Insertion d’un passage descriptif à l’intérieur d’un texte narratif Un peu de t
Insertion d’un passage descriptif à l’intérieur d’un texte narratif Un peu de théorie à lire absolument avant de commencer : Nous insérons souvent un passage descriptif à l’intérieur d’un texte narratif pour embellir l’histoire ou donner plus de détails sur, par exemple, un personnage (nous parlerons à ce moment-là de portrait), un lieu, un édifice, un événement, etc. Lorsque nous commençons à lire un passage descriptif à l’intérieur du roman que nous lisons, c’est comme si le personnage du roman (ou le lecteur) s’arrêtait et contemplait la scène. Le temps semble s’arrêter pour laisser place à la description. Le temps des verbes descriptifs est souvent à l’imparfait, mais quelquefois aussi au présent. Voilà pour l’aspect théorique. Maintenant, observe bien les deux textes qui sont dans l’annexe I de ce document (plus loin dans ces pages…). Le premier texte est vierge et le deuxième, qui est le même que le premier, diffère par son passage descriptif surligné en jaune. Cela te donne un bon exemple de passage descriptif. Dans l’annexe II, il y a un autre exemple d’identification d’un passage descriptif. Aussi, exerce-toi avec l’annexe III. T u dois lire les trois paragraphes et identifier le ou lesquels est (sont) une action Exercice préparé par madame Isabelle Bailey et le ou lesquels est (sont) une description. La réponse est sur la page suivante de l’annexe III. Finalement, tu dois faire comme l’exemple de l’annexe I, c’est-à-dire que tu dois trouver un extrait de roman sur l’Internet que tu laisseras vierge et dans un autre fichier, tu recopies ce même texte, mais en y surlignant un passage descriptif. Voici les étapes à suivre : 1. Rends-toi à une des adresses ci-dessous sur Internet. Adresses à consulter afin d’aller y chercher un extrait : http://www.noosfere.com/heberg/rcw/extraits.htm http://decobed.club.fr/cinqsemaines.html http://platea.pntic.mec.es/cvera/hotpot/verne.htm http://www.francite.net/education/lecture/page76.html 2. Choisis un extrait (pas trop long) de texte en t’assurant qu’il comporte bien une description et copie ce texte dans un fichier Word que tu nommeras nomdefamille1. Ex. : bailey1 Il est important que tu écrives au haut de la page le titre, l’auteur et le chapitre de l’extrait choisi. Exercice préparé par madame Isabelle Bailey 3. Recopie ce même texte dans un autre fichier Word que tu nommeras nomdefamille2. Ex. : bailey2 et surligne en jaune la ou les parties de texte qui serait une description. 4. Fin de l’exercice Exercice préparé par madame Isabelle Bailey ANNEXE I 20000 lieues sous les mers Jules Verne A six heures du matin - 8 janvier je remontai sur la plate-forme. Les ombres du matin se levaient. L'île montra bientôt, à travers les brumes dissipées, ses plages d'abord, ses sommets ensuite. Les indigènes étaient toujours là, plus nombreux que la veille - cinq ou six cents peut-être. Quelques-uns, profitant de la marée basse, s'étaient avancés sur les têtes de coraux, à moins de deux encablures du Nautilus. Je les distinguai facilement. C'étaient bien de véritables Papouas, à taille athlétique, hommes de belle race, au front large et élevé, au nez gros mais non épaté, aux dents blanches. Leur chevelure laineuse, teinte en rouge, tranchait sur un corps, noir et luisant comme celui des Nubiens. Au lobe de leur oreille, coupé et distendu, pendaient des chapelets en os. Ces sauvages étaient généralement nus. Parmi eux, je remarquai quelques femmes, habillées, des hanches au genou, d'une véritable crinoline d'herbes que soutenait une ceinture végétale. Certains chefs avaient orné leur cou d'un croissant et de colliers de verroteries rouges et blanches. Presque tous, armés d'arcs, de flèches et de boucliers, portaient à leur épaule une sorte de filet contenant ces pierres arrondies que leur fronde lance avec adresse. Un de ces chefs, assez rapproché du Nautilus, l'examinait avec attention. Ce devait être un " mado " de haut rang, car il se drapait dans une natte en feuilles de bananiers, dentelée sur ses bords et relevée d'éclatantes couleurs. J'aurais pu facilement abattre cet indigène, qui se trouvait à petite portée ; mais je crus qu'il valait mieux attendre des démonstrations véritablement hostiles. Entre Européens et sauvages, il convient que les Européens ripostent et n'attaquent pas. Pendant tout le temps de la marée basse, ces indigènes rôdèrent près du Nautilus, mais ils ne se montrèrent pas bruyants. Je les entendais répéter fréquemment le mot " assai ", et à leurs gestes je compris qu'ils m'invitaient à aller à terre, invitation que je crus devoir décliner. Exercice préparé par madame Isabelle Bailey 20000 lieues sous les mers Jules Verne A six heures du matin - 8 janvier je remontai sur la plate-forme. Les ombres du matin se levaient. L'île montra bientôt, à travers les brumes