Les Nouvelles de la Boulangerie Pâtisserie Supplément Technique I.N.B.P. 15 jui
Les Nouvelles de la Boulangerie Pâtisserie Supplément Technique I.N.B.P. 15 juin 98 N°62 - Juin 98 Éditeur : S.O.T.A.L. Société d'Edition et de Publication "Les Talemeliers" Directeur de la publication :Jean CABUT N°CPPAP :57846 Imprimeur : La Loupe Quebecor SA 28240 La Loupe - A propos du mot diagnostic 3 - De la théorie à la pratique 3 - Vers quel type de conseiller se diriger ? 4 - Faire confiance au conseiller 4 n°62 sommaire Le diagnostic - Ce qu’il n’est pas 5 - Ce qu’il peut vous apporter en 10 points 6 - Les limites de l’autodiagnostic 6 - Présentation du questionnaire 6 L’autodiagnostic RÉDACTION INBP 150, boulevard de l'Europe BP 1032 76171 Rouen cedex Tél : 02 35 58 17 77 Fax : 02 35 58 17 86 Web :www.inbp.com E-mail :bal@inbp.com RESPONSABLE DE LA RÉDACTION Gérard BROCHOIRE ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO G é rard BROCHOIRE, Catherine STÉP H A N ABONNEMENTS S.O.T.A.L. 27, avenue d'Eylau 75782 PARIS cedex 16 Tél.01 53 70 16 25 - Identification de votre entreprise 7 - Production - Hygiène et sécurité 8 - Commercial - Marketing 10 - Ressources humaines - Organisation 12 - Gestion - Finance 13 Le questionnaire - Diagnostic global ou partiel 14 L’offre de l’I.N.B.P. - Les boulangers-pâtissiers témoignent 15 Témoignages Diagnostic d’entreprise A propos du mot diagnostic Si, transposé à l’entreprise, le mot diagnostic est rela- tivement récent, il fait depuis longtemps partie du monde médical. D’origine grecque, le même mot “diagnôsis” signifiait à la fois discernement, décision et diagnostic médical. Ainsi pouvait-on lire sur un manu s c rit datant de l’Egypte ancienne : “Si tu examines un homme qui pré - sente tel ou tel symptôme, alors tu diras à son sujet : il a ceci”. Le diagnostic médical vise à déterminer la nature d’une maladie. Pour cela, le médecin observe les symptômes, analyse, identifie les causes. Cela lui per- met d’adapter une thérapeutique visant à guérir le patient. Appliqué au domaine de la gestion des entreprises, le diagnostic est aussi un outil de décision, de direction. C’est une méthode d’analyse qui va permettre au diri- geant de faire à un moment donné le point, d’évaluer les forces et les faiblesses de son entreprise, son potentiel.Après avoir recueilli toutes les informations, il choisit une stratégie, se fixe des objectifs et hiérarchi- se les priorités d’actions. Faire le diagnostic de son entreprise revient donc à se poser de nombreuses questions dans les domaines aussi variés que la production, l’hygiène, la vente, le marketing, la comptabilité… et de trouver en cas de défaillance ou de sous-exploitation du potentiel des réponses adaptées. De la théorie à la pratique Un chef d’entreprise est par nature un homme pressé qui dispose de peu de temps. Le boulanger-pâtissier passe de nombreuses heures au fournil, au laboratoi- re, reçoit les représentants, organise le travail de son équipe, assure le remplacement d’un salarié malade... La liste est longue. Happé par ce flot d’activités, il lui reste peu de temps pour réfléchir sur la bonne marche de son entreprise et mettre en œuvre les moyens pour la rendre plus per- formante. Au bout de quelques années d’exercice, il est pourtant indispensable de marquer une pause et analyser avec attention les forces et les faiblesses de son entreprise, et ce quelle que soit sa santé financière. Pour gagner un temps précieux, il est bon de faire appel à des consultants extérieurs qui ont une bonne connaissance du marché de la boulangerie-pâtisserie et qui maîtrisent des outils de gestion tels que le dia- gnostic d’entreprise. Le diagnostic d’entreprise Les artisans sont confrontés à des dif - ficultés multiples, liées entre autres, à la complexité croissante de la régle - mentation, des techniques. Si l’on ajoute la concurrence âpre de ces der - nières années, on mesure l’ampleur du travail à fournir pour assurer la péren - nité de l’entreprise. En tant que diri - geant, l’artisan boulanger-pâtissier doit assumer de nombreuses fonc - tions : veiller à la qualité de la produc - tion, mettre en place une équipe per - formante à la vente, et de façon plus large être un bon gestionnaire. A ce titre, il existe des outils, des aides à la gestion, parmi lesquels figure le dia - gnostic d’entreprise. En quoi consiste- t-il ? Diagnostic d’entreprise Les termes de “consultants”, appelés aussi “auditeurs” font souvent peur et l’on affiche à leur égard beaucoup de méfiance. “Que viendrait faire chez moi un consultant ?” “C’est moi qui décide !” “Je