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Auteur de la fiche lecture : Céline MASSENCAL Olivier POUSSARD Académie : Versa

Auteur de la fiche lecture : Céline MASSENCAL Olivier POUSSARD Académie : Versailles et Poitiers Relecteur(s) : Maguy PEREA Mots-clés : Communication interpersonnelle, Edmond Marc, Dominique Picard Date de publication sur le site : Date de révision : 1er mars 2004 Relations et communications interpersonnelles Prénom et nom de l’auteur : Edmond Marc et Dominique Picard Catégorie, genre : Traité scientifique Éditeur : Dunod Date de parution : 2000 Volume : 118 pages INTERET DE L’OUVRAGE Présenter un ensemble cohérent d’outils, concepts, approches théoriques permettant de décrire, d’analyser et de comprendre n’importe quelle forme de relation. Mettre en scène différentes relations avec illustrations. Prendre en considération différentes dimensions dans les relations interpersonnelles :  Dimension intrapsychique des mécanismes et dimension de la personnalité.  Dimension interactionnelle de la structure relationnelle et de sa dynamique.  Niveau social des situations, statuts, normes… CONCEPTS ET IDEES CLES ë Composition de l’ouvrage 7 chapitres structurés en plusieurs parties et parfois sous-parties. Bibliographie. Index des notions. Index des noms propres. ë Idées principales Chapitre 1. Nature et formes de la relation Définition de communiquer : rapport d’interaction s’établissant lorsque des partenaires sont en présence et donne naissance à une relation qui va évoluer, se développer => dynamique. Définition de relation : forme et nature du lien unissant 2 ou plusieurs personnes avec une relative stabilité, durabilité, sans forcément présence physique. Les relations sont complexes, différenciées à la nature et aux formes variées. Etude de leur structuration par :  La dynamique temporelle (L’actualité de la relation et les expériences passées mais aussi le futur). 1  Le contexte (environnement dans lequel se déroule la relation avec les normes relationnelles, codes de communication, rituels d’interaction)se caractérise par : o Son cadre soit des éléments physiques et temporels qui favorisent un certain style de relation. o La situation de l’interaction qui définit les enjeux, les participants, leurs rôles, thèmes... o L’institution dans laquelle s’inscrit le cadre et la situation qui va déterminer rapports, styles relationnels, règles interactionnelles. La relation s’analyse avec :  La distance : proximité, éloignement, degré d’interconnaissance (familier, inconnu), orientation mutuelle (convergence, divergence).  Le temps : sachant que le temps est relatif à chacun (temps psychologique), que la relation a une temporalité propre marquée par son début, son déroulement, sa fin et qu’elle est influencée par le temps social (déterminé par des normes culturelles).  Le nombre de personnes : qui modifie la nature de la relation d’autant plus que chacun peut y tenir un rôle différent (médiateur, despote..), se coaliser. Chapitre 2. Structure de rapport interpersonnel Il s’agit de montrer que la position occupée par chacun dans la relation structure la relation par :  Le rapport de place soit la combinaison de la position prise par les individus dans une relation avec la notion de rang, d’ordre. Chacun dans la communication cherche à acquérir une place à en affecter une à autrui ce qui va rétroagir sur la place de chacun et générer des comportements de rejet, d’acceptation…  Le degré de symétrie : Dans une relation les interlocuteurs peuvent être égaux, dissemblables mais complémentaires, hiérarchisés.  L’équilibre : un climat relationnel positif est synonyme d’équilibre alors qu’il peut y avoir des rivalités, des inégalités indicateurs de déséquilibre. Pour maintenir cet équilibre ou le créer on a recours à des rituels, des codes, de stratégies.  Les auteurs font aussi référence à l’analyse transactionnelle pour expliquer la structuration des rapports entre les personnes. Chapitre 3. Le lien affectif Les auteurs distinguent l’empathie (capacité à nous mettre à la place d’autrui, à essayer de ressentir son expérience subjective) et la congruence (adéquation entre ce qu’une personne ressent, la conscience qu’elle en a et la façon dont elle l’exprime). Chapitre 4. Analyser les communications interpersonnelles Ce chapitre se divise en 3 parties. La première partie est consacrée aux modèles de communication : Conception mécaniste de Shannon et Weaver qui sera enrichie par la notion de message, de codes, d’éléments contextuels, de feed-back. 2 Conception fonctionnaliste et dynamique de Jakobson : avec 3 fonctions (émotive de l’émetteur, conative du destinataire, poétique avec la forme du message). Hymes introduit le contexte psychologique et social de la communication. La communication peut se définir comme un système complexe, dynamique, producteur de sens et porteur d’enjeux pour des interlocuteurs dont les finalités sont multiples. Communiquer c’est définir une relation, affirmer son identité, négocier sa place, influencer son interlocuteur, partager des sentiments