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HAL Id: tel-01752614 https://hal.univ-lorraine.fr/tel-01752614 Submitted on 29 Mar 2018 HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés. Enjeux et difficultés de l’introduction du contrôle de gestion : une étude de cas en PME Cindy Zawadzki To cite this version: Cindy Zawadzki. Enjeux et difficultés de l’introduction du contrôle de gestion : une étude de cas en PME. Gestion et management. Université Paul Verlaine - Metz, 2009. Français. ￿NNT : 2009METZ002D￿. ￿tel-01752614￿ AVERTISSEMENT Ce document est le fruit d'un long travail approuvé par le jury de soutenance et mis à disposition de l'ensemble de la communauté universitaire élargie. Il est soumis à la propriété intellectuelle de l'auteur. Ceci implique une obligation de citation et de référencement lors de l’utilisation de ce document. D'autre part, toute contrefaçon, plagiat, reproduction illicite encourt une poursuite pénale. Contact : ddoc-theses-contact@univ-lorraine.fr LIENS Code de la Propriété Intellectuelle. articles L 122. 4 Code de la Propriété Intellectuelle. articles L 335.2- L 335.10 http://www.cfcopies.com/V2/leg/leg_droi.php http://www.culture.gouv.fr/culture/infos-pratiques/droits/protection.htm Université Paul Verlaine – Metz Ecole Doctorale des Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion ENJEUX ET DIFFICULTES DE L’INTRODUCTION DU CONTROLE DE GESTION : UNE ETUDE DE CAS EN PME Cindy ZAWADZKI Thèse pour l’obtention du titre de Docteur ès Sciences de Gestion soutenue le 7 juillet 2009 JURY Directeur de thèse : François MEYSSONNIER Professeur à l’Université de Nantes Rapporteurs : Nicolas BERLAND Professeur à l’Université Paris-Dauphine Yves DUPUY Professeur à l’Université Montpellier 2 Suffragants : Guy SOLLE Professeur à l’Université Paul Verlaine-Metz Hubert TONDEUR Professeur à l’Université Lille 1 1 « L'université n'entend donner ni approbation, ni improbation aux opinions émises dans la thèse, ces opinions devant être considérées comme propres à leur auteur » 2 Remerciements Mes remerciements les plus sincères à mon directeur de thèse, François Meyssonnier, pour sa promptitude, sa disponibilité, son investissement, son soutien, ses conseils précieux et surtout son dynamisme intellectuel qui m’a convaincue de l’intérêt de la Recherche en gestion, Je tiens également à remercier les membres du jury de leur présence et leur exprime ma reconnaissance pour le temps qu’ils ont bien voulu accorder à la lecture de ma thèse, avec un remerciement particulier à Messieurs Nicolas Berland et Yves Dupuy, rapporteurs, Je remercie ensuite :  l’ensemble des professeurs des universités, maitres de conférences, ingénieurs de recherche et doctorants devant lesquels un état d’avancement de ma thèse a été présenté, dans le cadre de tutorats, de réunions de recherche du laboratoire CEREFIGE, de réunions COSI (contrôle, organisation et systèmes d’information encadrées par François Meyssonnier), qui m’ont offert des pistes de réflexion me permettant de poursuivre mon cheminement intellectuel,  le corps professoral de l’ESM-IAE de Metz où j’ai fait mes études universitaires pour m’avoir permis de vivre mes premières expériences d’enseignement, « de l’autre côté du bureau », en tant qu’ATER,  ma famille, et plus particulièrement mes parents pour leur soutien constant, leurs encouragements perpétuels et leur fierté dissimulée,  Thierry qui a supporté ce long parcours universitaire, envahissant parfois notre vie de couple et souvent nos week-ends,  mes amis et mon neveu Benjamin qui m’ont permis de me détacher de ma thèse, en me changeant les idées, à des moments où j’en avais réellement besoin, et plus particulièrement Sabrina, ma relectrice,  et enfin tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à cette thèse en m’offrant la possibilité de me réaliser autour de ce projet personnel (qui se transformera je l’espère en réussite professionnelle après ces quatre années de travail intense) 3 Sommaire INTRODUCTION...................................................................................................................... 4 PARTIE 1 : LA CONCEPTION DE LA RECHERCHE................................................... 11 CHAPITRE 1. LA PROBLEMATIQUE : LE PROCESSUS D’IMPLEMENTATION DU CONTROLE DE GESTION................................................................................................................................. 12 CHAPITRE 2. LA METHODOLOGIE : UNE RECHERCHE ACTION ....................................................... 46 CHAPITRE 3. LE CONTEXTE : LA PME ..................................................................................................... 70 PARTIE 2 : LA REALISATION DE LA RECHERCHE................................................ 100 CHAPITRE 4. LA PHASE D’INTERVENTION .......................................................................................... 100 CHAPITRE 5. EVOLUTION DU POSITIONNEMENT DU CHERCHEUR ET PHASE D’OBSERVATION ................................................................................................................................................ 133 PARTIE 3 : LES ENSEIGNEMENTS DE LA RECHERCHE....................................... 159 CHAPITRE 6. REFLEXIONS SUR L’INTRODUCTION DU CONTROLE DE GESTION ...................... 160 CHAPITRE 7. PRECONISATIONS POUR LA MISE EN PLACE D’UN SYSTEME DE PILOTAGE .... 