Module de lecture Niveau : 7ème Enseignant : Lazhar Guedri Reconnaître les cara

Module de lecture Niveau : 7ème Enseignant : Lazhar Guedri Reconnaître les caractéristiques d’un début de conte Qu’est-ce qu’un conte ? .................................................................................................................................... .................................................................................................................................... Toutes les histoires racontées, dans les contes ou dans les romans, dans les films comme dans les pièces de théâtre, se déroulent selon un ordre que l’on nomme le schéma narratif. Le schéma narratif est l’ordre dans lequel les événements s’enchaînent dans un récit. Dans cette première séance, nous allons nous intéresser particulièrement aux deux premières étapes du schéma narratif : la situation initiale et l’élément modificateur (ou perturbateur). Commence par lire le texte suivant (voir support). Il s’agit d’un début de conte intitulé « Jeannot et Margot ». Comme tous les contes, ce conte a longtemps été transmis à l’oral avant que les frères Grimm ne le retranscrivent et ne le publient. La situation initiale : lignes 1 à 3 1- a) Relève une indication de lieu lignes 1 à 3. Elle répond à la question : où ? .................................................................................................................................... b) À quelle époque l’histoire se passe-t-elle ? c) À quel temps les verbes sont-ils conjugués ? 2- a) Combien de personnages évoque-t-on ? b) Lesquels à ton avis seront les personnages principaux ? Lesquels seront les Personnages secondaires ? Comment le devines-tu ? .................................................................................................................................... .................................................................................................................................... 3- Relève un adjectif et une expression qui te renseignent sur la situation financière des personnages au début de l’histoire. .................................................................................................................................... 4- Quels sont les deux sens du mot « marâtre » (ligne 17) ? Aide-toi du dictionnaire. .................................................................................................................................... .................................................................................................................................... L’élément modificateur : lignes 2 à 20 1- Quelle proposition subordonnée introduit un événement imprévu ? Quel temps verbal est alors employé ? 2- Pourquoi le père est-il soucieux ? Que lui propose la femme du bûcheron ? Comment fait-elle pour qu’il accepte sa proposition ? E Le héros : lignes 19 à 44 1- Comment les enfants découvrent-ils le projet de leurs parents et comment chacun réagit-il ? 2- Quel objet va peut être les sauver ? 3- Lequel des deux enfants est, selon toi, le héros et pourquoi ?83 Le début d’un conte Un conte est une histoire imaginaire qui se passe à une époque imprécise, dans un lieu indéterminé. Les contes sont tous construits de la même manière : la situation initiale commence par présenter les personnages et le cadre où se déroule l’histoire. Le personnage principal est facilement identifiable. Ensuite, un élément modificateur (ou perturbateur) vient déclencher le début de l’action en modifiant la situation initiale. L’élément modificateur est souvent annoncé par des expressions comme « un jour », « un beau matin ». Découvrir les épreuves du héros et les circonstances de l’action Dans cette séance, nous allons voir que le héros de conte est souvent soumis à des épreuves. Nous allons également apprendre à reconnaître les compléments circonstanciels. Lis le texte suivant. Il s’agit de la suite du texte que tu as lu à la séance 1, « Jeannot et Margot ». A Première lecture 1- Le verbe lorgner (ligne 30) signifie au sens propre regarder avec insistance, loucher sur quelque chose et au sens figuré avoir des vues sur quelque chose, convoiter. Quel est le sens employé dans le texte ? .......................................................................... 2- D’après le contexte, le nom commun « cognée » (ligne 43) désigne : □ la grosse hache utilisée pour fendre le gros bois. □ le coup donné par la hache du bûcheron. □ le bruit du bois qui se fend. B Le lieu et la durée de l’épreuve 1- Dans quel endroit les parents emmènent-ils leurs enfants ? 2- a) Relève les indications de lieu dans les lignes 36 à 43. .................................................................................................................................... b) Ces indications fournissent-elles au lecteur des informations précises ou vagues ? ......................................................... Les enfants savent-ils précisément où ils se trouvent et où se trouvent leurs parents ? .................................................................. 