RAPPORT SUR L’EPREUVE ORALE 2013 DE LANGUE VIVANTE L’épreuve orale, outre les c

RAPPORT SUR L’EPREUVE ORALE 2013 DE LANGUE VIVANTE L’épreuve orale, outre les capacités de compréhension et d’expression orale qu’elle nécessite, exige les mêmes qualités de synthèse et de structuration que l’épreuve écrite. I – SUJETS PROPOSES Les textes sont choisis soit dans des quotidiens ou magazines en langue anglaise soit sur Internet et peuvent être amendés essentiellement pour adapter la longueur qui est de 450 mots en moyenne (environ 4 minutes d’audition). Ils sont choisis de façon à ce que l’aspect "langue écrite" ne pose pas trop de difficulté à l’écoute et que le vocabulaire ne soit pas trop spécialisé ou technique. Ils ne sont, en principe, ni trop abstraits ni trop scientifiques et peuvent porter sur tout sujet d’actualité. Les textes sont enregistrés à vitesse normale d'élocution par des "native speakers" à l’accent anglais. II – DEROULEMENT DE L’EPREUVE Un groupe de candidats est convoqué à une heure précise. Après l'appel de leur nom, ils sont introduits dans le laboratoire où le déroulement de l’épreuve et le fonctionnement des appareils leur sont expliqués. Chaque candidat entend le texte 3 fois, sans pouvoir arrêter ni revenir en arrière. Lorsque le temps imparti pour l’écoute et la préparation est écoulé (environ 30 minutes), les étudiants sont accompagnés à la salle où l’examinateur les attend. L’interrogation dure au maximum 30 minutes. III – TRAVAIL ATTENDU DE LA PART DES CANDIDATS Préparation en laboratoire Lors de l’écoute, le candidat doit prendre des notes sur les données, les faits, les idées exprimées dans le texte à partir desquels il doit prévoir, pour son interrogation avec l’examinateur, deux types d’exercice. - Un compte-rendu. Ce compte-rendu, synthétique et structuré, permettra à l’examinateur de juger de son degré de compréhension orale et de ses capacités à discerner les idées essentielles. - Un commentaire personnel. Ce commentaire pourra porter sur le sujet du texte globalement ou, plus ponctuellement, sur un aspect ou plusieurs éléments ayant particulièrement retenu son attention. Page 1 sur 15 Prestation devant l’examinateur Attitude et comportement Lorsque le candidat est introduit auprès de l’examinateur, il doit présenter spontanément son compte-rendu, puis son commentaire personnel (10 minutes de présentation autonome n’est pas suffisant, 15/20 minutes est la durée idéale), le reste du temps sera consacré à une conversation, soit sur un sujet du texte, soit élargie à d’autres sujets, entre le candidat et l’examinateur. Sont attendus : - des qualités réelles de communication : avec des capacités de structuration, de synthèse et l’annonce d’un plan, - un exposé vivant par opposition à un exposé lu et/ou débité platement et d’un air "contraint", sans contact avec l’examinateur, - une capacité, dans la partie commentaire, à prendre du recul par rapport au texte, à élargir les notions en donnant d’autres exemples et en exprimant des idées personnelles, - un effort pour donner des références culturelles et de civilisation, - une capacité à défendre des points de vue de façon claire et compréhensible. Sont particulièrement appréciées : ­ une prononciation correcte, ­ une certaine richesse de langue, ­ une certaine aisance et décontraction dans la communication. A l'inverse, il n'est pas acceptable que le candidat : ­ attende qu’on lui pose des questions pour s’exprimer ou réduire sa prestation spontanée à un minimum, ­ prétexte de l’absence d’intérêt que lui inspire le texte pour justifier la pauvreté de sa prestation, ­ produise un commentaire "plaqué" sur un sujet n’ayant aucun rapport mais sur lequel il a plus d’idées, ­ restitue en "vrac" et de façon non structurée les notes prises au cours de l’écoute même si celles- ci s’avèrent très complètes, ­ escamote une partie de l’épreuve (commentaire personnel par exemple), ­ essaie de mettre "de la poudre aux yeux" en parlant beaucoup pour ne pas dire grand chose (ce qui est parfois le cas d’étudiants parlant la langue couramment). Page 2 sur 15 RAPPORT SUR L’EPREUVE ORALE 2013 D'ALLEMAND Les textes proposés étaient homogènes et bien choisis, se prêtant au commentaire et souvent sélectifs. Quelques sujets, liés en particulier à la vie politique en Allemagne (les Wulff, partis politiques, élections…), contenant parfois quelques mots-clés inconnus de quelques candidats, tels que „Maut“, „Löschung“ ou encore „Wüste“, ont donné lieu à des contresens sur le sujet. Certains candidats ont également du mal à interpréter les données chiffrées lorsqu’elles sont très nombreuses. Cette année encore, les candidats se sont avérés dans l’ensemble bien préparés à l’épreuve et connaissaient la nature des deux parties qui la composent (compte-rendu du document écouté à trois reprises, puis commentaire). Très peu se sont laissés déstabiliser par une compréhension insuffisante ou trop partielle du document et peu n’avaient