INTRODUCTION Chapitre 1 : Physiologie de la bouche Chapitre 2 : Physiologie d

INTRODUCTION Chapitre 1 : Physiologie de la bouche Chapitre 2 : Physiologie du pharynx Chapitre 3 : Physiologie de l’œsophage Chapitre 4 : Physiologie de l’estomac Chapitre 5 : Physiologie du pancréas et des voies biliaires Chapitre 6 : Physiologie de l’intestin Chapitre 7. Physiologie du foie ABSORPTION BUCCALE Elle est sans beaucoup d’importance physiologique. Néanmoins, on utilise parfois la voie sublinguale pour administrer certains médicaments afin d’éviter leur hydrolyse par le suc digestif. Chapitre II : TEMPS PHARYNGIEN Le passage du bol alimentaire dans le pharynx ne participe en rien à la digestion si ce n’est que le pharynx est le lieu de transit obligatoire du bol alimentaire pour passer de la bouche à l’œsophage. La déglutition est un mécanisme à la fois volontaire et réflexe. Grâce au mécanisme de déglutition, le bol alimentaire rejoint l’œsophage tandis que les voies aériennes supérieures sont transitoirement fermées. On observe plusieurs stades : Le déclenchement de la déglutition est volontaire : le bol alimentaire est comprimé puis poussé vers l’arrière par la langue contre le voile du palais. Les phénomènes qui suivent sont totalement réflexes et s’enchaînent de la manière suivante : élévation du voile du palais, qui se plaque contre la paroi postérieure du pharynx et obstrue le passage vers le nez ; contraction du voile du plancher buccal, qui entraîne une élévation du pharynx et de l’os hyoïde, ainsi qu’une fermeture de la glotte ; la respiration est suspendue ; les voies aériennes supérieures sont obstruées, le bol alimentaire poussé par la langue descend dans l’œsophage. Au cours du sommeil, il existe un mécanisme réflexe de déglutition. Des fibres nerveuses afférentes et efférentes coordonnent les diverses étapes de la déglutition. Le centre de la déglutition se trouve dans le bulbe rachidien. Chapitre III : LE TEMPS OESOPHAGIEN L’œsophage est un tube souple d’une longueur d’environ 30 cm chez l’adulte. Il transporte le bol alimentaire du pharynx jusqu’à l’estomac. Sur le plan histologique, l’œsophage possède une structure de base identique à celle qui existe tout le long du tube digestif. On trouve quatre tuniques superposées qui sont : la muqueuse : est constituée d’un épithélium pavimenteux stratifié en contact direct avec la lumière digestive et qui protège l’oesophage contre les aliments trop irritants. La sous-muqueuse : couche conjonctive dans laquelle passe des vaisseaux sanguins et lymphatiques dont les branches pénètrent dans la couche sus-jacente et dans la couche musculeuse sous-jacente. Elle contient également des glandes sécrétrices de mucus qui s’ouvrent dans la lumière de l’œsophage. Ce mucus recouvre l’épithélium oesophagien, le lubrifie et facilite ainsi la progression du bol alimentaire. La musculeuse : est constituée de deux couches musculaires, une couche interne à fibres circulaires et une couche externe à fibres longitudinales. Cette couche est constituée de fibres à striation transversales (à innervation végétative) dans le tiers supérieur de l’œsophage et des fibres lisses dans le tiers inférieur ; le tiers moyen assure la transition progressive entre les deux. Ces couches musculaires subissent un épaississement en haut et en bas, déterminant ainsi le sphincter supérieur et le sphincter inférieur de l’œsophage. Le sphincter inférieur de l’œsophage s’ouvre à l’arrivée du bol alimentaire et se ferme après son passage, empêchant ainsi un quelconque reflux. Entre les deux sphincters, dans la partie moyenne appelée vestibule, la progression du bol alimentaire se fait grâce aux mouvements péristaltiques de l’œsophage assurés par les fibres musculaires. Le péristaltisme est un ensemble d’ondes de contraction qui se propagent de proche en proche et se déplace vers l’extrémité distale. Le contenu du viscère est ainsi propulsé et atteint chaque fois un segment relâché dont le diamètre est augmenté. Ceci explique que la déglutition est un phénomène indépendant des lois de la pesanteur. Les ondes péristaltiques primaires et secondaires naissent respectivement à l’arrivée et au séjour du bol alimentaire dans l’œsophage. Leur vitesse de propagation est de 2 à 4cm par seconde. Tout l’œsophage est ainsi parcouru par le bol alimentaire en 10 secondes. Toute fois la durée du transit oesophagien varie selon la consistance des aliments. Il existe également une pression négative intra-oesophagienne qui contribue à faciliter le passage du bol alimentaire. Contrôle nerveux de la déglutition : Les zones réflexogènes sont le voile du palais et ses piliers antérieur et postérieur, la luette, la paroi postérieure et latérale du pharynx et l’épiglotte. Les fibres afférentes sont données par les nerfs glosso- pharyngien et laryngien. Le centre nerveux se trouve dans le bulbe au niveau du plancher du 4ème ventricule. Les fibres efférentes sont données par le nerf trijumeau, le facial, le grand hypoglosse et les 2 premières racines motrices cervicales. Le péristaltisme oesophagien est entretenu par le nerf vague et le sympathique est inhibiteur. Par contre, le sphincter du cardia est relâché par le vague et contracté par le nerf splanchnique. Chapitre V. TEMPS PANCREATIQUE ET BILIAIRE Les sécrétions pancréatique et biliaire sont respectivement le suc pancréatique et la bile. Elles jouent un rôle majeur dans la digestion des glucides, des lipides et des protéines présents dans le chyme à la sortie de l’estomac. 