189 CONCLUSION...................................................................................................................... 201 BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................. 207 ANNEXES ............................................................................................................................. 240 4 INTRODUCTION Introduction 5 Deux pensées principales s’opposent sur la vision de l’entreprise et de ses parties prenantes. Dans un courant de type contractualiste, le cœur de l’entreprise est constitué par les apporteurs de capitaux. L’objectif premier est de maximiser les profits, ce qui répond à l’attente des actionnaires (Friedman, 1970). Dans cette vision externe de l’entreprise, la performance repose sur la rémunération des actionnaires. Devant la prise en compte de façon de plus en plus importante des notions de développement durable et de responsabilité sociale, la théorie classique de la performance, basée sur une logique actionnariale, montre ses limites. Il devient nécessaire d’aborder l’entreprise sous un angle plus large que celui des actionnaires, comme le précisait déjà Ford en 1920 : « L’entreprise doit faire des profits sinon elle mourra. Mais si l’on tente de faire fonctionner une entreprise uniquement sur le profit alors elle mourra aussi car elle n’aura plus de raison d’être ». La théorie des parties prenantes semble combler ces limites sur ce point. Elle privilégie une vision plus élargie des intérêts que l’entreprise doit satisfaire dans son activité. Dans cette optique, la performance n’est plus seulement basée sur une vision externe en tant que satisfaction des actionnaires mais repose également sur la satisfaction en interne des acteurs directs de l’entreprise. On peut dire que cela revient à s’appuyer sur ce qui se passe en interne (les parties prenantes) pour satisfaire l’externe (les actionnaires). On peut cependant nuancer la théorie des parties prenantes en se référant à Boatright (1999) pour qui la satisfaction des parties prenantes (clients, salariés, etc.) n’est pas réellement un objectif mais plutôt une contrainte, le but réel n’étant que de satisfaire les actionnaires à travers la maximisation du profit. On s’intéresserait alors à la satisfaction des stakeholders de l’entreprise uniquement car ils permettraient in fine de mieux satisfaire les shareholders en leur offrant une rémunération par les dividendes plus importante. Même si la notion de responsabilité sociale demeure une préoccupation majeure, les dirigeants doivent, dans le contexte actuel et face à la contrainte de rentabilité à laquelle ils sont confrontés, s’engager dans un véritable pilotage de leur entreprise d’où la place primordiale allouée au contrôle de gestion. Le travail de recherche présenté dans cette thèse s’intéresse au processus d’implémentation du contrôle de gestion dans des entreprises qui en étaient jusqu’alors dépourvues. Dans un premier temps, des mécanismes agissent soit au niveau comportemental soit au niveau cognitif pour réguler le fonctionnement de l’entreprise. La coordination des comportements repose à l’origine principalement sur un management de type clanique, où par socialisation, on aligne les intérêts des individus avec ceux de l’organisation (Langevin et Naro, 2003) ou combiné avec une supervision panoptique (Bentham, 1787, 1791 a et b) dans Introduction 6 lequel les salariés ont toujours l’impression d’être surveillés et orientent donc leur comportement dans la direction attendue. C’est notamment le cas dans les structures simples fondées sur la confiance et le contrôle direct. Sous un angle cognitif, les conventions sont également la réponse au besoin de coordination dans une entreprise au fonctionnement informel, puisque les individus se réfèrent à la convention en place pour orienter leurs comportements. Toutefois, certains évènements intervenant en interne, au sein de l’entreprise (croissance, remplacement des dirigeants, etc.) ou des facteurs externes (contraintes réglementaires, intensité concurrentielle par exemple) mettent à jour les limites d’une telle organisation à la régulation largement informelle. On va alors devoir formaliser le fonctionnement de l’entreprise et développer l’instrumentation par la mise en place de dispositifs de gestion. En effet, avant de connaître un fonctionnement stabilisé, les entreprises passent par des modifications majeures dans leur gestion interne. Une des étapes clés dans leur développement est le processus au cours duquel elles abandonnent leur fonctionnement basé sur des leviers informels de contrôle organisationnel au profit d’un système formel de contrôle de gestion reposant sur un système de pilotage global et cohérent. C’est cette formalisation du fonctionnement de l’entreprise et son instrumentation que nous allons étudier, en analysant le processus d’implémentation du contrôle de gestion. L’instrumentation de la gestion est au cœur de notre étude et nous étudierons, parmi les différents types de contrôle de gestion, celui pour lequel opter (contrôle interactif ou diagnostic). Les approches purement techniques, instrumentales et rationnelles qui décrivent l’entreprise de façon mécanique, négligeant le rôle des salariés sont laissées de côté. Nous allons voir quel est l’impact sur les acteurs internes de l’introduction d’un système de contrôle formel dans une organisation uploads/Litterature/ zawadzki-cindy-dmz0902 1 .pdf

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