pas fait au moins l’ébauche d’un commentaire. Le niveau de langue était globalement convenable et, s’il est vrai que quelques candidats faisaient exception avec un niveau linguistique très insuffisant, les notes très faibles obtenues par certains témoignent plus d’un blocage devant un sujet qui ne leur était pas familier que d’une incapacité réelle à s’exprimer. On regrette cependant trop souvent un manque de rigueur grammaticale et de précision lexicale. Quelques candidats s’expriment dans une langue qui s’apparente à une traduction mot à mot du français, sans respect des règles de base de la grammaire allemande ni des tournures propres à la langue, dénaturant celle-ci jusqu’à la rendre par endroits difficilement compréhensible. Et l’on s’étonne toujours de certaines lacunes lexicales concernant des sujets fréquemment abordés dans ce concours ou relevant du vocabulaire de la vie courante. Dans la plupart des cas, le document a été convenablement compris, mais trop souvent encore, le compte-rendu n’est pas assez détaillé. Rappelons aussi que les candidats sont invités à reformuler de façon personnelle et à agencer les éléments qu’ils restituent en reliant ceux-ci entre eux pour assurer la cohérence du discours, une restitution non linéaire de l’enregistrement est appréciée. Les examinateurs constatent avec satisfaction que plus de candidats que précédemment font un effort d’introduction et de transition, mais les conclusions sont souvent trop succinctes. Quant au commentaire, il est encore trop rarement correctement structuré et fréquemment trop court. Les candidats doivent également veiller à ne pas plagier le document sonore lors du commentaire et à bien distinguer les deux parties de leur présentation, car certains introduisent dans le résumé des éléments qui relèvent de l’interprétation et du commentaire et parfois, on ne saisit pas au premier abord quand s’arrête le résumé et quand commence le commentaire. Enfin, mentionnons à nouveau que la mise en valeur des connaissances et de la culture du candidat ainsi que l’expression d’idées personnelles sont très appréciées des examinateurs. Page 3 sur 15 Le degré d’autonomie laisse encore à désirer pour un certain nombre, les étudiants ont souvent du mal à parler plus de 10 minutes consécutives et pour beaucoup, la prestation s’interrompt au bout de 5 à 6 minutes. De plus, une minorité lit encore ses notes au lieu de s’adresser à l’examinateur, certains parlent trop bas et n’articulent pas assez. Sur le plan de la langue, on continue de relever en particulier les erreurs accoutumées de construction, de déclinaisons et de cas (fautes fréquentes : „mit die“, „von die“…), d’articles et de pluriels, de prépositions, de conjugaison et de formation du participe passé, d’utilisation de „zu“ avec les verbes de modalité, de comparatif et de superlatif, la confusion des possessifs „sein“ et „ihr“, ainsi que de nombreuses déformations de termes (notamment les noms de pays). Il est recommandé une fois de plus aux candidats de revoir les grands points grammaticaux et d’apprendre avec précision le lexique d’usage courant ou se rapportant aux grands sujets d’actualité et de société, en faisant un effort particulier pour les articles et les pluriels des noms communs. Page 4 sur 15 RAPPORT SUR L’EPREUVE ORALE 2013 D'ANGLAIS I - NIVEAU DE PREPARATION A L'EPREUVE, AUTONOMIE DE TEMPS DE PAROLE Cette année, d’après la majorité des examinateurs, les candidats ont montré, dans l’ensemble, une bonne connaissance du format de l’épreuve, à l’exception de deux catégories d’entre eux : d’une part, ceux qui, préparés uniquement sur textes écrits suivis d’une question appelant un développement de type « essay », n’étaient pas entraînés à produire un commentaire ; d’autre part, ceux qui ajoutaient une ou deux phrases de jugement personnel à chaque information restituée, ce qui conduisait le plus souvent à un épuisement de l’inspiration au moment de passer au commentaire. Par ailleurs, dans leur majorité, les examinateurs constatent, de la part des candidats, des efforts pour augmenter leur temps de parole mais peu présentent un développement logique ou des idées vraiment constructives. Enfin, il reste encore quelques candidats qui bouclent leur présentation en 2 ou 3 minutes et attendent les questions de l’examinateur ainsi que des candidats (très rares heureusement) qui, submergés par le stress dû à leur niveau, ne peuvent pratiquement rien dire. II - COMPORTEMENT, APTITUDE A LA COMMUNICATION La plupart des examinateurs notent, dans l’ensemble, un net progrès dans la capacité à communiquer. A présent, beaucoup plus rares sont les candidats prisonniers de leurs notes, timides, réservés ou introvertis qui lisent ce qu’ils ont rédigé entièrement au préalable. Plus nombreux sont uploads/Management/ ccp-lv-oral-2013.pdf

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  • Publié le Jul 01, 2021
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