Introduction : L’enseignement supérieur en Algérie  L'enseignement supérieur c

Introduction : L’enseignement supérieur en Algérie  L'enseignement supérieur comprend « tout type d'études, de formation à la recherche assurées au niveau postsecondaire par un établissement universitaire ou d'autres établissements d'enseignement agréés comme établissements d'enseignement supérieur par les autorités compétentes de l'État ». 1  L’organisation et la gestion de l'enseignement supérieur en Algérie est confiée au ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique Localisation Le ministère a son siège au cœur de l'ensemble universitaire autour du grand ensemble de l'ex- Université Alger au chemin Doudou Mokhtar à Ben Aknoun, Alger. De 1970 à 1986, le siège était situé à Sidi M'Hamed, alors 4e arrondissement de la ville d'Alger, à la rue Bachir Attar à la place de l'actuelle Maison de la presse Tahar Djaout. Par la suite il sera transféré à Ben Aknoun à la rue des frères Aïssou à la place de l'actuel ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels jusqu'au milieu des années 1990. Liste des ministres Les ministres de l'enseignement supérieur en Algérie ont vu plusieurs noms : 21 juin 1970 - 22 janvier 1984 : Ministres de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique 22 janvier 1984 - 9 septembre 1989 : Ministres de l'Enseignement supérieur II) APPROUCHE SECTORIELLE Introduction  présentation du secteur Stratégie et planification et les outilles de secteur Les Types de programme Les lois de finance  les acteurs de programmation de secteur 25 janvier 1990 - 22 février 1992 : Ministres des Universités 22 février 1992 - 19 juin 1992 : Ministres des Universités et de la Recherche Scientifique 15 avril 1994 - jusqu'à présent : Ministres de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique 1. Evolution des universités en Algérie  Suite à son indépendance l’Algérie ne comptait qu’une seule université celle d’Alger centre, créée le 30 septembre 1909 et représentant la première, université algérienne avec ses quatre facultés (la médecine, les lettres et sciences humaines, le droit et les sciences économiques et les sciences), et ses deux annexes, celle de Constantine et celle d’Oran. En 1972 l’Algérie comptait 3 universités Alger, Constantine, Oran, 10 ans après elle comptait 6 universités, 14 en 1992, 26 en 2002, 38 en 2012 et enfin 50 en 2019. 2. Le réseau universitaire algérien :  L’Etat algérien a déployé des investissements considérables dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique notamment pendant ces dernières décennies par l’amplification et la proposition massive de projets d’universités pratiquement dans toutes les wilayas du pays.  Un effort considérable a été consenti sur le plan quantitatif notamment dans le domaine de la ressource humaine ainsi que dans celui des infrastructures et des équipements et des œuvres universitaires. Le réseau universitaire couvre aujourd’hui tout le territoire national compte cent six (106) établissements d’enseignement supérieur répartis sur quarante-huit wilayas.  Ce réseau est constitué de cinquante (50) universités (J.O.R.A.D.P, 2003), treize (13) centres universitaires (J.O.R.A.D.P, 2005), vingt (20) écoles nationales supérieures et dix (10) écoles supérieures (J.O.R.A.D.P, 2016), onze (11) écoles normales supérieures et trois (03) annexes. Dès lors un nouveau paysage universitaire se dresse et prend forme, (voir carte ci-dessous) l’idée consiste à renforcer les liens entre la recherche et l’enseignement, entre les établissements et leur environnement, entre les activités de formation et les pratiques professionnelles. 3. Changements et planification du développement de l’Université :  Dans le prolongement de la réflexion nous avons constaté que plusieurs universités se sont succédé dans le tissu urbain métropolitain constantinois, après réflexion nous pensons qu’il faut essayer de comprendre la manière dont les universités s’y prennent pour comprendre les leçons du territoire universitaire.  Qu’est-ce que l’université ? Quels sont les changements importants qu’il faut envisager pour développer les universités ? Si l’on s’attarde un peu sur la première question, nous nous rendons compte que l’université peine à évoluer, suite aux vieilles traditions, jouant un rôle important dans la vie et le développement des universités. Elles causent réellement leur inertie.  Le développement dans les universités concerne souvent une simple croissance quantitative, sans changements qualitatifs dans les activités de l’université et c’est ce qui pose généralement problème. Dès lors on se pose la question : quelles sont les tendances et les changements les plus importants dont il faut tenir compte dans la planification du développement universitaire ?  