1 MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LA FORM

1 MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE --------------------- DIRECTION DE LA PEDAGOGIE ET DE LA FORMATION CONTINUE --------------------- SOUS-DIRECTION DE LA FORMATION PEDAGOGIQUE CONTINUE REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE --------------------- Union Ŕ Discipline Ŕ Travail 28 juillet Ŕ 30 septembre 2019 ------------------------------- MODULE DE FORMATION Second cycle FRANÇAIS FORMATION DES PROFESSEURS CONTRACTUELS DU PROGRAMME SOCIAL DU GOUVERNEMENT 2019 2 CANEVAS DE FICHE DE LEÇON /SECONDAIRE Discipline : ………………………………………………………………………………….. Classe (s) :……………………………………………………………………………………. Thème /Activité : ………………………………………………………………………… Titre de la leçon: ………………………………………………………………………… Séance : ………………………………………………………………………………………. Durée :…………………………………………………………………………………………. Tableau des habiletés et des contenus Habiletés Contenus Situation d’apprentissage :………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………… …………….…………………………………………………………………………….. …………………………………………………………………………………………………. SUPPORTS DIDACTIQUES : BIBLIOGRAPHIE : FICHE DE DEROULEMENT DE LA LEÇON/SECONDAIRE Moments didactiques/Durée Stratégies pédagogiques Activités de l’Enseignant Activités des élèves Trace écrite Présentation Titre de la leçon Développement Evaluation OBSERVATIONS : 3 PERFECTIONNEMENT DE LA LANGUE SITUATION D’APPRENTISSAGE Situation d’apprentissage : Les élèves de la seconde A/C du lycée moderne/municipal de…éprouve des difficultés à construire le sens de divers textes du fait de la non maîtrise des outils de la langue. Afin de surmonter ce handicap, ils s’exercent, sous la conduite de leur professeur de français, à partir du texte suivant, à identifier et analyser les connecteurs logiques pour mieux les utiliser. Texte : L’école en Afrique 01- 05- 10- L’école en Afrique est à réinventer pour qu’elle réponde pleinement aux problèmes multiples qui restent le lot de ce continent martyr par notre faute et nos propres errements ou manque de lucidité. En effet, l’école, ce ne sont pas les infrastructures matérielles ou les équipements pédagogiques mais ce sont d’abord et surtout les enseignants, cette espèce que les Anciens de l’époque appelaient avec respect « le Maître », mot magique chargé de pouvoir. Le Maître de l’époque, c’était le dépositaire admiré et vénéré de ce savoir et qui avait une si haute idée de sa mission que la société le lui rendait en le divinisant même. Or le mal de l’éducation dans nos pays aujourd’hui, c’est que l’enseignant n’est plus dans nos sociétés qu’un homme ordinaire, sans richesse matérielle, sans argent, le nouveau dieu qui a tant d’emprise en Afrique ! Il est donc, malgré lui, banalisé, méprisé, avec son savoir et son savoir-faire galvaudé et disputé par les médias tout-puissants dont les animateurs se sont consacrés maître du savoir en tout et sur tout. Cette déconsidération du métier d’enseignant fait fuir les plus brillants d’entre eux, désabusés et affligés, vers d’autres horizons. Non pas tant par appât du gain que parce que les élèves ne manifestent aucun enthousiasme à désirer «la connaissance » qui, à leurs yeux, ne leur offrira au mieux à terme que le chômage. Il n’y a plus de discipline, donc il n’y a plus de maître. C’est élémentaire comme vous le constatez. D’après PAUL Akoto Yao, Le cri du jour. 4 SITUATION D’EVALUATION : Ayant été impressionné par les ressources utilisées pour exprimer les tonalités pathétiques et tragiques dans le texte de PAUL Akoto Yao, tu veux t’essayer à faire le même travail sur le texte ‘’L’ECOLE IVOIRIENNE’’ de Hélène KONE, extrait de « Fraternité Matin n°8997 du 22-02-1998». TEXTE : ’L’ECOLE IVOIRIENNE’’ Hélène KONE, professeur de Lettres Modernes à Bingerville pose ici le diagnostic de l’école ivoirienne. L’école ivoirienne est en pleine déroute. Elle a mal. Mal à ses élèves et à ses étudiants. Mal à ses structures. Des maux sournois qui, si o n’y prend garde la feront exploser un jour, si ce n’est déjà fait. L’école ivoirienne est d’abord malade à cause de ses structures dépassées par l’évolution de la société. Prenons le cas des programmes scolaires et universitaires. Voilà bientôt cinq ans que nous les enseignons. Nous proposons aux élèves des œuvres que nous-mêmes avons étudiées au lycée, et bien d’autres avant nous. Comme si depuis dix ans, voire vingt ans aucun roman africain, aucun poème n’a été produit. Les œuvres au programme des lycées et collèges sont vieilles de vingt ans au moins comme si on craignait la nouveauté, le changement. Pourtant, la pensée, la création africaine évolue au même rythme que les sociétés africaines. Il faut permettre aux jeunes de vivre avec leur temps et de comprendre qu’une tradition existe certes, mais un monde moderne se construit. D’autant plus que l’audio-visuel est à deux, trois longueurs d’avance, et propose un univers futuriste. L’école