Roger VIGNERON ELOHIM UNE AUTRE LECTURE DE LA BIBLE LA VAGUE A L’AME IL VAUT MI
Roger VIGNERON ELOHIM UNE AUTRE LECTURE DE LA BIBLE LA VAGUE A L’AME IL VAUT MIEUX SAVOIR... Oui, il vaut mieux savoir que le livre dans lequel vous entrez n‘est pas un ouvrage « religieux » au sens conformiste du terme. Certes, son sujet est la Bible, mais il propose une autre lecture des textes sacrés. Cette lecture se veut résolument libre, méthodique, réaliste, rationnelle, critique, positive. Elle relève, rassemble, compare et analyse des versets qui sont plus fantastiques les uns que les autres. Sous le nom de code ELOHIM, ces versets vraiment particuliers forment un étonnant dossier d’information, et les données ainsi mises en évidence ouvrent des perspectives insoupçonnées sur les grands mystères. En marge des idées reçues, c’est, pour le moins, une sérieuse base de réflexion. I LES NOMS PROPRES, ET LES AUTRES... C alez-vous dans le fauteuil de vos certitudes. Bouclez la ceinture de vos convictions. Nous allons décoller. Destination : vertige... Vous occupez le centre d’une sphère dont les limites sont incon- nues. Dans toutes les directions. Peut-être même n’a-t-elle pas de limites... Si vous vous déplacez, c’est toujours le centre de la sphère qui, avec vous, se déplace. Vous êtes le centre de l’univers. De votre univers. Du point unique, que vous êtes seul à occuper, tout ce que vous parvenez à connaître, existe. Ce que vous ne captez pas vous est totalement étranger. C’est un autre monde qui, pour vous, n’existe pas. En le découvrant peu à peu, vous constatez cependant que cet autre monde a, et avait, une existence propre qui n’est pas limitée à ce que vous en connaissiez. Votre univers s’élargit et se complète à mesure que vous rompez les inerties, que vous brisez les carcans, que 10 vous assimilez tout ce qui se présente à votre portée. Vous êtes un collecteur d’informations, une mémoire active, connectée sur la réalité par cinq sens, une mémoire intelligente qui s’enrichit par analyse et synthèse. Vous êtes l’observateur-enregistreur d’un univers qui ne semble fonctionner que pour s’offrir à vous seul. Mieux encore : au fur et à mesure que vous progressez dans la connaissance de votre univers, celui-ci vous forme. Dans ce travail de tous les instants, vous avez même la faculté de modifier certaines structures de votre univers. Des structures relativement infimes, il est vrai... En définitive, par ce que vous savez, et par ce que vous faites, vous êtes, et vous devenez toujours plus précisément, la quintessence de l’univers dont vous occupez le centre. Dans ces conditions, qui font de vous un être unique et irremplaçable, pourquoi ne vous sentiriez-vous pas Dieu ? Allons, reconnaissez que, d’une certaine manière, et jusqu’à un certain point, vous êtes, au moins par la pensée, votre propre Dieu. C’est humain... Ah ! Certes, dans ce domaine, il y a de la concurrence ! Déjà par le fait de tous les autres vivants, dont les univers personnels, bâtis chacun avec les mêmes matériaux et sur le même modèle, s’imbriquent avec le vôtre. Et puis, surtout, par le fait de la cause première et de la fin dernière de votre existence, comme de celle de l’univers qui vous est prêté : Dieu. L’Autre... L’énigme majeure. La seule énigme qui vaille la peine de longues et difficiles investigations. Il n’est pas interdit d’en tenter l’approche sous un angle d’attaque audacieux. L’esprit clair, l’œil vif, la respiration calme, le cœur bien accroché, vous êtes prêt ? Alors, allons-y. Top ! C’est parti... L’embarras du choix Premières turbulences. Plongeon dans un trou noir. Nous entrons dans l’épaisseur d’un surprenant postulat : « Dieu n’est pas le créateur des cieux et de la terre ». 12 par rapport aux autres et tire la couverture à soi en prétendant être la meilleure. Chacune des quatorze versions présente, avec les autres, même au sein d’une confession religieuse commune, des différences souvent considérables, non pas sur des détails ou des nuances (par l’emploi des synonymes), mais sur des points importants qui entraînent des divergences théologiques. Nous allons bientôt véri- fier ces écarts troublants. Quatorze principales lectures françaises de la Bible, c’est beaucoup ! S’il faut en sélectionner une, il y a l’embarras du choix. S’il faut les comparer et en faire la synthèse, pour qu’elles se complètent au lieu de se contredire, c’est un travail de Bénédictin ! Travail ingrat, qui s’avère pourtant indispensable à une saine approche, et travail irritant, qui montre comment l’hébreu (pour l’Ancien Testa- ment) et le grec (pour le Nouveau Testament), langues très spécifiques des textes bibliques originaux, résistent