Service Départemental d’Incendie et de Secours de Maine-et-Loire ______________

Service Départemental d’Incendie et de Secours de Maine-et-Loire _______________________________ Document de base FMA : phénomènes thermiques G GR RO OU UP PE E D DE E T TR RA AV VA AI IL L Stratégie et Technique d’extinction des Incendies 24 février 2009 Version 1.1 Groupe de travail « Stratégie et Technique d’extinction des incendies » 2 Les éléments contenus dans ce document pourront être modifiés en fonction des travaux du groupe de travail. Les applications pratiques doivent faire l’objet d’un rappel théorique des phénomènes et des conduites à tenir. Il peut être utilisé le power point de la DDSC présenté à la FAE : Accidents Thermiques - Méthode Opérationnelles du CDT Michel PERSOGLIO. 1° Rappel sur les EPI : CHAQUE EQUIPIER SE CONTRÔLE ET CONTRÔLE SON VIS A VIS Cagoule de Protection et Casque de feu avec bavolet Veste d'Intervention Appareil Respiratoire Isolant Gants de Protection Sur pantalon d'Intervention Bottes (simples ou à lacets) Pour les personnels masculins et féminins, pas de sous-vêtements en textiles fusibles PORTER DES SOUS-VÊTEMENTS EN COTON Les gants se mettent par dessus - rapidité pour les enlever en cas de brûlure - facilité pour test de la porte si chaleur non perceptible avec le gant La veste d’intervention : - différence avec le cuir : ce qui nous protège c’est l’air dans la veste - principe de fonctionnement du textile : emmagasine la chaleur (attention capacité limitée puis la restitue) le cuir réfléchissait la chaleur ce qui induit que les personnels peuvent s’approcher plus près du foyer (augmentation du risque si défaillance de l’EPI) - pas de veste F1, pas de bijou (conducteur de chaleur) sous le textile (Recommandations chemise F1 manches baissées pour créer une 2ème couche d’air notamment sur les bras ou tee short inter respirant. - ouverture rapide de la fermeture éclaire en cas de besoin (hyperthermie, coup de chaleur, brûlures….) Groupe de travail « Stratégie et Technique d’extinction des incendies » 3 Le ceinturon : - une note départementale impose le ceinturon. Toutefois il est à noter que celui ci écrase les couches d’air de la veste et devient donc vecteur de chaleur, il contient également des parties métalliques. Il est donc recommandé de le desserrer comme les sangles dorsales de l'ARI en cas d'un rayonnement important (chaleur provenant du haut en général) et de serrer modérément la ceinture ventrale pour maintenir l'ARI correctement. - le porteur de l’ARI doit trouver un compromis dans le réglage de ses sangles entre stabilité de l’ARI et écrasement des couches d’air dû aux sangles - La longe de maintien n’est pas résistante au feu, elle ne doit donc pas être portée au feu. - Il peut être source de gène lors de la progression (risque d’accrochage, entrave aux mouvements…) 2° position de progression et de manœuvre des lances : Durant la progression il faut faire preuve de prudence et d’attention. La progression se fait lentement, en observant en permanence ce qui se passe : Le binôme regarde ce qui se passe, (essentiellement en partie haute), agit en fonction de ce qu’il voit (test, attaque….) et observe à nouveau etc… 1. à genou, avec les genoux assez écartés ce qui lui donne une bonne stabilité. Lorsqu’il utilise sa lance il s’assoit sur ses talons il peut ainsi se pencher en arrière pour faciliter l’inclinaison de la lance. 2. Il progresse la main sur la poignée de la lance et l’autre sur le levier prêt à réagir. Bien sur si il y’a des débris au sol, rien ne l’empêche de se mettre temporairement accroupi 3. La position à genoux est préconisée car en cas de problème le premier réflexe est de se coucher alors qu’accroupi (ou avec un genou à terre) c’est de se lever et de fuir (En se relevant, le binôme rentre dans les parties les plus chaudes de l’incendie : l’air frais se trouvant toujours en partie basse). Groupe de travail « Stratégie et Technique d’extinction des incendies » 4 4. Le binôme se positionne de part et d’autre du tuyau dans la mesure du possible : pour avoir une vision à 360°, pour communiquer plus facilement, être prêt à adopter la position de protection en cas de déclenchement de phénomène, cela permet de ne pas se toucher et ainsi ne pas écraser les tenues ce qui peut entraîner des brûlures. 