ou des valeurs et des significations. Bateson considère que la communication est une émission de données pouvant être arbitraires (digitale avec codes, rigueur) ou analogiques (données porteuses d’erreurs de compréhension, floues). Est aussi abordée la communication non verbale avec une approche traitant des expressions corporelles (kinésique) qui ont 3 fonctions (de communication, relationnelles, symbolique). La deuxième partie porte sur le partage du sens et des différents niveaux de communication avec la signification explicite, le sens implicite, le contenu de la communication et les partenaires liés dans cette communication. La troisième partie donne une approche interactionniste et systémiste de la communication : à partir des participants à la communication, de leurs caractéristiques, de leurs positions, de leurs échanges de sens, d’informations, de leurs comportements variant suivant ce qu’ils interprètent des autres, du contexte dans lequel s’inscrit la communication, des normes et règles utilisées et des enjeux poursuivis par chacun. Chapitre 5. Dynamique psychologique relationnelle La communication est un processus complexe, empreint de conflictualités démontré en 3 parties. La première partie est consacrée à la conflictualité dans l’expression de soi entre ce que l’on désire exprimer et la crainte des réactions possibles de l’interlocuteur ce qui peut aboutir à une forme de compromis (entre dit et non dit par exemple). La deuxième partie traite des mécanismes intersubjectifs en abordant : L’anticipation que fait le locuteur du message envoyé, des réactions, des relations…à l’interlocuteur, Les mécanismes de défense mis en œuvre lors de la communication, L’interprétation du message. Le feed-back. La troisième partie est relative à l’émotion définie comme une manifestation affective passagère plus ou moins intense. La communication comprend de nombreuses manifestations émotionnelles plus ou moins contrôlées et amenant parfois l’individu à mettre en œuvre des mécanismes de défenses (répression, inhibition, fuite, dérivation, dissociation, masquage) en fonction de raisons psychologiques et culturelles. Chapitre 6. Dynamique de la communication : enjeux et stratégies Dans toute relation, chacun cherche à satisfaire certaines motivations et à atteindre certains objectifs. 2 parties dans ce chapitre. Première partie consacrée aux enjeux en distinguant les enjeux identitaires ayant pour vocation de présenter une image de soi valorisante, la rendre crédible, la protéger (face), des 3 enjeux territoriaux de contrôle de son espace et de ses biens. La communication présente pour les participants, à côté des enjeux, des risques quant à la protection de son identité et de son territoire d’autant plus que l’interlocuteur est inconnu dont on ne connaît pas les réactions ou que la maîtrise de la situation échappe du fait de la méconnaissance des règles, codes. La deuxième partie s’attache aux stratégies des interlocuteurs construites pour satisfaire des besoins de stimulation, de contact, de désirs pulsionnels, de gains narcissiques, de reconnaissance, de soutien social. Les auteurs retiennent les : Stratégies identitaires : de défense de son identité soit pour satisfaire un besoin d’affirmation de soi, de reconnaissance ou de différenciation des autres. Stratégies relationnelles : tenant compte de l’autre et de ses objectifs dans le but d’en retirer des gains de la coopération. Ces stratégies sont mises en œuvre pour obtenir reconnaissance mutuelle et confirmation de son identité, pour se protéger, pour réparer un préjudice subi par autrui, pour équilibrer la relation. Pour cela les auteurs font référence à la théorie des jeux (Von Neuman et Morgenstern) démontrant la supériorité des modes coopératifs. Une autre référence est faite aux jeux psychologiques qui intègrent coûts, gains, pulsions et mécanismes de défense. Un jeu sera toute situation dans laquelle un individu cherche à structurer certaines de ses relations selon un scénario répétitif de manière à manipuler autrui pour satisfaire ses propres motivations. Ces stratégies relationnelles sont marquées par la psychologie des acteurs, les systèmes sociaux de régulation (politesse). Chapitre 7. Les problèmes de communication Ces problèmes peuvent provenir de : Compétences sociales (attitude, aptitude à rentrer en relation avec autrui, à gérer les situations d’interaction, capacités objectives de rentrer en relation). Confusion des niveaux de communication. Effets de feed-back. Identité et rapports de place (rejet par l’autre de soi, de son identité, déni, sentiments). Mécanismes de défense pouvant entraîner des fuites, déformations de communication la rendant confuse, porteuse de malentendus). UTILITE OPERATIONNELLE Finalité et niveau Raisons majeures Pour la pratique pédagogique 1ère + Illustrations intéressantes Pour la formation scientifique de l’enseignant + + Un tour d’horizon très complet des concepts relatifs à la relation interpersonnelle. Pour la préparation à un concours Capet ++ Agrégation ++ 4 uploads/Management/ com-int.pdf