Les bases de données Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de Kénitra Ensei

Les bases de données Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de Kénitra Enseignant: Mr. Bouasabah Mohammed Année universitaire: 2012/2013 ECOLE NATIONALE DE COMMERCE ET DE GESTION -KENITRA- ( ﺑﻮﻋﺼﺎﺑﺔ ﳏﻤﺪ ) Plan de cours A) • Introduction aux bases de données. B) • Le modèle relationnel : entités et attributs C) • Le modèle relationnel : les tables D) • Algèbre relationnelle E) • Les requêtes SQL 11/05/2013 2 1) Pourquoi une base de données ? • Définition • Exemples • Objectifs A) Introduction aux bases de données 2) Architecture d’un SGBD 3) Différents types de base de données. • Les bases hiérarchiques • Les bases en réseau • Les bases relationnelles • Les bases de données objet 2) Architecture d’un SGBD 11/05/2013 3 Une base de données (BD) est un ensemble bien structuré de données relatives à un sujet global et stocké dans un support informatique pour satisfaire simultanément plusieurs utilisateurs de manière Base de données 1-1) Définitions 1-1-1) Définition 1: la donnée une donnée qui peut être la réponse à la question "Qui est le responsable du service achat et son numéro de téléphone? " alors les données peuvent être interprétées et produire une information 1-1-2) Définition 2 Exemple: Mohammed 0655433245: Informations ≠données stocké dans un support informatique pour satisfaire simultanément plusieurs utilisateurs de manière sélective en un temps opportun . Un système de gestion de bases de données (SGBD) est le module informatique qui permet d’interagir avec la BD: Gérer les données en en permettant la création, la modification, la suppression et la lecture. 1-1-3) Définition 3 Remarque : Un utilisateur utilise un SGBD pour accéder aux données d'une base de données. Système de gestion de bases de données (SGBD) 11/05/2013 4 • Indépendance : la BD est un module dissocié du système d'information, le format des données est indépendant du système. • Accès : la SGBD gère les accès aux données en gérant les accès concurrentiels. 1-2) Objectifs d’utilisation d’une base de données • Cohérence : la SGBD assure l'intégrité des données. • Sécurité : la SGBD gère les accès aux données en fonctions des utilisateurs. • Résistance aux pannes : pouvoir récupérer une BD dans un état « sain » si une panne survient au milieu d’une modification. 11/05/2013 5 1-3) Exemple d’utilisation de bases de données  Gestion des livres d’une bibliothèque  Gestion des films pour une vidéothèque  Gestion des clients dans une société d’assurance ou dans une banque.  Gestion des voitures dans une société de location de voitures ……….. 11/05/2013 6 1-3) Exemple d’utilisation de bases de données Demande de réservation 11/05/2013 7 1-4) Exemple des SGBDs 11/05/2013 8 2-1) Architecture d’un SGBD Un SGBD offre des "services" organisés en couches afin de garantir l’intégrité des données et de faciliter leur manipulation. 11/05/2013 9 2-1) Architecture d’un SGBD 11/05/2013 10 2-1) Architecture d’un SGBD 11/05/2013 11 3) Le SGBD consulte le schéma et détermine la structure logique des données à extraire. 4) Le SGBD examine la description physique de la base et détermine les enregistrements physiques à lire. 5) Le SGBD lance une commande au système d'exploitation pour provoquer la lecture de 1) Le programme d'application A émet une demande de lecture à l'intention du SGBD. 2) Le SGBD consulte le sous-schéma relatif à A pour obtenir la description logique de ses données. Lecture de données 2-1-1) Fonctionnement d’un SGBD l'enregistrement physique. 6) Le système d'exploitation provoque le transfert de l'enregistrement entre la base physique et les buffers du SGBD. 7) Le SGBD, à partir du sous-schéma A, extrait les données à communiquer au programme d'application A. 8) Le SGBD provoque le transfert des données dans la zone de liaison de A. 9) Le SGBD retourne au programme d'application les informations d'état relatives à l'échange (en particulier les codes des erreurs éventuelles). 11/05/2013 12 3) Différents types de bases de données 3-1) Base hiérarchique Lie les enregistrements dans une structure arborescente où chaque enregistrement n'a qu'un seul possesseur. 3-2) Base en réseau. Est une base hiérarchique mais permet en plus d'établir des relations transverses. 11/05/2013 13 3-3) Base de données relationnelle SGBDR Stocke les informations décomposées et organisées dans des matrices appelées relations ou tables. 3-4) Base objet Stocke les informations groupées sous forme de collections d'objets persistants. 11/05/2013 14 B) Le modèle relationnel: entités et attributs • L'entité • L'attribut • L'identifiant ou clé • L'occurrence 11/05/2013 15 Concept concret ou abstrait du monde à modéliser. Elle se représente par un cadre contenant son nom. 1) L’entité 2) L'attribut Donnée élémentaire qui sert à caractériser les entités et les associations. Les attributs sont listés dans l'entité. 11/05/2013 16 3) L'identifiant (ou clé) Attribut(s) particulier(s) permettant d'identifier chaque occurrence d'une entité. Les attributs servant d'identifiant sont soulignés. 17 4) L'occurrence Élément particulier d'une entité ou d'une association. L'occurrence ne fait pas partie du modèle E-A mais est expliquée ici pour mieux comprendre l'entité. Récapitulatif sur le modèle relationnel 11/05/2013 18 C) Le modèle relationnel : les tables  Définition  Propriété des tables  Clé primaire 11/05/2013 19  Clé primaire  Clé étrangère 1) Les tables (angl. tables) 1-1) Définition Une table est une collection de données relatives à un domaine bien défini, par exemple les employés d'une société ou les livres d'une bibliothèque. Elle contient des enregistrements dont chacun est composé par les mêmes champs de données. Voici, à titre d'exemple, quelques employés d'une société: Voici la table nécessaire pour stocker les informations concernant ces employés dans une BD: 11/05/2013 20 1-2) Propriétés des tables: • Les champs de données définissent les informations, qu'on veut stocker dans la table. (p.ex. des informations concernant les employés d'une société). • Chaque enregistrement représente une occurrence de ce qu'on veut stocker ( p.ex. un employé). • Chaque table possède un nom unique (p.ex. : tblEmployés). • Chaque enregistrement correspond à une ligne de la table. • Chaque champ correspond à une colonne de la table. • Chaque champ peut représenter des données de nature différente (Nom, Salaire, Date de naissance …). • Chaque champ peut représenter des données de type différent (Texte, Nombres, Dates …). 11/05/2013 21 Remarque:  Il existe une convention concernant les noms des objets des BD. Généralement, les noms des objets ne contiennent ni d'espaces, ni de caractères spéciaux.  chaque nom d'un objet est précédé par un préfixe bien déterminé pour chaque type d'objet.  Les noms de tables sont précédés du préfixe tbl (angl.: table). Par exemple: tblLivres, tblEmployés  Le nom d'une table doit être unique à l'intérieur d'une BD. Une table reprenant les données concernant les voitures d'une société de taxis contient par exemple pour chaque enregistrement (= chaque taxi) les informations suivantes: • Marque • Modèle • Cylindrée • Poids Exemple : 11/05/2013 22 Voici, à titre d'exemple, une table qui représente les taxis dans une BD: Afin de pouvoir représenter des données de types différents, les SGBD offrent des types de données standard pour les champs de données. Voici les types de données connus par la plupart des SGBD: standard pour les champs de données. Voici les types de données connus par la plupart des SGBD: 11/05/2013 23 1-3) Clé primaire Supposons que le propriétaire de la société achète par exemple une deuxième BMW 320i , qui possède bien sûr également une cylindrée de 2000 et un poids de 1200 kg. Dans ce cas nous avons 2 enregistrements complètement identiques dans notre BD. Cela nous empêche d'identifier clairement un des 2 enregistrements. Il nous faut donc un moyen, qui nous permet d'adresser sans ambiguïté chaque enregistrement dans la table  UNE CLÉ PRIMAIRE ! Remarque: La clé primaire, constituée d'un ou de plusieurs champs, nous permet d'identifier de manière unique La clé primaire, constituée d'un ou de plusieurs champs, nous permet d'identifier de manière unique chaque enregistrement d'une table. Exemples de clés primaires: Le numéro de matricule pour les assurés des caisses de maladie. Le numéro client pour les clients d'une vidéothèque. Convention des noms: Les noms des champs qui forment la clé primaire sont précédés du préfixe id (angl.: identifier). Par exemple: idTaxi, idEmployé 11/05/2013 24 Exemple de clé pour l’exemple des taxis On pourrait inventer un numéro de taxi allant simplement de 1 jusqu'au nombre de taxis que la société possède. Le premier taxi enregistré serait le numéro TAXI=1, le deuxième le numéro TAXI=2 etc. Relations entre tables - clé étrangère Exemple: Exemple: Soit la BD suivante d'un organisme de sécurité sociale. 11/05/2013 25 Les deux tables sont donc logiquement liées via les champs fiSociété et idSociété. On dit que fiSociété est une clé étrangère, qui fait référence à la clé primaire idSociété de la table tblSociétés. 1-4) Clé étrangère: Un champ qui, dans une table, fait référence à la clé primaire d'une autre table est appelé clé étrangère (angl.: foreign key, foreign identifier). Ainsi sont définies les relations entre les tables. 11/05/2013 26 D) L'algèbre relationnelle Opérations sur des ensembles de données : • La sélection • La projection • L'intersection • L'union • La différence • uploads/Management/ cours-de-bases-de-donnes.pdf

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  • Publié le Mai 27, 2021
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