Can DENİZCİ, maître de conférences adjoint Analyse du discours et didactique de

Can DENİZCİ, maître de conférences adjoint Analyse du discours et didactique des langues étrangères Dr. Öğretim Üyesi Can Denizci 2020-2021 Can DENİZCİ, maître de conférences adjoint 1 CONTENU et OBJECTIF PÉDAGOGIQUE Le cours intitulé Analyse du discours et didactique des langues étrangères se propose d’approfondir les savoirs et les savoir-faire des futurs enseignants de FLE dans le domaine de l’analyse du discours qui sera exploitée autour des concepts clés suivants : discours, énoncé/énonciation, genre de discours, type textuels, cohésion/cohérence, etc. Par le biais de ce cours, les participants auront acquis la compétence nécessaire pour pouvoir analyser les divers phénomènes linguistiques/extralinguistiques qui découlent de l’analyse de discours et tisser ainsi les liens pertinents entre cette dernière et la didactique du français langue étrangère. PRÉREQUIS Pas de prérequis. ÉVALUATION Contrôle continu : 40% Contrôle final : 60% BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE Adam, J.-M. (2011). Les textes : types et prototypes. Paris : Armand Colin. Austin, J. L. (1962/1970). Quand dire, c’est faire (traduit par G. Lane). Paris : Éditions du Seuil. Benveniste, É. (1966-1974). Problèmes de linguistique générale (Tome I & II). Paris : Éditions Gallimard. Bertocchini, P. & Costanzo, E. (2008). Manuel de formation pratique. Clamecy : CLE International. Bracops, M. (2010). Introduction à la pragmatique. Bruxelles : Éditions Duculot. Charadeau, P. & Maingueneau, D. (2002). Dictionnaire d’analyse du discours. Paris : Éditions du Seuil. Conseil de l’Europe (2005). Un cadre européen commun de référence pour les langues : apprendre, enseigner, évaluer. Paris : Les Éditions Didier. Courtés, J. (1991). Analyse sémiotique du discours : de l’énoncé à l’énonciation. Paris : Hachette classique. Kerbrat-Orecchioni, C. (1998). Les interactions verbales (Tome I). Paris : Armand Colin. Maingueneau, D. (1994). L’énonciation en linguistique française. Paris : Hachette. Maingueneau, D. (2007). Analyser les textes de communication. Paris : Armand Colin. Martinet, A. (1970). Éléments de linguistique générale. Paris : Armand Colin. Peytard, J. (1982). Littérature et classe de langue. Paris : Hatier. Reboul, A. & Moeschler, J. (1998). Pragmatique du discours : de l’interprétation de l’énoncé à l’interprétation du discours. Paris : Armand Colin. Riegel, M., Pellat, J.-C. & Rioul, R. (2009). Grammaire méthodique du français. Paris : Presses Universitaires de France. Sarfati, G.-É. (2005). Éléments d’analyse du discours. Paris : Armand Colin. Saussure, F. D. (1916). Cours de linguistique générale. Paris : Payot & Rivage. Simonin-Grumbach, J. (1975). Pour une typologie des discours. Dans J. Kristeva, J.-C. Milner & N. Ruwet (Dir.), Langue, discours, société (pp. 85- 121). Paris : Éditions du Seuil. + Divers documents et articles récupérés sur Internet TABLE DES MATIÈRES CHAPITRE 1 : PLACE DE L’ANALYSE DU DISCOURS DANS L’ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS LANGUE ÉTRANGÈRE - CHAPITRE 2 : APERÇU GÉNÉRAL SUR LE FONCTIONNEMENT DU LANGAGE - CHAPITRE 3 : GÉNÉRALITÉS SUR L’ANALYSE DU DISCOURS - CHAPITRE 4 : ÉNONCIATION - CHAPITRE 5 : ACTES DE PAROLE - CHAPITRE 6 : PRAGMATIQUE - CHAPITRE 7 : GRAMMAIRE DE TEXTE- CHAPITRE 8 : ACTIVITÉS DE LECTURE ET D’ÉCRITURE EN CLASSE DE FLE Intitulé du cours : Analyse du discours et didactique des langues étrangères Semestre 3-5 Département : Faculté de Pédagogie BUCA-Département de Didactique du FLE Axe Enseignement du domaine d’étude Responsable de l’enseignement: Can DENİZCİ, maître de conférences adjoint Info de contact : can.denizci@deu.edu.tr Durée 1h30mn par semaine Code du cours FRA 5013 Crédits 2 SETC 4 Langue Français Can DENİZCİ, maître de conférences adjoint 2 CHAPITRE 1 : PLACE DE L’ANALYSE DU DISCOURS DANS L’ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS LANGUE ÉTRANGÈRE Fruit de plusieurs années de recherche linguistique menée par des experts des États membres du Conseil de l’Europe, le Cadre européen commun de référence pour les langues : apprendre, enseigner, évaluer (CECR) constitue une base pour l’enseignement/apprentissage des langues (publié en 1998 et dont les versions postérieures sont parues en 2001 et en 2005). Le CECR a pour but de repenser les objectifs et les méthodes d’enseignement des langues et, surtout, il fournit une base commune ou un référentiel (un guide) pour la conception de programmes, de diplômes et de certificats. 