Pour classifier ces changements nous allons nous appuyer sur les travaux du séminaire de l’IIPE intitulé « La planification du développement des universités I, les changements sont classés en trois groupes distincts (Onushkin, 1971):  Changements extérieurs à l’université qui reflètent la complexité croissante de l’environnement socio-économique, la révolution scientifique et technologique qui provoque des changements de structure, la dynamique et le taux de croissance de l’industrie et de l’agriculture, l’apparition de nouveaux champs de croissance, un accroissement rapide du volume de l’information scientifique et technologique, la rapidité avec laquelle les informations circulent, le développement des moyens de communication, l’accroissement de la demande en ce qui concerne l’enseignement supérieur, la nécessité de découvrir et de développer de nouveaux talents, pour arriver à suivre le rythme accéléré du progrès scientifique et technologique qui exige des personnes compétentes capables de développer et d’élargir les connaissances.  Changements intérieurs qui reflètent la complication de la vie intérieure de l’université, du fait qu’elle a assumé de nouvelles tâches qui répondent aux nouvelles nécessités, aux nouveaux intérêts et aux nouvelles demandes : Le développement de nouvelles disciplines d’enseignements et de nouveaux champs de formation, les changements dans la composition sociale du corps étudiants, dans l’attitude de l’étudiant vis-à-vis de l’éducation et de la société, les changements des niveaux de l’éducation générale et de la culture des étudiants, le développement et l’emploi de nouveaux matériaux de plus en plus compliqués, de nouvelles méthodes et de nouveaux moyens technologiques pour la formation et la recherche, la complexité croissante de la structure universitaire et le processus de direction. Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique algérien celui-ci dispose de plusieurs directions et services. Il est composé d’un secrétaire général, d’un cabinet, d’inspections et de structures centrales. Ces structures centrales sont structurées autour de 9 directions, régies par le décret exécutif n°14-22 du 23 janvier 2014. Trois directions sont plus spécifiquement dédiées au suivi de l’enseignement supérieur. La Conférence Nationale des Universités (CNU) qui a pour mission d’assurer la concertation, la coordination et l’évaluation des activités du réseau de l’enseignement supérieur. Elle est présidée par le ministre ou son représentant, assisté d’un bureau composé des présidents des 3 conférences régionales (Centre, Est et Ouest). La CNU est chargée d’émettre des avis notamment sur l’évolution de la carte nationale des formations supérieures et la régulation des effectifs de titulaires du baccalauréat et des besoins qui en découlent. Les conférences régionales sont composées des recteurs de chacune des trois zones du pays. Depuis peu, les grandes écoles sont également organisées en Conférence des grandes écoles avec un représentant national. La gouvernance des universités algériennes semble avoir connu de nombreux changements, souvent liés à des crises économiques et/ou politiques. Le système d’enseignement supérieur, pris dans sa globalité, se distingue par un haut niveau de centralisation. Celle- ci se manifeste notamment par l’implication de l’Etat à tous les niveaux, la participation du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche dans tous les conseils d’administration des universités. Les recteurs des universités et les directeurs des écoles supérieures : sont nommés par décret présidentiel. Les membres des instances internes aux universités ne participent pas au choix (contrairement à certaines universités européennes). Ils sont en général issus du monde académique mais peuvent ne pas être des membres de l’université. La durée du mandat n’est pas, sauf exception, limitée dans le temps. Des vice-recteurs (et des directeurs-adjoints pour les écoles supérieures), pour assister le recteur ou les directeurs, sont également nommés sur des thématiques précises (exemple : chargé de la formation supérieure du premier et deuxième cycle, de la formation continue, de la recherche scientifique et de la formation en post-graduation, du développement, la prospective et l’orientation, des relations extérieures, de la coopération, de la communication et des manifestations scientifiques…). Le Rectorat, qui fonctionne sous l’autorité du Recteur de l’Université, est l’organe directeur de celle-ci. Le Recteur est assisté dans ses fonctions par quatre Vice- Recteurs, un Secrétaire Général, et par le Responsable de la Bibliothèque Centrale de l’Université. Les Vice-recteurs sont respectivement en charge de : - La formation supérieure de graduation, la formation continue et les diplômes - La formation supérieure de post-graduation, l’habilitation universitaire et la recherche scientifique - Les relations extérieures, la coopération, l’animation, la communication et les manifestations scientifiques - Le développement, la prospective et l’orientation. Au niveau des facultés, les doyens sont également nommés par le gouvernement à la fois pour les universités (facultés) mais aussi pour les centres universitaires. Les doyens doivent être impérativement issus du monde de l’enseignement supérieur. La durée du mandat est rarement inférieure à 4 années. Concernant l’organe principal de décision au sein des universités, en l’occurrence le conseil d’administration, une partie des administrateurs sont nommés par le uploads/Litterature/ sectorielle.pdf

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