5.1. Les sécrétions pancréatiques Le pancréas est à la fois une glande endocrine et une glande exocrine ; pour cette raison elle est appelée glande amphicrine ou mixte. La fonction endocrine est exercée par les cellules des îlots de Langerhans tandis que la fonction endocrine est assurée par les cellules pyramidales. Pour la fonction exocrine, le pancréas possède plusieurs canaux excréteurs : le canal principal de Wirsung et le canal accessoire de Santorini. Ces canaux débouchent au niveau de la deuxième portion du duodénum dans l’ampoule de Vater. A ce même niveau débouche également le canal cholédoque qui apporte les sécrétions biliaires dans l’intestin grêle. L’ampoule de Vater s’ouvre dans le duodénum par le sphincter d’Oddi. 5.1.1. Composition du suc pancréatique Le pancréas produit environ 2 litres par jour du suc pancréatique de pH compris entre 8,2 et 8,3 et qui est composé de 98% d’eau et 2% des résidus secs tels : Les éléments minéraux : particulièrement les ions HCO3 - qui ont pour rôle de diminuer l’acidité du chyme qui sort de l’estomac ; aussi les SO4 2-, PO4 2-, Na+ et K+. Les enzymes digestives : ont une action sur les gros fragments glucidiques (polysaccharides), les gros fragments protéiques (polypeptides) et sur les lipides. On distingue par conséquent : Les enzymes pancréatiques protéolytiques qui sont : la trypsine : sécrétée sous une forme inactive le trypsinogène qui sera activé en trypsine par l’entérokinase qui est produite par la muqueuse duodénale. La chymotrypsine : également sécrétée sous forme inactive de chymotrypsinogène qui est également activée en chymotrypsine par l’entérokinase. La mise en activité de ces enzymes à la sortie du pancréas évite que les deux enzymes protéolytiques ne digèrent le pancréas lui- même. Les autres enzymes : la carboxypeptidase (sécrétée sous une forme inactive, la procarboxypeptidase, qui est activée par la trypsine), la nucléase, la nucléotidase, l’élastase, la collagénase. Les enzymes pancréatiques glycolytiques : ce sont : l’amylase pancréatique : qui scinde l’amidon et le glycogène en disaccharides. Elle est plus puissante que l’amylase salivaire. la maltase : qui hydrolyse le maltose ; la saccharase : responsable de l’hydrolyse du saccharose. Les enzymes pancréatiques lipolytiques : il s’agit : la lipase pancréatique ou stéapsine : dégrade les triglycérides ingérés en monoglycérides et en acides gras libres. Les graisses doivent d’abord être émulsionnées par l’action des sels biliaires. Les phospholipases A et B : qui hydrolysent les phospholipides en lécithine et en céphaline. La lécithase : enzyme spéciale qui hydrolyse les lipides contenant seulement la lécithine. NB : L’amylase et la lipase pancréatiques sont libérées sous leur forme active dans la lumière intestinale. Pour devenir performantes, elles nécessitent des éléments supplémentaires tels que des ions et des sels biliaires. 5.1.2. Contrôle de la sécrétion pancréatique Contrôle nerveux : La sécrétion pancréatique augmente dans les minutes qui suivent la prise des aliments par stimulation du nerf vague. Cette stimulation entraîne une sécrétion de petite quantité mais très riche en enzymes, appelée suc erbolique. La sécrétion commence 2 à 3 minutes après le repas, atteint son maximum en 2 à 3 heures et décroît pour cesser après 7 à 10 heures. Cette sécrétion est bloquée par l’administration de l’atropine (par blocage vagal). Contrôle hormonal : s’effectue par deux hormones : A. La sécrétine : a un PM de 5000 et est formée de 27a.a. Sa sécrétion est déclenchée par le pH bas et par la présence de lipides dans le chyme duodénal. Comme action : Elle agit directement sur les cellules acineuses pancréatiques et déclenche une sécrétion abondante riche en bicarbonate et en eau mais pauvre en enzymes, c’est le suc hydralatique. Elle stimule la sécrétion de la bile par le foie, c’est l’effet cholagogue ; Elle inhibe la sécrétion acide de l’estomac ; Elle stimule la sécrétion intestinale. B. La cholécystokinine : est constituée de 33 a.a. Elle est également produite par la muqueuse intestinale, déclenchée par un chyme riche en lipides. Comme action : Elle stimule la sécrétion pancréatique avec production d’un uploads/Litterature/ physio-digest.pdf

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