3- Observe ces phrases du texte reproduites et numérotées ci dessous : 1. Jeannot et Margot restèrent assis auprès du feu et, quand vint midi, ils mangèrent chacun leur petit bout de pain. 2. Et comme ils entendaient les coups de la cognée, ils croyaient que leur père était dans le voisinage. a) Souligne dans ces phrases les indications de lieu. b) Lis ces phrases à voix haute en supprimant les indications que tu viens de souligner. Laquelle de ces phrases est devenue incorrecte ? Je retiens : Compléments essentiels et compléments circonstanciels Les groupes de mots que l’on ne peut pas supprimer dans une phrase sont essentiels pour sa compréhension. Ces groupes de mots sont appelés compléments essentiels. →Ils croyaient que leur père était dans le voisinage. L’indication de lieu « dans le voisinage », comme tous les autres mots de cette phrase, ne peut pas être supprimée : c’est un complément essentiel de phrase. Les groupes de mots que l’on peut supprimer dans une phrase ne sont pas essentiels pour sa compréhension, mais apportent des informations sur les circonstances. Ces groupes de mots sont appelés compléments circonstanciels : on peut les supprimer mais dans ce cas, la phrase est moins précise. On peut aussi les déplacer. Si on les supprime ou les déplace, la phrase reste grammaticalement correcte. →Jeannot et Margot restèrent assis auprès du feu. L’indication de lieu « auprès du feu » peut être supprimée ou déplacée : c’est un complément circonstanciel de lieu de la phrase ; il précise l’endroit où Jeannot et Margot sont assis. Si on le supprime, on perd cette information : Jeannot et Margot restèrent assis. Poursuivons maintenant notre étude du texte. 4- a) Dans le deuxième paragraphe, quelle raison la marâtre donne-t-elle pour laisser les enfants seuls ? .......................................................................................................... b) Dans le troisième paragraphe, qu’est-ce qui fait battre la branche de-ci de-là et fait croire aux enfants que leur père coupe du bois non loin de là ? .................................. c) À quoi cette branche est-elle attachée ? ..................................................................... d) Quand les deux enfants se réveillent-ils ? .................................................................... e) Relis toutes tes réponses précédentes puis indique si la forêt est un lieu hostile ou accueillant. .................................................................................................................................... 5- a) Reporte-toi au texte de la séance 1 de cette séquence (« Jeannot et Margot ») et indique quand la marâtre réveille les deux enfants (l’indication se trouve dans le dernier paragraphe). .................................................................................................................................... b) Combien de temps l’action dure-t-elle entre le moment où les enfants se sont levés (texte de la séance 1) et le moment où ils se réveillent à nouveau (notre texte dans la forêt) ? Relève pour répondre les compléments circonstanciels de temps (CCT) à partir de la ligne 18 dans notre texte ci-avant. Attention ! Tu ne dois relever que les compléments circonstanciels, c’est-à-dire qui peuvent être supprimés et qui expriment le temps. .................................................................................................................................... .................................................................................................................................... .................................................................................................................................... .................................................................................................................................... Coup de pouce : beaucoup de ces compléments circonstanciels de temps (CCT) sont des propositions subordonnées sur le modèle : « quand + sujet + verbe ». C L’épreuve et l’initiation Réponds aux questions suivantes. 1- Relis les lignes 10 à 21. Pourquoi, au début, les enfants ne sont -ils pas inquiets ? 2- Mais quand ils se rendent compte qu’ils sont seuls, comment réagit la petite fille ? Et Jeannot ? 3- Quelle épreuve ces enfants doivent-ils affronter ? Grâce à quoi s’en sortent-ils ?ce 3 Les compléments circonstanciels de lieu Tu vas préparer un travail d’expression écrite que tu réaliseras dans la séance suivante et dans lequel le lieu et le moment seront très importants. Nous allons étudier plus en détail les compléments circonstanciels de lieu et de temps : tu seras capable de les repérer dans un texte et de les utiliser lorsque tu écris pour apporter des précisions. Lis le texte suivant. Du temps que je gardais les bêtes sur le Luberon, je restais des semaines entières sans voir âme qui vive […]. De temps en temps, l’ermite du Mont-de-Lure passait par là pour chercher des simples* ou bien j’apercevais la face noire de quelque charbonnier du Piémont ; mais c’étaient des gens naïfs, silencieux à force de solitude, ayant perdu le goût de parler […]. Aussi, tous les quinze jours, lorsque j’entendais, sur le chemin qui monte, les sonnailles du mulet de notre ferme m’apportant les provisions de quinzaine, et que je voyais apparaître peu à peu, au-dessus de la côte, la tête éveillée du petit miarro (garçon de ferme), ou la coiffe rousse de la vieille tante Norade, j’étais vraiment heureux. […] Or, un dimanche […], il vint un gros orage, et je pensai que la mule n’avait pas pu se mettre en route à cause du mauvais état des chemins. Enfin, sur les trois heures, le ciel étant levé […], j’entendis parmi l’égouttement des feuilles et le débordement des ruisseaux gonflés les sonnailles de la mule. Alphonse DAUDET, « Les Étoiles », in Lettres de mon moulin, 1879. * simples : plantes qui servent à soigner. 1- Classe dans le tableau suivant les groupes de mots en gras (ce sont tous des compléments circonstanciels) selon qu’ils donnent des précisions sur le lieu de l’action (compléments circonstanciels de lieu) ou sur le moment de l’action (compléments uploads/Litterature/ module-de-lecture-7eme-b.pdf

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