolution est passée relativement inaperçue à sa sortie — malgré un concert quasi unanime d’éloges, les ventes ne décolleront pas —, ce premier concept-album gainsbourgeois est aujourd’hui considéré, et écouté, à sa juste valeur : comme un monument résolument visionnaire. On serait tenté de le qualifier de « en avance sur son temps », mais ce serait prétendre qu’il a des successeurs, ou des héritiers. Or Histoire de Melody Nelson est, aujourd’hui encore, unique en son genre (ou, du moins, propre à l’univers de Gainsbourg, dont certains opus en sont une continuation, à commencer par L’homme à tête de chou) : nulle part ailleurs on ne trouve un tel aboutissement formel au sein d’un album, nulle part ailleurs ne s’épanouit avec une telle force la narration, ni la musique avec une telle envergure symphonique. C’est le fruit, non seulement d’un lent processus de conception, d’élaboration et d’écriture, mais aussi d’une osmose musicale et artistique avec le compositeur et arrangeur Jean-Claude Vannier, ainsi que le résultat d’un travail en et hors studio de plus d’un an. C’est enfin l’aboutissement de longues années de réflexions et de rêves autour d’un thème qui nourrit toute la chanson gainsbourgeoise : Lolita. Mais c’est surtout un fabuleux hasard, un merveilleux concours de circonstances, un «malentendu» diront certains... bref : un accident. U N olita, je l’ai pris en pleine gueule, dira-t-il au micro de Noël Simsolo en 1982. Vladimir Nabokov. Page 296 : je voulais mettre ce poème en musique parce que je le trouvais extrêmement moderne dans sa forme. Mais comme ils faisaient le film, les Américains ont dit : pas question. No way. » Qu’à cela ne tienne, Lolita se réincar- nera en Melody. Lolita figure en bonne place dans le panthéon littéraire de Serge. La nymphette, bien que lointaine, est perceptible, en filigrane, dès ses premières chansons. Elle pointe le bout de son nez mignon dès L’eau à la bouche et Cha cha cha du loup. Elle fait ensuite quelques appari- tions éclairs, dans Une petite tasse d’anxiété par exemple, duo avec Gillian Hills (comédienne qui, pour la petite histoire, apparaît nue aux côtés de Jane dans Blow up), pour s’installer dura- blement dans Confidentiel — au sein duquel la nymphette tient un rôle de choix —, et dès lors que Gainsbourg commence à travailler avec France Gall (Les sucettes) et autres petites starlettes montantes de la chanson : elle est dans Marilu, dans Comic strip. Et, après Melody, il aura aussi ses petites sœurs, Marilou et Samantha. C’est, indubitablement, la rencontre avec Jane qui va cristalliser enfin le fantasme et catalyser l’inspiration. « Melody, c’est Jane Birkin. Sans Jane, il n’y aurait pas de disque, répétera-t-il à l’envi après la sortie de l’album.» Histoire de Melody Nelson peut être, à bien des égards, considéré comme un cadeau de Serge à sa compagne : lorsque, dans les années quatre-vingt, le disque sortira enfin de son relatif anonymat, Serge fera présent à Jane du tardif disque d’or que Melody lui aura rapporté. Malgré leur séparation. Nous sommes donc en 1968. Serge tourne Slogan de Pierre Grimblat, avec cette jeune comédienne fraîchement débarquée d’outre-manche. Aux premiers rapports plutôt houleux a succédé une idylle au romantisme (et à l’érotisme) enflammé. Vexé de l’ignorance totale de ses chansons dans laquelle se trouve sa jeune amante, Serge lui offre un exemplaire de son petit recueil de Chansons cruelles et le lui dédicace ainsi : « Il y manque ici la Chanson de Mallory que j’écrirai pour toi, également Histoire de Mélodie [sic!] Nelson.» « 3 L M L Les pièces du puzzle Melody Nelson n’existerait pas sans Jane, son Histoire n’aurait sans doute pas non plus vu le jour — du moins pas sous les couleurs qu’on lui connaît — sans un autre personnage clef de l’entourage de Serge : Jean-Claude Vannier. À peine plus âgé que Jane, Jean-Claude Vannier a remplacé Michel Colombier et Arthur Greenslade dans le rôle de l’arrangeur, du complice musical. Sur Melody, il est crédité des « Arrangements » et de la « Direction musicale » de l’album, mais son rôle est en réalité bien plus central : c’est un artiste visionnaire, lui aussi, et un collaborateur essentiel. Serge, qui est pour lui à la fois un mentor et un ami lui dira un jour : « Toi tu es Cole, moi je suis Porter.» Sans Vannier, Melody n’aurait pas cette richesse orchestrale, à laquelle donne lieu son traitement si particulier des cordes, aux sonorités insolites, voire décalées. La rencontre de Gainsbourg et Vannier s’est faite à Londres aux alentours de la Noël 1968, par l’entremise de Jean-Claude Desmarty — ce même Jean-Claude Desmarty qui sera le pro- ducteur d’Histoire de Melody Nelson. Ensemble, Serge Gainsbourg et Jean-Claude Vannier produisent quelques musiques de film, Paris n’existe pas, Slogan, Les chemins de Katmandou, La Horse, Cannabis et Le Traître ?, puis, après Melody, ce sera celle de Sex-shop et le très bel album Di doo dah pour uploads/Litterature/ melody-nelson-liner-notes-pdf.pdf
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- Publié le Jan 07, 2023
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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