Section des Formations et des diplômes Rapport d’évaluation du master Sciences

Section des Formations et des diplômes Rapport d’évaluation du master Sciences du management de l’Université Paris-Sud Vague E – 2015-2019 Campagne d’évaluation 2013-2014 Section des Formations et des diplômes En vertu du décret du 3 novembre20061, − Didier Houssin, président de l’AERES − Jean-Marc Geib, directeur de la section des formations et diplômes de l’AERES 1 Le président de l’AERES « signe [...], les rapports d'évaluation, [...] contresignés pour chaque section par le directeur concerné » (Article 9, alinea 3 du décret n°2006-1334 du 3 novembre 2006, modifié). 1 Evaluation des diplômes Masters – Vague E Evaluation réalisée en 2013-2014 Académie : Paris Etablissement déposant : Université Paris-Sud Académie(s) : / Etablissement(s) co-habilité(s) au niveau de la mention : / Mention : Sciences du management Domaine : Droit, économie, gestion Demande n S3MA150008786 Périmètre de la formation  Site(s) (lieux où la formation est dispensée, y compris pour les diplômes délocalisés) : Université Paris-Sud - Faculté Jean Monnet (et IUT Sceaux)  Délocalisation(s) : /  Diplôme(s) conjoint(s) avec un (des) établissement(s) à l’étranger : / Présentation de la mention La mention Sciences du management se structure en une première année de master (M1) Sciences du management qui comporte elle-même trois parcours : le premier parcours est intitulé M1 Sciences du management parcours management. Il offre quatre options à choisir à partir du semestre 2 (Finance, Marketing, Management à l’international, Ressources humaines). Le Parcours 2 s’intitule M1 Comptabilité contrôle audit et est dispensé en apprentissage. Le parcours 3 est le M1 Achats à l’international, en apprentissage également. Pour ces deux derniers parcours, la mention Sciences du management n’est pas utilisée pour qualifier le M1, car le cursus M1-M2 (deuxième année de master) est tubulaire et comporte le même nom sur les deux ans du master. Le M2 de la mention offre en tout sept spécialités à visée professionnelle organisées par champs disciplinaires. Ainsi, la « Comptabilité-Contrôle/Finance » offre la spécialité 1 : Comptabilité-contrôle-audit (CCA) et la spécialité 2 : Stratégie et ingénierie financière (SIF). Le domaine « Stratégie, organisation et ressources humaines » offre la spécialité 3 : Contrôle de gestion sociale et ressources humaines (CGS) (suspendue faute d’enseignants), la spécialité 4 : Entreprises et services publics (ESP) (en voie de suppression) et la spécialité 5 : Stratégies et management (SM). Le domaine « Marketing/Achats » propose la spécialité 6 : Marketing de l’innovation (MI) et la spécialité 7 : Achats à l’international (AI). L’une des sept spécialités (la spécialité 5) a une vocation indifférenciée professionnelle et recherche. Il s’agit de la spécialité Stratégies et management (SM). En 2011, cet ancien master recherche a été transformé en M2 indifférencié faute de candidats. Il offre désormais deux parcours au choix : Accompagnement de l’innovation et 2 Management international. Le programme de la mention a été construit pour favoriser une progression dans l’acquisition des connaissances sur deux ans : les fondamentaux en M1 et l’approfondissement en M2. Deux des masters (M1 + M2) sont dispensés dans le cadre de l’apprentissage avec le concours de deux Centres de Formation d’Apprentis (CFA) : les M1 et M2 Achat à l’international (avec le CFA Sup2000) et les M1 et M2 Comptabilité-contrôle-audit (avec le CFA Union). Les autres masters sont accessibles en formation initiale classique. En termes de publics, les diplômés de la licence d’Economie gestion de la Faculté Jean Monnet (L3) peuvent s’inscrire directement dans la mention. Le recrutement se fait sur dossier dans les autres cas. Cette mention s’adresse exclusivement à des étudiants ayant déjà choisi la voie de l’Economie Gestion. Synthèse de l’évaluation  Appréciation globale : Globalement, la mention Sciences du management de l’Université Paris-Sud présente des différences notables entre les spécialités avec, d’un côté, des formations en alternance (telles que Comptabilité-contrôle-audit (CCA) et Achats à l’international (AI)) qui offrent à la fois une trajectoire directe et tubulaire entre M1 et M2 et un nombre d’heures d’enseignement plus important en M1 et, d’un autre côté, le parcours Management plus classique et moins doté. Cette différence (qui pourrait être perçue comme un cloisonnement) entre les parcours de formation initiale classique et ceux de formation en alternance se retrouve en termes de volume horaire, de modalités pédagogiques et de conditions d’accès. Les deux masters en apprentissage semblent mieux s’en tirer. Sous réserve d’adossement à un CFA adéquat, cette voie de l’apprentissage pourrait constituer une voie de sauvetage de la spécialité Contrôle de gestion sociale et ressources humaines (CGS) actuellement