1. Activités langagières Dans le CECR, la compétence à communiquer langagièrement du sujet apprenant et communiquant est mise en œuvre dans la réalisation d’activités langagières variées pouvant relever de la réception, de la production, de l’interaction, de la médiation (notamment les activités de traduction et d’interprétation), chacun de ces modes d’activités étant susceptible de s’accomplir soit à l’oral, soit à l’écrit, soit à l’oral et à l’écrit. Les activités de communication langagière peuvent concerner donc : a) la réception : c’est le décodage du message en sens comme écouter, lire b) la production : c’est l’encodage du sens en message comme par exemple s’exprimer oralement en continu, écrire c) l’interaction : c’est la combinaison de la réception et de la production comme par exemple prendre part à une conversation d) la médiation : elle renvoie notamment aux activités de traduction et d’interprétation 2. Compétences communicatives langagières La compétence à communiquer langagièrement peut être considérée comme présentant plusieurs composantes : une composante linguistique, une composante sociolinguistique, une composante pragmatique. Chacune de ces composantes est posée comme constituée notamment de savoirs, d’habiletés et de savoir-faire. Le terme de compétence servira à désigner donc des composantes plus générales : compétences sociolinguistique, pragmatique ou encore linguistique (cette dernière comprenant le lexique, la grammaire et la phonologie) sans oublier la compétence culturelle (tout ce qu’il convient de connaître du ou des pays où la langue est parlée et de la culture qui leur est propre faute de quoi la communication ne pourrait s’établir correctement) : Can DENİZCİ, maître de conférences adjoint 3 a) La compétence linguistique renvoie aux faits de connaître une langue avec ses composantes lexicales, grammaticales, sémantiques, orthographiques, phonologiques, collocations/ expressions, dont l’articulation peut faire sens en production et réception. Elle a trait donc aux savoirs et savoir-faire relatifs au lexique, à la phonétique, à la syntaxe et aux autres dimensions du système d’une langue, pris en tant que tel, indépendamment de la valeur sociolinguistique de ses variations et des fonctions pragmatiques de ses réalisations. b) La compétence pragmatique recouvre l’utilisation fonctionnelle des ressources de la langue (réalisation de fonctions langagières, d’actes de parole) en s’appuyant sur des scénarios ou des scripts d’échanges interactionnels. Elle renvoie également à la maîtrise du discours, à sa cohésion et à sa cohérence, au repérage des types et genres textuels, des effets d’ironie, de parodie. Plus encore pour cette composante que pour la composante linguistique, il n’est guère besoin d’insister sur les incidences fortes des interactions et des environnements culturels dans lesquels s’inscrit la construction de telles capacités. c) La composante sociolinguistique désigne le fait de savoir adapter la langue à l’interlocuteur ; c’est l’utilisation de la langue adaptée au contexte. Elle renvoie donc aux paramètres socioculturels de l’utilisation de la langue. Sensible aux normes sociales (règles d’adresse et de politesse, régulation des rapports entre générations, sexes, statuts, groupes sociaux, codification par le langage de nombre de rituels fondamentaux dans le fonctionnement d’une communauté), la composante sociolinguistique affecte fortement toute communication langagière entre représentants de cultures différentes, même si c’est souvent à l’insu des participants eux-mêmes. C’est par conséquent un jeu de compétences qui ne peut être réduit. L’apprenant doit à la fois s’adapter à la situation sociolinguistique, utiliser sa compétence pragmatique pour la structure générale de son intervention, et dans ce cadre- là, utiliser ses compétences linguistiques pour le codage et décodage des phrases. Communiquer c’est utiliser un code linguistique (compétence linguistique) rapporté à une action (compétence pragmatique) dans un contexte socioculturel et linguistique donné (compétence sociolinguistique). Can DENİZCİ, maître de conférences adjoint 4 3. Compétence pragmatique selon le CECR Can DENİZCİ, maître de conférences adjoint 5 4. Compétence fonctionnelle selon le CECR Can DENİZCİ, maître de conférences adjoint 6 uploads/Management/ analyse-du-discours-et-didactique-des-le.pdf

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  • Publié le Oct 07, 2021
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