nne[modifier | modifier le code] L'époque victorienne fut une période de grands
nne[modifier | modifier le code] L'époque victorienne fut une période de grands changements politiques, sociaux et économiques. L'Empire britannique s'était remis de la perte des colonies américaines et entra dans une période d'expansion rapide. Cette expansion, combinée à une industrialisation et une mécanisation croissantes, conduisit à une période prolongée de croissance économique. La Reform Act 1832 fut le début d'un processus qui aboutirait finalement au suffrage universel. John Clare Elizabeth Barrett Browning Les principaux poètes victoriens furent John Clare, Alfred Tennyson, Robert Browning, Elizabeth Barrett Browning, Matthew Arnold, Christina Rossetti, Dante Gabriel Rossetti, Robert Louis Stevenson, Oscar Wilde, William Butler Yeats, Rudyard Kipling, Thomas Hardy et Gerard Manley Hopkins, bien que Hopkins n'ait été publié qu'en 191815. John Clare se fit connaître pour ses représentations élogieuses de la campagne anglaise et sa déploration de ses bouleversements. Son biographe Jonathan Bate déclare que Clare était « le plus grand poète de la classe ouvrière que l'Angleterre ait jamais produit. Personne n'a jamais évoqué avec autant de force la nature, l'enfance à la campagne, l'aliénation et la fragilité ». Tennyson était, dans une certaine mesure, le Spenser de ce nouvel âge, et ses Idylles du roi peuvent être lues comme une version victorienne de La Reine des fées, c'est-à-dire comme un poème qui vise à fournir un fondement mythique à la notion d'empire. Les Brownings passèrent une grande partie de leur temps hors d'Angleterre et s'inspirèrent des modèles et des thèmes européens dans une grande partie de leur poésie. La grande innovation de Robert Browning fut le monologue dramatique, qu'il utilisa pleinement dans son long roman en vers ''L'Anneau et le Livre''. Elizabeth Barrett Browning est peut-être plus connue pour ses Sonnets from the Portuguese, mais son long poème Aurora Leigh est l'un des classiques de la littérature féministe du XIX e siècle . Matthew Arnold fut très influencé par Wordsworth, bien que son poème Dover Beach soit souvent considéré comme un précurseur de la révolution moderniste. Hopkins écrivit dans une relative obscurité et son travail ne fut publié qu'après sa mort. Son style inhabituel (impliquant ce qu'il appelait un « rythme éclaté » et une forte dépendance à la rime et à l'allitération) eut une influence considérable sur de nombreux poètes des années 1940. Les préraphaélites[modifier | modifier le code] Dante Gabriel Rossetti : autoportrait Le préraphaélisme était un mouvement artistique du milieu du XIX e siècle consacré à la réforme du maniérisme, qu'ils considéraient comme de la peinture bâclée. Bien que s'intéressant principalement aux arts visuels, un membre de ce cercle restreint, Dante Gabriel Rossetti, fut un poète d'une certaine valeur, tandis que sa sœur Christina Rossetti apporta à la poésie victorienne une contribution d'un niveau égal à celui d'Elizabeth Barrett Browning. La poésie des Rossetti partage plusieurs des préoccupations du mouvement préraphaélite : un intérêt pour les modèles médiévaux, une attention presque obsessionnelle aux détails visuels et une tendance occasionnelle à la fantaisie. Dante Rossetti travailla avec, et eut une certaine influence sur le principal peintre et poète du mouvement Arts & Crafts, William Morris. Morris partageait l'intérêt préraphaélite pour la poésie du Moyen Âge européen, au point de produire quelques volumes manuscrits enluminés de son œuvre. Les années 1890 : fin-de-siècle[modifier | modifier le code] Vers la fin du siècle, les poètes anglais commencèrent à s'intéresser au symbolisme français, et la poésie victorienne entra dans une phase décadente de fin de siècle. Deux groupes de poètes ont émergèrent, les poètes Yellow Book qui adhéraient aux principes de l'esthétisme, dont Algernon Swinburne, Oscar Wilde et Arthur Symons, et le Rhymers 'Club (en), groupe qui comprenait Ernest Dowson, Lionel Johnson et William Butler Yeats. La poésie comique[modifier | modifier le code] La poésie comique abondait à l'époque victorienne. Des magazines tels que Punch et Fun regorgeaient d'inventions humoristiques16 et s'adressaient à un lectorat bien éduqué17. Le recueil le plus célèbre de vers comiques victoriens est le Bab Ballads (en)18. Le XXe siècle[modifier | modifier le code] Les trois premières décennies[modifier | modifier le code] L'ère victorienne se poursuivit dans les premières années du XX e siècle , et deux personnages émergèrent comme un pont vers la poésie de la nouvelle ère. Il s'agit de William Butler Yeats et Thomas Hardy. Yeats, bien que non moderniste, apprit beaucoup des nouveaux mouvements poétiques qui surgissaient autour de lui, et adapta son écriture aux nouvelles circonstances. Hardy fut, du moins sur le plan technique, une figure plus traditionnelle et devint une référence pour diverses tendances anti-modernistes, en particulier à partir des années 1950. Alfred Edward Housman (1859–1936), poète