dissipées, ses plages d'abord, ses sommets ensuite. Les indigènes étaient toujours là, plus nombreux que la veille - cinq ou six cents peut-être. Quelques-uns, profitant de la marée basse, s'étaient avancés sur les têtes de coraux, à moins de deux encablures du Nautilus. Je les distinguai facilement. C'étaient bien de véritables Papouas, à taille athlétique, hommes de belle race, au front large et élevé, au nez gros mais non épaté, aux dents blanches. Leur chevelure laineuse, teinte en rouge, tranchait sur un corps, noir et luisant comme celui des Nubiens. Au lobe de leur oreille, coupé et distendu, pendaient des chapelets en os. Ces sauvages étaient généralement nus. Parmi eux, je remarquai quelques femmes, habillées, des hanches au genou, d'une véritable crinoline d'herbes que soutenait une ceinture végétale. Certains chefs avaient orné leur cou d'un croissant et de colliers de verroteries rouges et blanches. Presque tous, armés d'arcs, de flèches et de boucliers, portaient à leur épaule une sorte de filet contenant ces pierres arrondies que leur fronde lance avec adresse. Un de ces chefs, assez rapproché du Nautilus, l'examinait avec attention. Ce devait être un " mado " de haut rang, car il se drapait dans une natte en feuilles de bananiers, dentelée sur ses bords et relevée d'éclatantes couleurs. J'aurais pu facilement abattre cet indigène, qui se trouvait à petite portée ; mais je crus qu'il valait mieux attendre des démonstrations véritablement hostiles. Entre Européens et sauvages, il convient que les Européens ripostent et n'attaquent pas. Pendant tout le temps de la marée basse, ces indigènes rôdèrent près du Nautilus, mais ils ne se montrèrent pas bruyants. Je les entendais répéter fréquemment le mot " assai ", et à leurs gestes je compris qu'ils m'invitaient à aller à terre, invitation que je crus devoir décliner. Exercice préparé par madame Isabelle Bailey ANNEXE II 20000 lieues sous les mers Jules Verne LE FLEUVE NOIR La portion du globe terrestre occupée par les eaux est évaluée à trois millions huit cent trente-deux milles cinq cent cinquante-huit myriamètres carrés, soit plus de trente-huit millions d'hectares. Cette masse liquide comprend deux milliards deux cent cinquante millions de milles cubes, et formerait une sphère d'un diamètre de soixante lieues dont le poids serait de trois quintillions de tonneaux. Et, pour comprendre ce nombre, il faut se dire que le quintillion est au milliard ce que le milliard est à l'unité, c'est-à-dire qu'il y a autant de milliards dans un quintillion que d'unités dans un milliard. Or, cette masse liquide, c'est à peu près la quantité d'eau que verseraient tous les fleuves de la terre pendant quarante mille ans. Durant les époques géologiques, à la période du feu succéda la période de l'eau. L'Océan fut d'abord universel. Puis, peu à peu, dans les temps siluriens, des sommets de montagnes apparurent, des îles émergèrent, disparurent sous des déluges partiels, se montrèrent à nouveau, se soudèrent. formèrent des continents et enfin les terres se fixèrent géographiquement telles que nous les voyons. Le solide avait conquis sur le liquide trente-sept millions six cent cinquante-sept milles carrés, soit douze mille neuf cent seize millions d'hectares. La configuration des continents permet de diviser les eaux en cinq grandes parties : l'Océan glacial arctique, l'Océan glacial antarctique, l'Océan indien, l'Océan atlantique, l'Océan pacifique. L'Océan pacifique s'étend du nord au sud entre les deux cercles polaires, et de l'ouest a l'est entre l'Asie et l'Amérique sur une étendue de cent quarante-cinq degrés en longitude. C'est la plus tranquille des mers ; ses courants sont larges et lents, ses marées médiocres, ses pluies abondantes. Tel était l'Océan que ma destinée m'appelait d'abord à parcourir dans les plus étranges conditions. " Monsieur le professeur, me dit le capitaine Nemo, nous allons, si vous le voulez bien, relever exactement notre position, et fixer le point de départ de ce voyage. Il est midi moins le quart. Je vais remonter à la surface des eaux. " Le capitaine pressa trois fois un timbre électrique. Les pompes commencèrent à chasser l'eau des réservoirs ; l'aiguille du manomètre marqua par les différentes pressions le mouvement ascensionnel du Nautilus, puis elle s'arrêta. " Nous sommes arrivés ", dit le capitaine. Exercice préparé par madame Isabelle Bailey Je me rendis à l'escalier central qui aboutissait à la plate-forme. Je gravis les marches de métal, et, par les panneaux ouverts, j'arrivai sur la partie supérieure du Nautilus. La plate-forme émergeait de quatre-vingts centimètres seulement. L'avant et uploads/Litterature/ theorieetexercicepassagedescriptif.pdf
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- Publié le Apv 04, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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