Contrôle de Gestion : Cas BERARD MPACG2/JOUR –Groupe 5 : les Corneilles Page 1
Contrôle de Gestion : Cas BERARD MPACG2/JOUR –Groupe 5 : les Corneilles Page 1 INTRODUCTION Créée en 1972 la société BERARD est une boulangerie-pâtisserie industrielle. Elle emploie actuellement 150 salariés, nous sommes en effet embauchés dans le jeune service de contrôle de gestion. Nous devons porter un jugement critique sur le système de calcul des coûts et des résultats mis en place par la PME et nous devons développer de nouvelles procédures de contrôle. Face à ces défis de résolution, notre travail comportera deux grandes parties : la première partie consistera à développer les termes clés de notre cas puis la deuxième partie consistera à résoudre le cas. Contrôle de Gestion : Cas BERARD MPACG2/JOUR –Groupe 5 : les Corneilles Page 2 I.1 Contrôle de gestion Le contrôle de Gestion est l’activité visant la maîtrise de la conduite d’une organisation en prévoyant les évènements et en s’adaptant à l’évolution en définissant les objectifs, en mettant en place les moyens, en comparant les performances et les objectifs, en corrigeant les objectifs et moyens. Selon Anthony c’est un processus par lequel les managers obtiennent l’assurance que les ressources sont obtenues et utilisées de manière efficace et efficiente pour réaliser les objectifs de l’organisation. I.2 Coût variable C’est un coût proportionnel, qui est fonction de l'activité. À l'inverse du coût fixe, qui dans une certaine limite ne dépend pas de la quantité de bien produite, le coût proportionnel est croissant avec la quantité produite. On distingue généralement les coûts variables et les coûts fixes ou coûts de structure. Plus la part des coûts fixes est importante plus une augmentation des volumes de ventes permet d’accroître les résultats de l’entreprise par une réduction du coût de production unitaire. I.3 La marge sur coût direct La marge sur coût variable d'une entreprise est obtenue en soustrayant les charges variables (CV) du chiffre d'affaires (CA) : M/CV = CA - CV Contrairement aux charges fixes (comme le loyer, les coûts administratifs...), les charges variables varient proportionnellement au niveau d'activité (matières premières par exemple). La « marge sur coût variable » est utile pour calculer le seuil de rentabilité d'une activité commerciale. PARTIE I : Définition des termes clés Contrôle de Gestion : Cas BERARD MPACG2/JOUR –Groupe 5 : les Corneilles Page 3 I.4 Ecart C’est une mesure quantitative de la différence entre le préétabli (standard, budgété ou prévisionnel) et le réel. Ils sont soit favorables, soit défavorables. Un écart est décomposé en sous-écarts qui s’articulent entre eux. L’écart global est nommé écart sur résultat. Les subdivisions possibles sont nombreuses. Pour simplifier, on peut l’analyser en trois sous-écarts : l’écart de marge sur coûts préétablis, l’écart sur coût de production et l’écart sur charges de structure. Un écart sur chiffre d’affaires peut lui aussi être décomposé. L’écart sur marge représente la différence entre la marge réelle et la marge préétablie. Avec marge réelle = prix de vente réel - le coût préétabli I: 5 Le seuil de rentabilité C’est le niveau d’activité, exprimé en chiffre d’affaires ou en quantités produites, qui permet à l’entreprise de couvrir ses coûts fixes. Le bénéfice est alors égal à zéro. Il s’exprime: En quantité : Seuil de rentabilité = Coûts de capacité / MCV unitaire. En valeur : Seuil de rentabilité = Coûts de capacité / taux de MCV où taux de MCV = MCV / chiffre d’affaires. Le seuil de rentabilité permet de connaître, pour un produit donné, les quantités minimales à produire pour être rentable. I.6 La masse salariale La masse salariale est le cumul des rémunérations brutes des salariés de l'établissement (hors cotisations patronales). Cette notion de masse salariale est utilisée dans les statistiques produites par le système d'information « Connaissance locale de l'appareil productif ». Contrôle de Gestion : Cas BERARD MPACG2/JOUR –Groupe 5 : les Corneilles Page 4 I.7 Indicateurs C’est une information de synthèse qui aide le gestionnaire à apprécier une situation dans le système placé sous sa responsabilité. C’est une donnée quantitative qui permet d’expliquer une situation évolutive, une action ou les conséquences d'une action, de façon à les évaluer et à les comparer à leur état à différentes dates. Il doit être succinct, claire et précis. Il ne présente en principe que l’essentiel des informations utiles pour interpréter un phénomène. I.8 Le risque d'exploitation Il résulte de l'écart entre le résultat d'exploitation prévu et le résultat d'exploitation réalisé. Ce risque dépend de la nature économique ou de