né à l'époque victorienne et qui publia pour la première fois dans les années 1890, ne se fit vraiment connaître qu'au XX e siècle . Housman est principalement connu pour son cycle de poèmes A Shropshire Lad (en) (1896). Ce recueil fut refusé par plusieurs éditeurs de sorte que Housman le publié à compte d'auteur, et l'ouvrage ne devint populaire que lorsque « l'avènement de la guerre, d'abord dans la guerre des Boers, puis pendant la Première Guerre mondiale, donna au livre un grand rayonnement en raison de son portrait nostalgique de braves soldats anglais »19. L'évocation nostalgique d'une jeunesse condamnée, dans une langue simple et élégante et des figures de style originales, fut très appréciée à la fin de l'époque victorienne et édouardienne ; et sa mise en musique par plusieurs compositeurs du début du XX e siècle contribua à sa popularité. Housman publia un autre recueil très réussi, Last Poems en 1922, tandis qu'un troisième volume, More Poems, fut publié à titre posthume en 193620. Les poètes géorgiens et la Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code] Rudyard Kipling's If— (1895), souvent désigné poème préféré de Grande-Bretagne21,22 . Les poètes georgiens (en) furent le premier grand groupe de l'ère post-victorienne. Leur travail apparut dans une série de cinq anthologies appelées Georgian Poetry (en) qui furent publiées par Harold Monro et éditées par Edward Marsh. Les poètes présentés comprenaient Edmund Blunden, Rupert Brooke, Robert Graves, D.H. Lawrence, Walter de la Mare et Siegfried Sassoon. Leur poésie représentait une forme de réaction à la décadence des années 1890 avec une tendance à la sentimentalité. Brooke et Sassoon devaient continuer se faire une réputation de poètes de guerre, mais Lawrence se distança rapidement du groupe et fut associé au mouvement moderniste. Graves s'éloigna également du groupe et écrivit de la poésie conforme à sa croyance en une muse préhistorique, qu'il décrivit comme la Déesse blanche. D'autres poètes notables de la guerre comprennent Isaac Rosenberg, Edward Thomas, Wilfred Owen, May Cannan et, de l'arrière, Thomas Hardy et Rudyard Kipling. Kipling est l'auteur du célèbre poème Si, qui est une évocation du stoïcisme victorien comme vertu britannique traditionnelle. Bien que beaucoup de ces poètes aient écrit des critiques citoyennes de la guerre, la plupart conservèrent une technique conservatrice et traditionaliste. Le modernisme[modifier | modifier le code] Parmi les écrivains avant-gardistes les plus éminents figuraient les poètes américains Gertrude Stein, T.S. Eliot, H.D. et Ezra Pound, qui passèrent chacun une partie importante de leur vie d'écrivain en Angleterre, en France et en Italie. L'engagement de Pound avec les imagistes marqua le début d'une révolution dans la manière d'écrire la poésie. Les poètes anglais impliqués dans ce groupe comprenaient D.H. Lawrence, Richard Aldington, T.E. Hulme, F.S. Flint, Ford Madox Ford, Allen Upward et John Cournos. Eliot, en particulier après la publication de La Terre vaine, devint une figure majeure et eut une certaine influence sur d'autres poètes anglais. En plus de ces poètes, d'autres modernistes anglais commencèrent à émerger. Il s'agissait notamment du poète et peintre londonien David Jones dont le premier livre, In Parenthesis (en), était l'un des très rares poèmes expérimentaux à sortir de la Première Guerre mondiale, ainsi que Hugh MacDiarmid, Mina Loy et Basil Bunting. Les années 1930[modifier | modifier le code] Les poètes qui commencèrent à émerger dans les années 1930 avaient deux choses en commun : ils étaient tous nés trop tard pour avoir eu une expérience réelle du monde d'avant la Première Guerre mondiale et ils avaient grandi dans une période de troubles sociaux, économiques et politiques. Peut-être en conséquence de ces faits, les thèmes de la communauté, de l'(in)justice sociale et de la guerre semblent dominer la poésie de cette décennie. L'espace poétique fut dominé par quatre poètes : W.H. Auden, Stephen Spender, Cecil Day- Lewis et Louis MacNeice, bien que ce dernier appartienne au moins autant à l'histoire de la poésie irlandaise. Ces poètes étaient tous, du moins à leurs débuts, politiquement de gauche. Bien qu'admirant Eliot, ils représentaient également une rupture avec les innovations techniques de leurs prédécesseurs modernistes. Un certain nombre d'autres poètes travaillèrent dans cette même veine. L'un d'eux était Michael Roberts (en), dont l'anthologie New Country fit à la fois connaître ce groupe à un public plus large et lui donna son nom. Les années 1930 virent également l'émergence d'une poésie anglaise surréaliste locale dont les principaux représentants étaient David Gascoyne, Hugh Sykes Davies, George Granville Barker et Philip O'Connor. Ces poètes s'inspirèrent des modèles français plutôt uploads/Litterature/ modifier-modifier-le-code-john-clare.pdf
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- Publié le Nov 21, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
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