5 L’éducation Les principes – Les caractères - L’organisation – Les bourses d’é
5 L’éducation Les principes – Les caractères - L’organisation – Les bourses d’études - Les diplômes I. OBSERVEZ Regardez les images et discutez avec votre voisin (e) 1. Quelle est la tendance du succès au bac en France depuis 1997 ? 2. Comment est le rythme scolaire en France ? Faites une comparaison avec votre pays. Année Taux de réussite global 1995 73% 2000 78% 2005 80% 2010 86% 2015 87% 2019 89% II. DÉCOUVREZ L'enseignement joue dans un État moderne un rôle essentiel : il doit en effet préparer la jeunesse tout entière aux fonctions multiples de la société, donc être largement ouvert sur l'avenir. Mais en même temps il est l'héritier de toute une tradition qui, en France, remonte pour l'essentiel à la Révolution de 1789. 1. Les principes de l’enseignement en France L’école en France avait au, départ « la mission 4e constituer et de maintenir l’unité nationale, en délivrant à tous le même enseignement sans considération des origines sociale et géographique ». Les lois de Jules Ferry (1881-1882) ont fixé les grands principes de l’enseignement en France : L’enseignement public est gratuit L'enseignement préélémentaire et élémentaire public est gratuit depuis 1881 ; l'enseignement secondaire est devenu progressivement gratuit depuis 1933. Dans le primaire et les quatre premières années du secondaire, les manuels sont fournis gratuitement. Des bourses d’études et des aides diverses peuvent être octroyées aux élèves et aux étudiants. L’école est obligatoire de 6 à 16 ans L'obligation scolaire est imposée par la loi jusqu'à l'âge de 13 ans (1882), 14 ans (1936) et 16 ans (1959). L’enseignement public est laïc La laïcité est le principe de séparation entre la religion et l'école. Elle permet à une personne de choisir ou non une religion et de la pratiquer librement. La laïcité empêche l'État de privilégier une religion par rapport à une autre (pas de religion officielle, comme cela est le cas dans certains pays). En France, l’enseignement public est laïc à partir de 1905 où la loi de Séparation des Églises et de l’État est votée. Ainsi, l’école est neutre en matière de religion et de politique. Il n’y a pas l’intervention de l’Église dans l’éducation. Depuis cette date, les cours de religion sont interdits dans les écoles publiques. En 2004, la France a réaffirmé son attachement au modèle laïque et républicain en interdisant aux jeunes gens de porter pendant les cours tout signe religieux ou politique «ostensible», c'est-à- dire qu'on met pour que les autres le voient. Pourtant, les cas de l’Alsace et de la Lorraine sont exceptionnels : aujourd’hui encore, une heure hebdomadaire et obligatoire d’enseignement religieux est dispensée dans les écoles, collèges et lycées publiques. Actuellement, en France, à côté des écoles publiques existent des écoles privées qui sont en majorité catholiques. 2. Quelques caractères Liberté L'enseignement est un service public mais non un monopole d'État. A côté des écoles publiques existent des établissements d’enseignement privés qui peuvent être créés, sous certaines conditions, par des particuliers, des groupements, des institutions religieuses. Certains de ces établissements reçoivent une aide financière de l'État. Neutralité Dans les établissements publics, l'État assure aux enfants et aux adolescents la possibilité de recevoir un enseignement conforme à leurs aptitudes dans un égal - respect de toutes les croyances. Dans les établissements secondaires et les établissements primaires ayant un internat, instruction religieuse peut être donnée, à la demande des parents, en dehors des horaires officiels. Collation des grades Les grades et les diplômes ne sont accordés que par l'État. Toutefois certaines écoles techniques reconnues par l'État peuvent, sous certaines conditions, délivrer des diplômes. Une centralisation forte Le système éducatif relève principalement de l’État et donc du ministère de l’Éducation nationale. Le système éducatif est sous le contrôle de l’État qui nomme et paye les enseignants, détermine le programme, organise les concours et examens, délivre les diplômes jusqu’au baccalauréat. 3. Types d’écoles Il existe en France les deux types d'écoles : écoles publiques et écoles privées. Les établissements publics sont financés par l’État. Les établissements privés peuvent être créés, sous certaines conditions, par des particuliers, des groupements ou des institutions religieuses. L'État aide financièrement les écoles privées - même si elles sont religieuses - sous certaines conditions, pour laisser la liberté de choix aux parents, Environ 17 % de la population scolaire étaient scolarisés dans le privé. 