suspendue. Il est précisé dans les documents de présentation de la mention que l’Université Paris-Sud est dans l’attente du projet Université Paris-Saclay. La mention pourrait gagner en lisibilité en simplifiant les intitulés. Ainsi peut-on constater que la mention Sciences du management se subdivise en trois pôles (Sciences du Management, Comptabilité-Contrôle-Audit (CCA) et Achat à l’International (AI)), en quatre parcours en semestre 2 de M1 Sciences du management et en spt spécialités de M2. Deux des spécialités de M1 ne portent par ailleurs pas le nom de la mention. Cette structuration « en mille- feuille » est complexe pour un non-initié. Les quatre parcours éligibles dès le semestre 2 accentuent ce sentiment d’offre trop peu lisible. Les crédits européens (ECTS) ne présentent pas vraiment de correspondance avec le nombre d’heures de cours. Ainsi peut-on trouver en M1 Droit pénal 1 ECTS pour 17,5 heures et par ailleurs Economie et environnement 3 ECTS pour 14 heures de cours dans le même diplôme en M1 CCA. Une harmonisation est nécessaire. On notera un déséquilibre important dans le volume horaire entre les parcours : 400 heures en AI, 455 heures en CCA et 237 heures en Stratégies et management même si cela est parfois dû à un format national comme en CCA. Le fort taux d’abandon en M1 (88/165) est surprenant et préoccupant. Par ailleurs, en M1 Management, on notera une différence importante entre le nombre d’inscrits (118 inscrits) et le nombre de candidats présents aux examens (90 présents). Cette désaffection devrait être prise en compte. Malgré un fort dynamisme en termes de flux d’entrée, (le nombre d’étudiants inscrits en M2 est en augmentation, passant de 100 en 2009-2010 à 144 en 2012- 2013) la mention devra entrer dans une logique de repositionnement. Il est dit que la volonté de l’Université Paris-Sud est un positionnement de niche au regard de l’offre de formation francilienne, mais la mention présente essentiellement des spécialités généralistes. Les accords d’échanges internationaux sont en veille (seuls deux sur 12 sont encore actifs). Cela fragilise une mention qui par ailleurs propose des spécialités tournées vers l’international. Des différences de réussite sont constatées selon les parcours et les spécialités. En M1, pour le parcours AI le taux de réussite est de 100 %, en M1 parcours CCA le taux est, depuis deux ans, de 100 % ; en M1 Management le taux de réussite est de 82 – 86 %. En M2 le taux de réussite oscille entre 80 et 90 %. Les outils de base de suivi des étudiants et de l’insertion sont défaillants, car ils n’ont pas été harmonisés dans toute la mention et conduisent à l’obtention de résultats défaillants sur le devenir des diplômés. Ainsi, les taux d’insertion affichés sont de 98 % sur la base étroite de 40 % de taux de retour des sondés. Les indicateurs chiffrés du dossier supposent plusieurs problèmes sous-jacents qui ne sont pas explicités. Le premier problème en M1 Sciences du management porte sur la différence importante entre le nombre d’inscrits et le nombre de candidats présents aux examens (118 versus 90). Le second problème tient au taux de réussite en baisse à 82 %. On ne sait pas si ce taux a été calculé sur la base des inscrits ou des présents aux examens. Enfin, le nombre d’abandons du M1 est très important avec 88/165 soit plus de 50 %. Cela laisse à penser qu’il y a une désaffection du master 1 Sciences du management en cours de préparation. Ce problème qui s’est aggravé sur 2011-2012 est très préoccupant. 3 Un des points forts tient à l’adossement au PESOR (Pilotage Economique et Social des Organisations, Equipe d’Accueil (EA) 3546). Il semble cependant que le manque de moyens humains (enseignants-chercheurs et administratifs) engagés dans cette mention Sciences du management conduit à des disparités au sein de la mention. Une spécialité est suspendue faute d’enseignants (Contrôle de gestion sociale et ressources humaines (CGS)) et une seule secrétaire gère 10 spécialités. Les cursus en alternance s’en sortent mieux. Les fiches du Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) ne sont pas actualisées. Par exemple, l’ancien nom de la mention « Gestion des organisations » figure encore dans les intitulés RNCP. Seule la fiche concernant le M2 Stratégie et management a été actualisée. La réalisation inégale du dossier entache l’évaluation (certaines spécialités sont relativement mieux présentées telles Achat à l’international (AI) et Marketing de l’Innovation (MI) alors que d’autres telles Comptabilité-Contrôle- Audit (CCA) et Ingénierie financière (SIF) sont plus sommaires). Ainsi, les données présentes dans le dossier ne permettent-elles pas toujours une évaluation de qualité sur la base de faits objectifs : uploads/Management/ cca-paris-sud.pdf

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  • Publié le Dec 29, 2022
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