l'activité de l'entreprise. A partir des états financiers. Le risque d’exploitation constitue le risque de ne pas atteindre les objectifs opérationnels. Il s’apprécie à travers les éléments suivants : le seuil de rentabilité ; le levier opérationnel qui est la sensibilité du résultat aux variations du chiffre d’affaires ; La marge de sécurité qui est la part du chiffre d’affaires sur lequel l’entreprise dégage un bénéfice. I.9 Comptabilité par activité C’est une méthode qui permet qui permet de mieux comprendre l’origine des coûts. L’analyse des charges indirectes est plus fine et leur mode de répartition est plus pertinent que dans la méthode des coûts complets traditionnels. Les objectifs de cette méthode : Identifier pour chaque produit les activités qu’il consomme Permettre le calcul de certains coûts comme celui des activités, des processus, des produits, afin d’améliorer la prise de décision Mesurer les conséquences d’une décision relative à un produit sur les activités de l’entreprise. Contrôle de Gestion : Cas BERARD MPACG2/JOUR –Groupe 5 : les Corneilles Page 5 Traitement des charges directes et indirectes Les charges directes sont traitées de la même manière que dans la méthode des coûts complets traditionnels Les charges indirectes : Elles sont divisées en centres de travail ; Les centres de travail en activités ; Pour chaque activité on détermine un inducteur de coût ; Puis on procède au regroupement des activités ayant un même inducteur. Contrôle de Gestion : Cas BERARD MPACG2/JOUR –Groupe 5 : les Corneilles Page 6 II.1 Etude de la rentabilité : approche critique II.1.1 Calcul de la marge sur coût direct et les résultats par domaine d’activité Année N en milliers d'euros boulangerie pâtisserie viennoiserie totales Chiffre d'affaires 6000 4 000 2 000 12000 charges variables 3040 1760 960 5760 marge sur coût variable 2 960 2240 1 040 6 240 charge fixe direct 760 440 240 1440 Marge sur coût direct 2 200 1 800 800 4 800 charges indirectes 1800 900 500 11300 Résultat 400 900 300 1600 En % du Résultat 25% 56% 19% 100% % des charges directes dans CA -63% -55% -60% % des charges indirectes dans chiffre d’affaires -30% -23% -25% % MCV/CA 37% 45% 40% % Résultat/ CA 77% 23% 15% Partie II. Résolution du cas BERARD Contrôle de Gestion : Cas BERARD MPACG2/JOUR –Groupe 5 : les Corneilles Page 7 Année N+1 en milliers d'euros boulangerie pâtisserie viennoiserie totales chiffre d'affaires 6156 5300 1960 13416 charges variables 3483,36 2361,6 967,6 6812,56 marge sur coût variable 2672,64 2938,4 992,4 6603,44 charges fixes 764,64 518,4 212,4 1495,44 marge sur coût directe 1908 2420 780 5108 charges indirectes 2460 1640 700 4800 Résultat -552 780 80 308 II.1.2 Commentaire des résultats précédents Année N La Société BERARD a réalisé au cours de cette année un chiffre d’affaires total de 12 000 avec une marge sur coût direct qui se chiffre à 4 800. La boulangerie participe activement à ce Chiffre d’affaires en contribuant à hauteur de 50%. Cependant la pâtisserie ne semble pas être rentable. Ce domaine d’activité occasionne une perte à son niveau de -7 200. Cela est dû à ses charges de structures élevées par rapport aux autres domaines. Ainsi le domaine pâtisserie contribue fortement à la perte constatée en année N. La marge sur coût direct représente 40% du Chiffre d’affaire. Les charges de structure sont élevées. Contrôle de Gestion : Cas BERARD MPACG2/JOUR –Groupe 5 : les Corneilles Page 8 Année N+1 Le chiffre d’affaires total réalisé par la société BERARD est de 13 416 avec une marge sur coût direct qui se chiffre à 5 108. Nous constatons que contrairement à l’année N, la boulangerie affiche un résultat déficitaire de -552 tandis que la pâtisserie présente un résultat positif de 780 soit le meilleur résultat de tous les domaines. Le Résultat globale est ainsi de 308. Les efforts sur la maitrise des charges indirectes ont permis de passer d’un résultat déficitaire en N (-6 500) à un résultat positif en N+1 (308). II.1.3 Les résultats fournis par la comptabilité de gestion de la société sont-ils pertinents ? Les résultats fournis par la comptabilité de gestion ne sont pas pertinents. En effet elle ne présente pas de façon détaillée la répartition des charges consommées par chaque produit. Ces données ne permettent pas de savoir concrètement les produits qui participent activement ou non à la formation du résultat de chaque domaine d’activité. Des données plus précises auraient permis de prendre des décisions plus précises sur la continuité de la production d’un produit ou pas uploads/Management/ cas-berard.pdf
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- Publié le Nov 01, 2022
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