3° Les lances : différents jets LDMR: Lance à robinet à Diffuseur Mixte Réglable : * équipement de réglage du débit sur certaines lances 5. jet droit : Moyen mnémotechnique, je tourne à droite j’ai un jet droit. C’est le jet « bâton » bien connu sur les lances traditionnelles. Avantage : la portée et la force de pénétration. Il permet d’arroser loin, et de passer au travers des flammes. Inconvénient : la protée. C’est aussi un inconvénient car il est difficile d’arroser près de soi. La force de pénétration peut également devenir un inconvénient car elle peut briser les vitres et provoquer des ventilations incontrôlées, elle peut déplacer les éléments en feu etc. Avec ce jet, il y’a une mauvaise maîtrise de la quantité d’eau appliquée, et une faible surface d’eau en contact avec la chaleur. Une grande partie de l’eau est donc inefficace, il y’a donc une très faible rentabilité du jet. Le jet bâton permet d’éteindre des feux en extérieur et d’effectuer des protections de façade. Avec ce type de jet, nous nous retrouvons dans la position des années 50 : loin du feu nous arrosons… Difficilement voire pas du tout utilisable en intérieur. Levier Poignée Tête de diffusion Bague rotative* Demi raccord Groupe de travail « Stratégie et Technique d’extinction des incendies » 5 6. jet diffusé d’attaque (JDA) : jet avec un angle de 15° à 45° C’est le jet par excellence. Avantage : Formation de micro gouttelettes présentant une grande surface de contact au feu. Possibilité de choisir entre la surface à couvrir et la portée. Possibilité le débit et le volume d’eau à appliquer. Il est toujours plus facile de rajouter un peu d’eau que d’en enlever. Inconvénient : le cône de Venturi créé par le jet, apporte une grande quantité de comburant. Ce phénomène est celui de l’aspiration : le jet, bien développé, aspire l’air qui est au niveau du porte lance et amène cet air sur le feu Le jet diffusé d’attaque permet de tester une porte, un plafond, d’inerter un ciel gazeux et bien sûr d’éteindre l’incendie. 7. jet diffusé de protection C’est le jet le plus large possible, avec une bonne formation de gouttelettes, sans trou dans la couches d’eau : effet parapluie vers l’avant, renforcé par l’usage de Débit Mixte réglable à turbine. Avantage : bonne protection thermique du binôme, apport de comburant permettant de rafraîchir les intervenants. Inconvénient : Gros volume d’eau projeté, gros dégâts à prévoir, action quasi inefficace sur l’incendie, apport massif de comburant. Ce jet permet au binôme de se protéger du rayonnement thermique venant de face, à un porte lance de progresser vers un véhicule en feu s’il ne connaît pas son énergie etc. Il sera le plus souvent utilisé au débit maximal en continu. 8. jet purge : C’est jet qui trop souvent oublié. Il est réalisé avec la tête de diffusion complètement à gauche. Avantages : Aucune portée, aucune force de pénétration, aucun apporten comburant. Inconvénients : ce sont en fait les mêmes que les avantages : aucune portée, aucune force de pénétration, aucune formation de gouttelettes. Ce jet permet de purger un établissement avant de démonter, de laisser un filet d’eau s’écouler par la lance en période de gel extrême, d’ôter un corps étranger bloqué dans la tête, mais permet aussi de noyer les braises lors de la fin d’extinction ou du déblai sans apport de comburant et sans dispersion (dans ce cas la lance pourra être tenue par le tuyau pour être près du sol). Il sera le plus souvent utilisé en continu et le débit sera fonction d el’utilisation. Groupe de travail « Stratégie et Technique d’extinction des incendies » 6 4°Le TOZ : attaque combinée Cette technique d’attaque est aussi appelé « attaque combinée » ou crayonnage. Il s’agit d’une attaque massive : grand volume d’eau, pendant un temps très court, captation thermique maximum en quelques secondes. 9. combinaison de refroidissement et de production de vapeur (inertage) 10. Débit maximum (grosses gouttes, portée importante) 11. Position : jet diffusé d’attaque (éviter de toucher les murs, sol et plafond : production importante de vapeur) 12. Toujours commencer par le haut du volume (zone gazeuse) pour finir sur le foyer (solide) 13. Le porte lance doit tracer un T un O ou un Z afin de couvrir toute la surface, et recommencer (si besoin) en veillant à ne pas superposer les deux tracés ; 14. Se pratique depuis l’entrée du local. Ce dernier l doit posséder des ouvertures suffisantes pour permettre l’extraction de la vapeur. Dans le cas contraire, il y a risque de brûlures. 15. T : local d’environ 10m². Cette lettre peut être utilisée dans un couloir. 16. uploads/Management/ 8734536phenomenes-thermiques-fma-1-1-pdf.pdf

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  • Publié le Mar 15, 2021
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