n’ai de leçon à recevoir de per - sonne !” “Je me débrouille bien tout seul !” “C’est du temps perdu !” Ces premières réactions sont tout à fait compréhensibles, mais si le mot de consultant effraie, préférons-lui alors celui de conseiller qui semble mieux refléter la réalité. Un conseiller n’est en aucun cas un inquisiteur, un juge, un donneur de leçon ou un père fouettard prêt à distribuer coups et sanctions. Ce n’est pas une per- sonne envoyée par une quelconque administration de contrôle. Lorsqu’un boulanger fait appel à un conseiller pour qu’il établisse, par exemple, un diagnostic commercial, sa démarche reste tout à fait volontaire. C’est un point important qu’il convient de souligner. Même chose pour le conseiller en hygiène : il ne faut pas le confondre avec un inspecteur des services vétéri- naires ou un contrôleur de la DGCCRF qui en cas d’in- fraction infligeraient une amende. Vers quel type de conseiller se diriger ? Jusqu’à présent, il n’existait en France que des cabi- nets de conseil tenus par des généralistes qui ont sou- vent de bonnes connaissances théoriques sur la conduite d’une entreprise. Vous pouvez, à ce titre leur faire appel, mais, sans remettre en cause leurs com- pétences, sachez que leurs conseils resteront très généraux et leurs interventions, souvent très coû- teuses, n’apporteront pas systématiquement un plus à votre entreprise. Or, on attend du conseiller des résultats tangibles, une optimisation de la gestion de son entreprise, un déve- loppement de son chiffre d’affaires. Par ailleurs, nous vous invitons à la pru d e n c e, car les beaux parleurs ne sont pas toujours les plus efficaces ! On ne se tourne pas vers un conseiller pour palabrer et se perdre dans de longues conversations de salon : pour cela il y a la famille et les amis ! Soyez exigeants et avant de faire intervenir un généra- liste dans votre entreprise, assurez-vous au préalable de ses aptitudes. Demandez-lui des références et le cas échéant, contactez des personnes qui ont déjà eu recours à ses services. Une bonne façon d’écarter les malhonnêtes ! Attention enfin aux tarifs, qui peuvent être très variables d’un cabinet à l’autre. Mais en la matière, vous aurez le choix, car ces cabinets de conseil sont légion en France. Faire appel à des spécialistes qui connaissent vo t r e secteur est sans conteste la fo rmule la plus judicieuse. Ce sont des hommes de terrain avisés qui connaissent bien votre milieu, les contraintes et les difficultés de la profession, l’organisation générale d’une boulangerie- pâtisserie, le vocabulaire technique qui s’y rattache, la réglementation, les tendances du marché.Avec eux, la communication s’établira dans de bonnes conditions et leurs conseils n’en auront que plus de poids et de valeur. Faire confiance au conseiller Il faut considérer le conseiller comme un œil neuf, un observateur éclairé. Lorsqu’on travaille sans relâche à longueur d’année dans son entreprise, on ne voit plus les choses. Les habitudes et la routine aidant, il devient difficile de porter un jugement objectif sur sa propre entreprise. En faisant appel à une tierce personne, on se donne une chance supplémentaire d’optimiser son commerce. Prenons un exe m p l e. On connaît l’importance de l’im- plantation des produits pour provoquer les achats. E n plaçant à cet endroit vos pains spéciaux, êtes-vous sûr que vos clients les verront ? Vous avez créé un nouve l e n t r e m e t s. En ave z - vous info rmé votre clientèle ? Ne m é ri t e rait-il pas une meilleure place que celle que vo u s lui avez accordée dans votre vitrine pour assurer son lan - cement ? Votre magasin est-il judicieusement agencé ? Autodiagnostic Dans une boutique, chaque cm2 a son importance et rien ne doit être laissé au hasard. Dans cet exemple précis, il est du ressort du conseiller de vous aider à bien organiser vos surfaces de vente. Le conseiller a une grande expérience en la matière ; il connaît parfai- tement les comportements des consommateurs et les méthodes d’incitation à la dépense. Pour obtenir de bons résultats, il est nécessaire de faire confiance à votre interlocuteur. Et s’il semble vous harceler de questions, sachez que cela fait partie de ses fonctions car pour vous conseiller le plus justement possible, il se doit de bien connaître votre entreprise et l’équipe qui la fait vivre. Le recueil d’info rmations est pour lui un matériau indis- p e n s a ble à partir uploads/Management/ 62-le-diagnostic.pdf
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- Publié le Aoû 29, 2022
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