ivoirienne souffre ensuite par la faute des élèves qui sont d’ailleurs à l’image de la société ivoirienne. De plus en plus, la médiocrité prend le pas sur le mérite, l’effort personnel. Les élèves se refusent aujourd’hui à travailler privilégiant la combine, la tricherie, encouragés d’ailleurs par des parents qui n’hésitent pas à intervenir auprès des enseignants, des éducateurs pour favoriser leurs rejetons. […] Enfin, l’école ivoirienne agonise parce que ses enseignants ne se retrouvent plus. Et là, notre propos se cantonnera à la pédagogie. Aujourd’hui, les professeurs des lycées et collèges, ceux des facultés sont débordés par le flot d’élèves dans les classes et amphithéâtres. Très peu parmi eux parviennent à reconnaître leurs élèves dans la rue. Il leur est demandé d’appliquer la pédagogie des grands ensembles. […] Hélène KONE, « Fraternité Matin n°8997 du 22-02-1998». - (1) prérogative : du fait de son privilège, de son pouvoir d’aîné, de ses avantages. - (2) salutations déférentes : salutations respectueuses. - (3) un ton péremptoire : un ton décisif, tranchant, sans réplique. - (4) renchérit : ajouta l’assemblée, en accord avec le Vieux Demba. - (5) boubou gris élimé : boubou gris usé à force de le porter. - (6) émissaires éconduits : émissaires renvoyés, mis à la porte avec plus ou moins de respect. 1- Identifie la tonalité dominante dans ce texte. 2- Relève quelques procédés caractéristiques de cette tonalité. 3- Analyser la fonction de cette tonalité selon le sens du texte. 5 Groupement de Texte Introduction au GT Situation d’apprentissage : Le Salon International du Livre d’Abidjan (SILA) donne l’occasion aux élèves de la Première A/B/C/D/E/F du collège/lycée… de découvrir les œuvres de quelques écrivains de la même époque dans lesquelles une thématique littéraire commune est traitée. Pour enrichir leurs connaissances, cinq passages de ces différentes œuvres ont été retenus pour constituer le Groupement de Textes (GT) suivant. Les élèves s’organisent pour introduire son étude, en construire le sens et la conclure. Durée : 01 heure Résultat de la recherche ANNEXE n° 2 1-Louis-Fernand Céline a- Biographie A l’Etat civil, il se nomme Louis Ferdinand Destouches. Il est né le 27 mai 1894 à Courbevoie, en France, d’un père normand et d’une mère bretonne. A 18 ans, Céline s’engage dans l’armée française le 28 septembre 1912. Il rejoint alors le 12ème régiment de cuirassiers à Rambouillet où il participe aux premiers combats de la Première Guerre Mondiale, en Flandre-Occidentale. Blessé au bras, il sera par la suite déclaré inapte. Il entame dès lors des études en médecine et se consacre à ses écrits jusqu’à sa mort, le 1er juillet 1961 à son domicile de Meudon, des suites d’une athérosclérose. b- Bibliographie Céline est un écrivain prolixe. Il a remporté le Prix Renaud en 1932 avec la publication de son œuvre Voyage au bout de la nuit. Il est l’auteur de : 10 Romans dont : *Voyage au bout de la nuit, éd. Denoël & Steele, Paris, 1932 *Mort à crédit, Denoël & Steele, Paris, 1936 *Rigodon, Gallimard, Paris, 1969 04 Pamphlets : *Méa Culpa, Denoël & Steele, Paris, 1936 *Bagatelles pour un massacre, Denoël & Steele, Paris, 1937 *L’Ecole des cadavres, Denoël, Paris, 1938 *Les Beaux Draps, Nouvelles Editions françaises, Paris, 1941 01 Livre de médecine : *La Quinine en thérapeutique, Doin, Paris, 1925. 2-Henri Barbusse a-Biographie De son vrai nom Adrien Gustave Henri Barbusse, ce français est né le 17 mai 1873 à Asnières. Il est issu d’une famille protestante d’origine cévenole, près d’Alès. En 1914, il s’engage volontairement dans l’infanterie et réussit à rejoindre les troupes combattantes. Il intègre à cet effet le 231ème régiment d’infanterie avec lequel il participe aux combats en premières lignes jusqu’en 1916. Il meurt le 30 août 1935 à Moscou. 6 c- Bibliographie Barbusse fit très jeune ses premiers pas dans la littérature avec sa participation au concours de poésie de L’Echo de Paris de Catulle Mendès. Il est l’auteur de plusieurs œuvres littéraires dont : *Pleureuses, son 1er recueil de poèmes, publié en 1895 et réédité en 1920. *Les Suppliants en 1903 *L’enfer, 1908 ; *Le Feu, journal d’une escouade, publié en 1916. Cette œuvre lui permis de remporter le prix Goncourt . 3-André Malraux a- Biographie de l’auteur Georges André Malraux est né le 03 novembre 1901 dans le 18ème arrondissement de Paris. Il fréquente l’Ecole Supérieure de la rue Turbigo, puis le Lycée Condorcet à Paris où à 17 ans, il abandonne les études. Mais il poursuivra plus tard celles-ci en suivant des cours au musée Guimet et à l’Ecole du Louvre. A cette occasion, il fait la connaissance de plusieurs artistes qui lui serviront de sujet d’écriture. Dans les années 30, Malraux s’engage dans la lutte antifasciste avant d’intégrer uploads/Litterature/ modules-formation-contractuels-2019-franzais-2nd-cycle 1 .pdf

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