ISSN 1112-5020 *** A An nn na al le es s d du u P Pa at tr ri im mo oi in ne e
ISSN 1112-5020 *** A An nn na al le es s d du u P Pa at tr ri im mo oi in ne e Revue académique annuelle en libre accès dédiée aux domaines du patrimoine et de l'interculturalité 02 02 2004 2004 Publication de l'Université de Mostaganem, Algérie © Annales du patrimoine, Université de Mostaganem (Algérie) A An nn na al le es s d du u P Pa at tr ri im mo oi in ne e Revue académique annuelle dédiée aux domaines du patrimoine Editée par l'Université de Mostaganem N N° ° 2 2, , S Se ep pt te em mb br re e 2004 2004 Annales du patrimoine, University of Mostaganem, Algeria N° 2, September 2004 Comité éditorial *** Directeur de la revue Mohammed Abbassa (Responsable de la rédaction) Comité consultatif Larbi Djeradi (Algérie) Slimane Achrati (Algérie) Abdelkader Henni (Algérie) Edgard Weber (France) Zacharias Siaflékis (Grèce) Mohamed Kada (Algérie) Mohamed Tehrichi (Algérie) Abdelkader Fidouh (Bahreïn) Hadj Dahmane (France) Amal Tahar Nusair (Jordanie) Correspondance Revue Annales du Patrimoine Faculté des Lettres et des Arts Université de Mostaganem Algérie Email annales@mail.com Site web http://annales.univ-mosta.dz Dépôt légal 1975-2004 ISSN 1112-5020 La revue paraît deux fois par an en papier et en ligne - 4 - Normes de publication Les auteurs doivent suivre les recommandations suivantes : 1) Titre de l'article. 2) Nom de l'auteur (prénom et nom). 3) Présentation de l'auteur (son titre, son affiliation et l'université de provenance). 4) Résumé de l'article (15 lignes maximum). 5) Article (15 pages maximum, format A4). 6) Notes de fin de document (Nom de l'auteur : Titre, édition, lieu et date, tome, page). 7) Adresse de l'auteur (l'adresse devra comprendre les coordonnées postales et l'adresse électronique). 8) Le corps du texte doit être en Times 12, justifié et à simple interligne et des marges de 2.5 cm, document (doc ou rtf). 9) Les paragraphes doivent débuter par un alinéa de 1 cm. 10) Le texte ne doit comporter aucun caractère souligné, en gras ou en italique à l'exception des titres qui peuvent être en gras. Ces conditions peuvent faire l'objet d'amendements sans préavis de la part de la rédaction. Pour acheminer votre article, envoyez un message par email, avec le document en pièce jointe, au courriel de la revue. La rédaction se réserve le droit de supprimer ou de reformuler des expressions ou des phrases qui ne conviennent pas au style de publication de la revue. Il est à noter, que les articles sont classés simplement par ordre alphabétique des noms d'auteurs. Les opinions exprimées n’engagent que leurs auteurs. o Revue Annales du patrimoine, N° 2, 2004 ISSN 1112-5020 - 5 - Sommaire Le concept de wihdat el wujud chez Ibn Tophaïl et Moïse de Narbonne Abdelmadjid Aboura 7 La spiritualité aujourd'hui ou la voie du juste milieu Cheikh Khaled Bentounès 31 Altérité et dyade islamique Ghawthy Hadj Eddine Sari 43 Islâm Imân et Ihsân idéologème du roman dibien Dr Rachida Simon 57 Revue Annales du patrimoine Revue Annales du patrimoine, N° 2, 2004, pp. 7 - 29 ISSN 1112-5020 Publié le : 15/9/2004 aboura52@yahoo.fr © Université de Mostaganem, Algérie 2004 Le concept de wihdat el wujud chez Ibn Tophaïl et Moïse de Narbonne Abdelmadjid Aboura Université de Tiaret, Algérie Résumé : Nous allons essayer d'aborder la question de l'Altérité et de spiritualité levant quelques voiles sur cette question de l'Unité de l'existence vue sous l'angle de l'Altérité. Nous irons de la simple étymologie à la redéfinition de l'Altérité dans le domaine de la théosophie, puis dépassant le conflit Alter - Ego nous conclurons notre exposé sur la grande problématique de l'Altérité : repenser l'Altérité qui longtemps fut considérée de l'exclusivité des sciences anthropologiques. Mots-clés : altérité, soufisme, spiritualité, wihdat al wujud, Ibn Tophail. o The concept of wihdat el wujud by Ibn Tophaïl and Moïse de Narbonne Abdelmadjid Aboura University of Tiaret, Algeria Abstract: We will try to address the issue of Otherness and spirituality lifting some veils on this issue of the Unity of existence seen from the angle of Otherness. We will go from the simple etymology to the redefinition of Otherness in the field of theosophy, then going beyond the Alter - Ego conflict we will conclude our presentation on the great problematic of Otherness: rethinking the Otherness which has long been considered of the exclusivity of anthropological sciences. Keywords: otherness, Sufism, spirituality, wihdat al wujud, Ibn Tophail. o Aborder les concepts d'Altérité, d'identité et d'Alter n'est pas sans ambiguïté dans le domaine des spiritualités surtout que cette terminologie s'est forgée à la seule lumière des études anthropologiques. Nous ne connaissons pas encore des études qui ont investi ces concepts dans la théosophie musulmane mis à part Abdelmadjid Aboura - 8 - Revue Annales du patrimoine toutes les investigations sur le soufisme qui curieusement occupent de nos jours des espaces non négligeables. 1 - De l'étymologie au concept : Le sens classique et commun du terme altérité vient de son étymologie : autrui (lat.) altrui, de alter, l'autre "Autrui" est nom commun, mais utilisé comme un nom propre, sans article et toujours au singulier, à la manière d'un pronom. En disant autrui la langue distingue - parmi tous les êtres différents de nous - un être défini exclusivement par la propriété de ne pas être celui qui le désigne, tout en étant identique à lui. Ainsi "autrui" désigne-t-il quiconque est un autre moi que moi, un alter ego ! Autrui est ainsi pensé comme étant le même et un autre, le même que moi et un autre que moi, ayant un rapport de soi à soi, comme moi, sans être moi ! Cf. Levinas (1905 - 1995), pour ma part, l'Altérité que je conçois comme le concept opératoire définissant les rapports cognitifs sur l'horizontalité et la verticalité en quête ontologique et identitaire voire civilisationelle est admis dans le domaine de la théosophie musulmane (soufisme théologique) comme le pôle (-) par rapport au pôle (+) positivisant qui permet l'alternance et le dynamisme de la quête vers la vérité immuable et sans "alter-ego" donc vers Dieu : source contingente de l'altérité dans ses différents réceptacles (forme et substance) et aussi source originelle de sa propre unicité et unité dans/par l'être, l'homme archétype de l'essence même de la vérité gnostique. J'ai choisi de vous parler du contenu doctrinal de Hayy Ibn Yaqdhan car c'est l'exemple même du dialogue des religions, la preuve en est là, il a été traduit presque dans toutes les langues indo-européennes et lorsqu'un peuple possède cette volonté de traduire c'est qu'il cherche le dialogue et la coexistence ontologique. 2 - La première traduction hébraïque : Elle a été faite par un auteur anonyme au début du 13e siècle. Nous n'avons trouvé aucune indication sur ce traducteur, Le concept de wihdat el wujud chez Ibn Tophaïl et Moïse de Narbonne - 9 - N° 2, Septembre 2004 si ce n'est par l'intermédiaire du commentaire de Moïse de Narbonne fait sur cette même traduction. Les indices sur les conditions des penseurs juifs ouverts à la réflexion sur l'averroïsme nous sont donnés dans le commentaire de Moïse lorsqu'il dit dans son introduction : "Nous avions déjà promis ce commentaire de Hayy à la fin de notre explication de l'épître sur la possibilité de la conjonction avec l'intellect agent d'Averroès mais nous en fûmes empêchés par des vicissitudes et par d'autres sujets de la spéculation". Nous pouvons deviner le sort de ceux qui osaient se rallier à la pensée musulmane même lorsqu'il s'agissait de pures spéculations philosophiques : L'inquisition est un phénomène religieux qui n'épargne aucune religion soumise à la doxa de sa paroisse. 3 - La première traduction latine : Elle est de Pococke Edward (1671 et 1700), elle comporte les textes en arabe du récit de notre auteur sous le titre : "Philosophus auto-didactitus, sive epistola Abi jafar ebn thophaïl de haï ebn yaqdan, qwa ostenditur quomodo ex inferioum contemplative ad superirum notition ratio human asendere possit ex arabia in lingum latina versa ab edwardo pocockio". Cette traduction a été considérée comme très illisible puisqu'il fallait recourir à l'arabe pour comprendre le contenu. Selon Léon Gauthier, il la qualifie d'exacte, mais d'une fidélité "poussée jusqu'à la servilité". Nous pouvons là aussi deviner que Pococke voulait restituer le sens exact de l'œuvre en s'efforçant de se substituer à l'intuition extatique de notre auteur. 4 - La première traduction hollandaise : Elle fut réalisée à partir de la traduction de Pococke en 1672 sous ce titre : "Het Leeven Van Hai Ebn Yakdhan, in het Arabisch beschreven door Abu Jaafar ebn Thophaïl, en uit de latynsche overzettinge van Eduard Pocock, A. M., in het nederduitsch vertaald". (La seconde édition ajoute Door S.D.B). Concernant ces dernières initiales données à la fin de la Abdelmadjid Aboura - 10 - Revue Annales du patrimoine deuxième traduction, elles demeurent une énigme car lues de droite à gauche, elles désignent Benedict de Spinoza. A ce sujet Léon Gauthier nous apporte quelques explications. Le mot de cette énigme a été donné semble-t-il, par W. Meijer, uploads/Litterature/ revue-annales-du-patrimoine-numero-2.pdf
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- Publié le Oct 26, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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