4. L’organisation de l’enseignement ans IUT / STS UNIVERSITÉ ÉCOLE SPÉCIALISÉE GRANDE ÉCOLE 25 Doctorat (thèse) 24 23 22 Master Diplôme Grande École 21 20 Licence Diplôme d’études spécialisées 19 DUT ou BTS Prépa 2 18 Prépa 1 L’enseignement français se divise en différents niveaux : - Enseignement primaire : comporte 2 degrés : préélémentaire (non obligatoire» enfants de 2 à 5 ans) et élémentaire (obligatoire, enfants à partir de 6 ans, qui comprend les classes numérotées: cours préparatoire pendant un an (CP), cours élémentaire pendant deux ans (CEI, CE2), cours moyen pendant deux ans (CM1 et CM2). Les petits Français commencent l'école très jeune: à deux ans et demi, ils peuvent aller à l'école publique et gratuite. 100 % sont scolarisés à l'âge de trois ans enseignement supérieur - Enseignement secondaire comprend premier degré ou collège : 6e, 5e, 4e et 3e qui se termine par le Brevet de collège, secondaire du second degré ou lycée : seconde, première et terminale (soit enseignement général, technologique ou professionnel) qui se termine par l’examen du baccalauréat (le bac). Le lycée est le commencement d’une spécialisation. Un élève peut choisir d’aller dans un lycée professionnel où il prépare en 2 ans une spécialité professionnelle comme : CAP et BEP. Il peut aussi aller dans un lycée technologique qui débouche aussi sur un bac comme STT, STI. Ou il peut enfin entrer dans un lycée général. Le bac (baccalauréat) est un examen national, qui marque la fin des études secondaires (entre 17 et 20 ans). Il existe une grande variété de bacs: les bacs généraux (littéraire, économique et social ou scientifique) qui préparent aux études supérieures longues, les bacs technologiques qui permettent l'accès aux études supérieures courtes et les bacs professionnels qui conduisent directement à la vie active. Le taux de succès au bac augmente depuis 1995. Le taux de réussite dans les séries générales s'élève à 91,2 % en 2018 contre 79,7% en 2004. Certains pensent que cet examen est trop stressant et injuste. Mais les défenseurs du bac pensent que l'évaluation des candidats ne doit pas être faite par les professeurs qui les connaissent mais par des examinateurs extérieurs et qu'avec le contrôle continu la valeur du diplôme dépendrait trop du lycée. - Enseignement supérieur Après le baccalauréat, il y a plusieurs possibilités : suivre un cycle long dans les Universités, les Grandes Ecoles ou un cycle court dans les Instituts Universitaires de Technologie (IUT) pour ceux qui veulent entrer rapidement dans la vie active ou s’offrir un diplôme côté pour pouvoir poursuivre leurs études supérieures. Les universités La qualification minimum pour s’inscrire dans une université est le baccalauréat. On distingue trois types d'études universitaires : • Les études technologiques (dans les I.U.T) Les Instituts universitaires de technologie (IUT) font partie de l’université. Ils dispensent en deux ans une formation générale et technologique, sanctionnée par le Diplôme Universitaire de Technologie (D.U.T.). Ils délivrent des diplômes nationaux de premier niveau “BAC+2” (DUT : Diplôme universitaire de technologie) et “BAC+3” (Licence professionnelle) et offrent de nombreuses possibilités de poursuites d’études (Master, Ecoles d’ingénieurs). Il y a plus de 110 IUT en France qui accueillent 110000 étudiants dans 25 spécialités de l’industrie et des services : commerce, gestion, communication, informatique, biologie, chimie, électronique, génie civil, etc. • Les études universitaires générales. (dans les universités) Les universités générales formes des travailleurs de qualité dans les secteurs différents : Économie-gestion, Droit et sciences politiques, Sciences humaines et sociales, Sciences de l’ingénieur, Médecine, Sport (STAPS), Arts, Théologie, Lettres et langues… Depuis la rentrée 2004-2005, la réforme LMD (licence, master, doctorat) est appliquée dans les universités. La licence se fera en trois ans, le master (master 1 et master 2) en cinq ans et le doctorat en huit ans. L'université française a adopté le système européen pour faciliter une plus grande mobilité des étudiants : Les études sont organisées sur 2 semestres (2 x six mois) et chaque diplôme se compose de «crédits» capitalisables. Un étudiant peut ainsi commencer ses études à Paris, les continuer à Barcelone et les finir à Rome mais cette mobilité n'est possible qu'après La licence. Ainsi, un élève français peut s’inscrire dans n’importe quelle université européenne grâce à la réforme LMD. Après la formation en universités, on aura un diplôme universitaire (Licence, master, doctorat). Pourtant, ce diplôme ne garantit absolument pas un emploi. L’emploi, il faut le chercher et souvent passer un concours. En revanche, à la sortie des Grandes Écoles on est à peu près sûr de trouver un emploi. Ce sont des écoles où vont sortir les élites du pays. Grâce au programme Erasmus qui propose des séjours de trois mois à un an, la France est la championne des pays de l'Union européenne uploads/Litterature/ unite-5-leducation.pdf
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- Publié le Dec 10, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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