aux traductions et autorisent de redoutables fantaisies. La lecture de la Bible transcrite en français est donc plus ou moins flottante et incertaine. Elle oblige au jeu aléatoire qui consiste à s’approcher de la vérité en traquant l’erreur. Bon courage ! Le code d’accès Dès le départ, on est confronté à ce problème-là, précisément à propos du “ Dieu créateur “. La Bible entre directement dans le vif de son sujet. Son troisième mot est le nom de l’entité centrale et capitale dont elle va abondamment relater les manifestations. Douze versions françaises sont d’accord pour dire que ce nom primordial est : DIEU. Mais la vraie Bible est écrite en hébreu, et c’est en hébreu qu’elle délivre son véritable message. A commencer par le nom autour duquel tout son message gravite et s’articule. Ce nom n’est pas DIEU. C’est ELOHIM. 13 Examinons le premier verset de la Bible. Pour l’intégrer, sans l’altérer, dans nos structures mentales, qui ne correspondent pas à celles de la culture hébraïque, il faut lui faire subir deux opérations simultanées : transcrire, en lettres latines, sa lecture phonétique, et inverser le sens de lecture droite-gauche en gauche-droite. Voilà ce que cela donne : « Bereshit bara Elohim et ha shamaïm vé et ha éretz » C’est encore de l’hébreu, mais il est occidentalisé dans la forme. En voici la traduction, par Dhorme : « Au commencement Elohim créa les cieux et la terre », et par Chouraqui : « Entête Elohîm créait les ciels et la terre »“. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le mot DIEU, que l’on trouve ici dans les autres versions, n’est pas la traduction du mot ELOHIM. Un nom propre ne se traduit d’ailleurs jamais. Enlever ELOHIM et le remplacer par DIEU n’est pas innocent. C’est un acte de désinformation ! En Droit, le nom est une appellation propre, un attribut incessible, imprescriptible et protégé, de la personnalité qu’il désigne et identifie. Dans douze versions françaises sur quatorze, l’entité agissante de la Bible est privée du droit, élémentaire et fondamental, d’être identifiée sous son véritable nom. Ce n’est pas correct. Mais ce qui l’est encore moins, c’est que le lecteur de l’une ou l’autre de ces douze versions est privé du droit, lui aussi élémentaire et fondamental, de connaître le véritable nom de l’entité à laquelle il s’intéresse. Il y a tromperie ! Est-ce vraiment si important et si grave ? Après tout, l’entité nommée ELOHIM par les rédacteurs hébreux de la Bible ne peut elle être valablement appelée DIEU par la grosse majorité des traducteurs français de cette même Bible ? Cela ne revient-il pas au même ? Sûrement pas ! Car les composants des noms hébreux sont toujours savamment dosés, d’une manière précise. Ils ont même des valeurs numériques. Ils constituent un code d’accès à la banque centrale de 14 données qu’est la Bible. Sans la bonne clef, la bonne serrure ne s’ouvre pas. Et l’on n’y comprend plus que ce que l’on préfère imaginer. On observe, là-dessus, avec étonnement, que le nom ELOHIM, qui est le plus important de la Bible, est le seul à être radicalement éjecté de la majorité des traductions françaises, alors que la multitude des autres personnages y gardent chacun son nom propre, à peine occidentalisé, dans certains cas, pour en faciliter la prononciation. Découvrons-nous, en cela, une manipulation dont l’énormité ne se justifierait que par un enjeu non moins considérable ? Nous y reviendrons. En attendant, voilà qui éclaire notre provocant postulat : « Dieu n’est pas le créateur des cieux et de la terre ».. Un postulat étant un principe premier indémontrable et non démontré, le nôtre cesse d’en être un, puisqu’il est démontré, du haut de son ancestrale autorité, par la vraie Bible. En effet, Dieu ne peut pas être le créateur, puisque ce créateur est Elohim. Cette fois, on sort du trou noir : le postulat initial de la Bible est correctement exprimé. Et, s’il reste un scandale, c’est de faire dire, à la Bible, autre chose que ce qu’elle dit. DIEU : un héritage de bric et de broc Le mot DIEU s’est glissé dans la langue française, au IX~ siècle, après avoir fait ses classes en latin. Il était issu d’une famille nombreuse dont le lointain ancêtre, DEI, remontait à une souche indo-européenne. De tout temps, l’ancêtre DEI a exprimé la lumière du soleil et les phénomènes naturels qui s’observent dans et sous le ciel. L’aîné de cette famille très ancienne est notre mot JOUR. Il s’est modelé uploads/Litterature/ roger-vigneron-elohim.pdf
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- Publié le Aoû 15, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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