Les bienfaits de la lecture La lecture est d’une importance capitale parce que

Les bienfaits de la lecture La lecture est d’une importance capitale parce que c’est un moyen d’optimiser ses connaissances. La lecture joue un rôle crucial dans l’apprentissage linguistique et l’enrichissement des vocabulaires. Citations "Voyager c'est lire, lire c'est voyager" VICTOR HUGO Voyager à travers la lecture, est souvent en rapport avec les rêves. Si vous rêvez d’Australie, ce livre intitulé "TRACKS" de Robyn Davidson, 27 ans, alias la Camel Lady, débarque à Alice Springs avec cinq dollars en poche. Son rêve : apprivoiser et domestiquer des chameaux pour traverser, à pied et en solitaire, les deux milles sept cent kilomètres de désert et de bush de l’Australie-Occidentale. Indépendante, aventurière, battante, Robyn Davidson passe deux ans à préparer son projet… avant de quitter Alice Spring pour plonger dans la solitude, prête à tester ses limites et à réaliser son rêve. ire est une sensation semblable au rêve Présent physiquement à un endroit, immobile ; nos pensées, elles, nous emmènent ailleurs. Pendant la lecture, on ne se sent pas lire. Les secondes défilent alors plus vite, nous évoluons dans un autre espace-temps. L’instant file à toute vitesse, au gré des lignes de mots et des pages tournées. Ceux qui lisent appartiennent à un autre monde Lorsqu’on ne peut sortir de chez soi (#stayhome), les livres permettent de voyager, de s’évader, de s’ouvrir sur un espace infiniment plus vaste. Sans entraves. Une autre perspective ! Une fenêtre ouverte qui permet à notre esprit de nous y réfugier. Aujourd’hui, plus que jamais, nous avons besoin de nous changer les idées et d’inventer un autre monde. Les livres, collés au visage de ceux qui lisent, leur donne un deuxième nom, un titre, une nouvelle identité. Des vies qu’ils attendent, des villes qu’ils atteignent… Enfin. La lecture d’un roman permet aussi de voir le réel et de connaître le sens de notre vie et des vies de ceux qui nous entourent et que l’hébétude du quotidien nous masque. » (Jean Guitton.) II. Pourquoi et comment le roman doit-il reproduire la réalité et nous permettre de mieux comprendre la vie? LA LECTURE DE ROMANS A-T-ELLE, SELON VOUS, COMME FONCTION PRINCIPALE DE FAIRE RÊVER ET S’ÉVADER LE LECTEUR? Introduction [Amorce] Il est difficile de définir les fonctions du roman, genre aux formes multiples, de cerner ses rapports avec la réalité. [Problématique] Quelles sont les fonctions du roman ? [Annonce du plan] Nous faire échapper au réel [I] ? Nous ouvrir les yeux sur la vie [II] ? Dépassement de cette opposition apparente : les autres fonctions du roman [III]. I. Intérêt du roman qui nous fait « échapper à la réalité », le roman évasion 1. Le roman est fiction, donc évasion Le roman nous fait forcément échapper à la réalité car il est fiction. « C’est du roman », expression populaire qui veut dire : cela n’a rien de réel, c’est de la fantaisie. On attend d’un roman qu’il nous distraie de notre quotidien. L’espace de quelques heures, le roman joue le rôle d’écran entre le lecteur et la vraie vie. 2. Quels types d’évasion ? Par quels moyens le roman permet-il de s’évader ? Par le cadre spatiotemporel : romans historiques (un autre monde) : Ivanhoé, de Walter Scott ; Quatrevingt-treize, de Hugo ; Le Nom de la rose, d’Umberto Eco. Par le choix du héros : personnages hors du commun qui accomplissent des exploits ou qui ont des qualités extraordinaires et suscitent notre admiration : Le Comte de Monte-Cristo, de Dumas. Par l’intrigue : en plongeant le lecteur dans le suspense : les romans policiers où le lecteur devient enquêteur et essaie d’élucider le mystère. 3. Les modes de transformation de la réalité L’embellissement, qui fait rêver : romans sentimentaux « à l’eau de rose », qui suppriment toute notion de malheur, de contingences, et présentent une fin invariablement heureuse (rappelant les contes de fées). Ils nourrissent l’imaginaire d’illusions, « divertissent » au sens où l’entend Pascal (font oublier la réalité et peut-être la mort) [exemples]. La fantaisie : un monde où se passent des événements étranges : dans Les Fleurs bleues, Queneau mélange toutes les époques ; dans l’Écume des jours (Boris Vian), les animaux parlent, les objets s’animent, un nénuphar pousse dans la poitrine de Chloé. Le merveilleux, qui plonge le lecteur dans un monde irréel : romans fantastiques : œuvres de Tolkien, la saga Harry Potter ; science-fiction : Verne, Vingt Mille Lieues sous les mers. L’humour : Trois hommes dans un bateau, de Jérôme K. Jérôme… Conseil Les parties dans une dissertation ne doivent pas être juxtaposées, mais suivre un fil logique grâce aux transitions qui comportent une conclusion partielle de la partie précédente et une brève annonce de la suivante. [Transition] « Une des fonctions du roman est donc bien de satisfaire un désir, légitime, de rêve et d’évasion. Mais est-ce uniquement cela que les lecteurs recherchent dans le roman ? La lecture d’un roman permet aussi de voir le réel et de connaître le sens de notre vie et des vies de ceux qui nous entourent et que l’hébétude du quotidien nous masque. » (Jean Guitton.) II. Pourquoi et comment le roman doit-il reproduire la réalité et nous permettre de mieux comprendre la vie ? 1. Par sa nature même et par sa variété Le roman prend ses racines dans le réel : « Un roman, c’est un miroir qu’on promène le long d’un chemin » (Stendhal). La variété des expériences permet de « voir » les bons et les mauvais côtés de la vie. Balzac explique comment il compose ses personnages : « Souvent il est nécessaire de prendre plusieurs caractères semblables pour arriver à en composer un seul […]. La littérature se sert du procédé qu’emploie la peinture, qui […] prend les mains de tel modèle, le pied de tel autre, la poitrine à celui-ci, les épaules de celui-là. » (Avant-propos de La Comédie humaine.) Le roman se situe dans un cadre vaste et multiple et s’inscrit dans la durée : il présente un monde, une société tout entière. Il permet alors de comprendreet de critiquer les rouages de la société. 2. Par le choix des personnages et la multiplication des points de vue qui en découle Les personnages sont souvent des êtres communs (L’Enfant, de Vallès + autres exemples) que l’on pourrait rencontrer dans la vie. Cela permet l’identification : le lecteur se reconnaît dans les personnages (La Promesse de l’aube, de Romain Gary +autres exemples). Cela permet la multiplication des points de vue : à travers les personnages : le lecteur appréhende la vie par le regard d’un autre [exemples personnels] ; à travers le temps : le roman d’apprentissage (Le Rouge et le Noir, de Stendhal) ouvre les yeux du personnage mais aussi du lecteur qui comprend l’évolution du personnage. 3. Ainsi, le roman permet de mieux comprendre la vie. Mais de quelle vie s’agit-il ? D’abord de la nôtre : psychologie (émotions, sentiments, personnalité) ; tourments de l’amour (Le Rouge et le Noir, Madame Bovary, textes du corpus…), mais aussi rapports familiaux (Le Père Goriot, de Balzac…). Ainsi, pour le lecteur, la lecture d’un roman est recherche de soi-même. Mais aussi de celle de ceux qui sont différents de nous : les autres âges (regard sur les adultes, sur les personnes âgées…) ; les autres milieux (la mine dans Germinal, de Zola) ; les autres pays (Balzac et la petite tailleuse chinoise, de D. Sijie). Il permet de découvrir les complexités de l’âme humaine, de s’interroger et, ainsi, de mieux comprendre nos comportements et ceux des autres (L’Étranger, de Camus). Info Constituez-vous une « réserve » de citations d’auteurs en relation avec l’objet d’étude (ici, le roman), qui vous serviront d’arguments d’autorité pour vos dissertations ou votre entretien à l’oral. • Il permet aussi la réflexion philosophique sur la vie (La Peste, de Camus) ; comme l’affirme Zola, « toute l’opération consiste à prendre des faits dans la nature, puis à étudier le mécanisme des faits […] Au bout il y a la connaissance de l’homme […] dans son action individuelle et sociale ». III. Ces deux fonctions ne s’opposent pas nécessairement. D’autres fonctions ? 1. En échappant à la réalité, on l’éclaire ; quand on croit la reproduire, on s’en éloigne… En nous éloignant de la réalité, le roman ment mais nous fait voir plus vrai que le vrai : l’illusion, la fiction est au service de la réalité (« Le roman est l’art du mentir-vrai », Aragon). Exemple : Le Rouge et le Noir n’est pas la réalité, mais il a pour sous- titre « Chronique de 1830 ». Même un monde totalement fantaisiste nous « ouvre les yeux sur la vie » : par comparaison, notamment, avec notre vie. La dimension didactique du roman « irréaliste » : 1984, de George Orwell, est une sorte d’apologue qui éclaire notre société. Cependant, la déformation est inévitable : « On croit dire le vrai de sa vie, mais dès que l’on y réfléchit, on s’aperçoit que tout récit, même le plus intime, uploads/Litterature/ recherche-biblio 1 .pdf

  • 31
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager