GENIE CIVIL (F4) TERMINALE METFIP / Soutien Pédagogique Page 1 PREFACE METFIP /

GENIE CIVIL (F4) TERMINALE METFIP / Soutien Pédagogique Page 1 PREFACE METFIP / Soutien Pédagogique Page 2 SOMMAIRE PREFACE ............................................................................................................. 1 FRANÇAIS ........................................................................................................... 3 ANGLAIS ........................................................................................................... 16 HISTOIRE GEOGRAPHIE & ECM .................................................................. 27 SCIENCES PHYSIQUES ................................................................................... 40 MATHEMATIQUES .......................................................................................... 49 TECHNOLOGIE ................................................................................................ 59 DESSIN DE CONSTRUCTION ........................................................................ 68 MÉCANIQUE (RDM) ........................................................................................ 75 METRE & ETUDE DE PRIX ............................................................................ 85 PROJET D’EXPLOITATION ............................................................................ 93 METFIP / Soutien Pédagogique Page 3 FRANÇAIS METFIP / Soutien Pédagogique Page 4 METFIP SUJET DE REVISION Classe(s) : Tles G-F SUJET N°1 Matière : FRANÇAIS Durée : 4 heures N.B. Le candidat traitera l’un de ces trois sujets au choix SUJET I : CONTRACTION DE TEXTE Texte : Le roman est une forme particulière du récit. Celui-ci est un phénomène qui dépasse considérablement le domaine de la littérature ; il est un des constituants de notre appréhension de la réalité. Jusqu’à notre mort et depuis que nous comprenons des paroles, nous sommes perpétuellement entourés de récits, dans notre famille tout d’abord, puis à l’école, puis à travers les rencontres et les lectures. Les autres, pour nous, ce n’est pas seulement ce que nous avons vu de nos yeux mais ce qu’ils nous ont raconté d’eux-mêmes, ou ce que d’autres nous en ont raconté, ce n’est pas seulement ceux que nous avons vus, mais tous ceux dont on nous a parlé. Ceci n’est pas seulement vrai des hommes, mais des choses mêmes, des lieux, par où je ne suis pas allé mais que l’on m’a décrit Ce récit dans lequel nous baignons prend les formes particulières les plus variées depuis la tradition familiale, les renseignements que l’on se donne à table sur ce qu’on fait le matin jusqu’à l’information journalistique ou l’ouvrage historique. Chacune de ces formes nous relie à un secteur particulier de la réalité. Tous ces récits véridiques ont un caractère en commun, c’est qu’ils sont toujours en principe vérifiables. Je dois pouvoir recouper ce que m’a dit un tel par des renseignements venus d’un autre informateur, et ceci indéfiniment ; sinon, je me retrouve devant une erreur ou une fiction. Au milieu de tous ces récits grâce auxquels se constitue en grande partie notre monde quotidien, il peut y en avoir qui sont délibérément inventés. Si pour éviter toute méprise, on donne aux événements racontés des caractéristiques qui les distinguent d’emblée de ceux auxquels nous avons l’habitude d’assister, nous nous trouvons devant une littérature fantastique, mythes, contes et cetera. Le romancier, lui, nous présente des événements quotidiens, il veut leur donner le plus possible l’apparence de la réalité, ce qui peut aller jusqu’à la mystification. Mais ce que nous raconte le romancier est invérifiable et, par conséquent, ce qu’il nous en dit doit suffire à lui donner cette apparence de réalité. Si je rencontre un ami et qu’il m’annonce une nouvelle surprenante pour emporter ma créance il a toujours la ressource de me dire que tels ou tels ont eux aussi été témoins, que je n’ai qu’à aller vérifier. Au contraire, à partir du moment où un écrivain met sur la couverture de son livre le mot roman, il déclare qu’il est vain de chercher ce genre de confirmation ; c’est parce qu’il en dit et par là seulement que les personnages doivent emporter la conviction, vivre, et cela même s’ils ont existé en fait. Imaginons que nous découvrions un épistolier du XIXe siècle déclarant à son correspondant qu’il a très bien connu le père Goriot, que celui-ci n’était pas du tout comme Balzac nous l’a METFIP / Soutien Pédagogique Page 5 peint, que, notamment, à telle et telle page, il y a de grossières erreurs ; cela n’aurait évidemment aucune importance pour nous. Le père Goriot est ce que Balzac nous en dit ; je peux estimer que Balzac se trompe dans ses jugements par rapport à son propre personnage, que celui-ci lui échappe, mais pour justifier mon attitude, il faudra que je m’appuie sur les phrases mêmes de son texte ; je ne pus invoquer d’autres témoins. MICHEL BUTOR, Essai sur le roman, 1992 QUESTIONS : 1/ Faites le résumé de ce texte 2/ Expliquer : a) délibérément inventé b) les personnages doivent emporter la conviction DISCUSSION : Dans quelle mesure le récit est-il parfois plus fascinant que la réalité, et en quel sens lui est-il parfois inférieur ? SUJET II : COMMENTAIRE COMPOSE Poème : Fonction du poète Peule ! Ecoutez le poète ! Ecoutez le rêveur sacré Dans votre nuit, sans lui complète Lui seul a le front éclairé. Des temps futurs perçant les ombres Lui seul distingue en leurs flancs sombres, Le germe qui n’est pas éclos. Homme, il est doux comme une femme. Dieu parle à voix basse à son âme Comme aux forêts et aux flots. C’est lui qui, malgré les épines, L’envie et la dérision Marche courbé dans vos ruines, Ramassant la tradition. De la tradition féconde Sort tout ce qui couvre le monde, Tout ce que le ciel peut bénir. Toute idée, humaine ou divine, Qui prend le passé pour racine A pour feuillage l’avenir. Victor HUGO, Les rayons et les ombres, 1840 Consigne : Sans dissocier le fond de la forme, vous rédigerez de ce poème un commentaire composé dans lequel vous étudierez les différentes fonctions assignées au poète. METFIP / Soutien Pédagogique Page 6 SUJET III : Dissertation Sujet : Commentez et discutez, en vous appuyant sur des exemples, cette réflexion de A. GOUHIER sur le théâtre : « La représentation n’est pas une sorte d’épisode qui s’ajoute à l’œuvre ; la représentation tient l’essence même du théâtre ; l’œuvre dramatique est faite pour être représentée : Cette intention la définit » METFIP / Soutien Pédagogique Page 7 METFIP SUJET DE REVISION Classe(s) : Tles G-F SUJET N°2 Matière : FRANÇAIS Durée : 4 heures N.B. Le candidat traitera l’un de ces trois sujets au choix SUJET 1 : CONTRACTION DE TEXTE Texte : L’essor des médias nous a mis face à l’un des problèmes éthiques les plus importants, celui de la vérité et du mensonge. Au moyen âge, le seul moyen de communication était la lettre. S’il mentait, le rédacteur de cette lettre trompait une personne précise. Puis Hitler a pu tromper quarante millions d’homme, Staline deux cent millions. Aujourd’hui, certains programmes de chaînes télévisées sont regardés par un milliard de personnes. Si un mensonge s’y glisse, il sera multiplié par un milliard. Le poids de l’abus sera donc incomparablement plus grave. C’est pourquoi il est extrêmement important que des processus de démocratisation prennent le dessus dans le monde. Car seule la démocratisation est en mesure de militer le champ d’action du mensonge… En ce début XXIème siècle, les hommes ont l’impression qu’ils sont destinés à vivre dans un monde déchiré par les guerres. C’est faux. Quatre-vingt-dix-neuf pour cent de l’humanité vit tant bien que mal, plutôt mal que bien, mais dans des conditions de paix. Sur notre planète, les lieux de conflits armés sont ponctuels. Ils s’élèvent à quelques dizaines, mais ce ne sont que des points. En observant le monde à travers le prisme des médias qui se concentrent sur ces points brûlants, nous avons l’impression que la guerre fait rage partout, que la mort et l’extermination règnent en maîtres. L’homme est très réceptif à la suggestion, et la force de suggestion des médias est énorme. La manipulation consciente est une autre sorte de manipulation. Aujourd’hui, les médias ont tendance à ne parler d’un événement que quand ils sont en mesure d’en expliquer les causes et d’y apporter toutes les réponses. Par exemple, la crise qui secoue le Kosovo dure depuis huit ans, mais on n’en parle pas, jusqu’au moment où on prendra une décision pour régler le problème. L’information n’existe pas tant qu’aucune réponse n’est apportée à la question concernant les causes de l’événement. Ryszard Kapuscinski, Autoportrait d’un reporter, Rééd. Flammation, coll. « Etonnants classiques » 2010. Questions 1) Faites le résumé de ce texte. (8pts) 2) Expliquez les mots en gras dans le texte. (2pts) 3) « L’homme est très réceptif à la suggestion […] des médias … » Expliquez. (1pt) SUJET 2 : COMMENTAIRE COMPOSE Les aveugles Contemple-les, mon âme ; ils sont vraiment affreux ! Pareils aux mannequins vaguement ridicules ; METFIP / Soutien Pédagogique Page 8 Terribles, singuliers comme les somnambules. Dardant on ne sait où leurs globes ténébreux. Leurs yeux, d’où la divine étincelle est partie. Comme s’ils regardaient au loin, restent levés Au ciel ; on ne les voit jamais vers les pavés Pencher rêveusement leur tête appesantie. Ils traversent ainsi le noir illimité Ce frère du silence éternel. Ô cité ! Pendant qu’autour de nous tu chantes, ris et beugles. Eprise du plaisir jusqu’à l’atrocité, Vois ! je me traîne aussi, plus qu’eux hébété, Je dis : que cherchent-ils au ciel, tous ces aveugles ? Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, 1857 Sous la forme d’un commentaire composé, vous étudierez ce poème de Baudelaire en montrant comment l’auteurprésente les aveugles et le poète dans la cité. SUJET 3 : DISSERTATION Un romancier uploads/Litterature/ tle-f4-ge-nie-civil-fascicules 1 .pdf

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