Université : Sultane Moulay Slimane Etablissement : ENSA – KHOURIBGA) Cours Tec

Université : Sultane Moulay Slimane Etablissement : ENSA – KHOURIBGA) Cours Techniques d’expression et de communication Niveau : Classe préparatoire (1ére année) Plan Partie 1 : la communication et l’aspect oratoire Chapitre 1 : Généralités sur la communication Chapitre 2 : Techniques d’élaboration d’un exposé Chapitre 3 : Techniques de la prise de parole en public Chapitre 1 : Généralités sur la communication Communication : notions de bases Définition de la communication Etymologie : du latin communicare, mettre en commun, faire part de, partage, dérivé de communis, commun. La communication est l'action de communiquer, de transmettre des informations ou des connaissances à quelqu'un ou, s'il y a échange, de les mettre en commun (ex : le dialogue). Le mot communication désigne aussi le contenu de ce qui est communiqué (ex : avoir une communication urgente à faire) ou le fait d'être en relation avec quelqu'un (ex : couper une communication). En sociologie et en linguistique, la communication est l'ensemble des phénomènes qui peuvent intervenir lorsqu'un individu transmet une information à un ou plusieurs autres individus à l'aide du langage articulé ou d'autres codes (ton de la voix, gestuelle, regard, respiration...). La science de la communication a pour objet de conceptualiser et de rationaliser les processus d'échange, de transmission d'information entre deux entités (individus, groupes d'individus ou machines). 1. Communication est une question de contexte Pour qu’une relation communicationnelle entre intervenant et auditeurs s’établisse et se déroule, il faut qu’il y existe un contexte particulier (ex : Exposé, Soutenance, …etc.) Principales composantes de cette notion de contexte : - Le contexte institutionnel détermine les rôles, le rapport entre les personnes en interaction, les « règles du jeu » ; - Le cadre où se situe la rencontre comprenant l’environnement direct, le lieu et le temps dans lequel elle s’inscrit ; - Les éléments propres à chaque culture qui régissent les interactions sociales (par exemple les pratiques, le savoir-vivre,) ; - La nature de la relation les objectifs, les buts que chacun se fixe par rapport à la situation de communication (par exemple informer, s’informer, convaincre, réconforter, menacer) ; - La personnalité, tout ce qui constitue la personne elle-même par exemple l’histoire personnelle, la motivation, le caractère, les valeurs. Ces éléments constitutifs du contexte influent sur la communication selon des modalités et des degrés différents. 2. Communication est une question de place La relation entre les interlocuteurs est définie au travers de leur communication. Notre manière de communiquer exprime la position que l’on souhaite occuper et corrélativement la position que l’on attribue à notre interlocuteur ; positions réciproques qui peuvent être fondées sur la similarité ou la complémentarité, c’est-à-dire sur l’égalité ou la différence. La place respective de chacun est déterminée en fonction : - D’éléments externes, par les statuts et rôles de chacun (fournisseur/client, médecin/malade, policier/population, collègue/collègue, par exemple) ou par leur identité sociale (parent/enfant, homme/femme, par exemple) ; - D’éléments internes à la relation, c’est-à-dire de la place subjective que chacun prend par rapport à l’autre (dominant/dominé, demandeur/conseiller, séducteur/séduit, par exemple). Cette détermination de place peut faire l’objet soit d’un accord (Les interlocuteurs reconnaissent la position qui leur est affectée dans cette communication), soit d’un désaccord qui peut déboucher sur un conflit. 3. Communication est une question de perception L’efficacité de la communication Il y a différentes stratégies qui permettent d’atteindre un objectif précis. Il y a divers niveaux d’intervention possible. Nous savons que pour avoir une signification complète d’un message, il est utile de prendre en compte toutes les composantes de la communication. Mais cela ne suffit pas. Il faut être attentif au fait que le message est toujours émis (verbalement ou non) dans un contexte particulier et qu’il est codé par l’émetteur et décodé par le récepteur. Le message est donc interprété. Dès lors, l’intention de l’émetteur peut ne pas correspondre à l’effet produit sur le récepteur en cas de « mauvaise » interprétation du message. En effet, il faut distinguer trois niveaux différents dans la situation de communication : - Ce que je pense (intention), - Ce que je veux signifier par mon message ; - Ce qui est émis, mon message ; Ce que l’autre perçoit (effet), ce que l’autre comprend. L’efficacité est donc liée à « la concordance entre l’effet produit et l’intention initiale ». Cette concordance sera d’autant plus forte que j’aurai veillé à clarifier mon intention (par l’intermédiaire des finalités, des objectifs pédagogiques) – donc l’effet recherché – et à adapter le fond et la forme de mon message à cette intention. L’histoire des technologies de l’information et de communication Lorsque nous parlons aujourd’hui des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), il est essentiellement question du rapprochement entre les télécommunications (téléphone, radio, télévision) et l’informatique. C’est cette jonction qui a donné naissance au World Wide Web, c’est-à-dire au réseau internet que l’on pourrait qualifier de TIC la plus performante dans le sens où elle réunit tous les supports multimédias en les mettant en réseaux. Les technologies de l’information et de la communication, même si on ne les a pas toujours appelées ainsi, ont une très longue histoire derrière elles. Il semblerait logique, en guise de préambule, de commencer par l’invention de l’écriture en Mésopotamie, 3300 ans avant JC qui s’est développée concrètement au moyen d’argile humide et de roseaux taillés ou encore d’aborder la xylographie, ou gravure sur bois, qui était pratiquée avant l’invention de l’imprimerie. Toutefois, devant la masse d’informations que nécessiterait une telle énumération de techniques et de découvertes, allant de l’alphabet à l’invention du papier, nous nous contenterons d’évoquer les principales étapes qui ont marqué cette histoire. En faisant un bond dans l’espace et le temps, nous arrivons en Europe en 1468 avec l’invention de Guttenberg, c’est-à-dire la typographie et la presse à imprimer, qui a permis largement à la diffusion d’informations. En 1793, Claude Chappe met en place un système de communication optique et mécanique appelé « sémaphore ». Conçu sous forme de tourelles de pierre se transmettant des signaux à l’aide de bras mécaniques, ce système est le premier réseau de télécommunications d’envergure nationale composé en 1844 de 534 tours. Il faudra attendre 1832 pour voir apparaître le télégraphe électrique. En 1801, Joseph-Marie Jacquard invente un métier à tisser automatisé dit « métier Jacquard » qui fonctionne grâce à un système de cartes perforées. Cette invention marque l’avènement de l’automatisation qui préfigure la mécanographie, c’est-à-dire l’ensemble des techniques mécaniques qui permettent le traitement, le calcul et la publication d’informations. L’ancêtre de l’ordinateur en quelque sorte. Alexander Graham Bell invente le téléphone en 1876. En 1877 Thomas Edisson invente le phonographe. Les sons peuvent désormais être enregistrés et retransmis. En 1895, grâce aux frères lumière, c’est au tour des images en mouvement à être immortalisé par l’invention du projecteur de film. Ensuite, l’histoire s’accélère et une série de découvertes scientifiques vont se compléter pour donner naissance à des technologies de la communication de plus en plus performante qui réduisent à chaque fois la distance entre les hommes. En 1920 les premières émissions de radios commerciales sont diffusées. En 1935 c’est au tour de la machine à écrire électrique d’être commercialisée. En 1933 Londres retransmet les premières émissions télévisées. En 1943, grâce à Alan Thuring le premier ordinateur, à l’origine conçu pour percer les codes allemands durant la seconde guerre mondiale, voit le jour. Von Neumann va développer le concept de mémoire pour l’ordinateur en 1948. En 1969, Le département de défense des Etats-Unis d’Amérique crée le réseau Arpanet et permet à deux ordinateurs de communiquer à distance. Il s’agit de l’ancêtre d’internet. Le premier E-Mail est envoyé en 1972 par Ray Thomlinson. L’ordinateur individuel, le PC (personal computer) est présenté en 1974. Le magnétoscope est disponible pour les ménages dès 1975. En 1981, le réseau postal français met en place le minitel, connectant ainsi des milliers d’individus entre eux. C’est l’avènement de la vente par correspondance électronique ainsi que des sites de rencontres. Les années 90 marquent l’avènement de l’internet et du World Wide Web, deux systèmes complémentaires qui sont souvent confondus. C’est la convergence des technologies de l’audiovisuel, des télécommunications et de l’informatique qui a permis cette révolution. Un exemple concret d’application ? Voyez ce médecin américain qui a opéré depuis New York un patient hospitalisé à Paris grâce à un robot chirurgical connecté sur le réseau Internet. Pour l’anecdote, en 2008, l’archipel Tristan da Cunha, perdu au milieu du Pacifique, a été relié par satellite avec un centre médical d’urgence situé aux Etats-Unis. Cette particularité lui, permet, malgré la distance et l’isolement, de permettre l’accès aux soins de santé à tous ses habitants. L’internet est en fait l’appellation du réseau informatique qui relie des millions d’ordinateurs et leur permet de communiquer entre eux grâce à un système universel de transmission de données appelé le protocole TCP/IP. Ce réseau, qu’on appelle « La Toile » ou « Web » en anglais a de nombreuses applications. La plus connue étant le World Wide Web, qui représente la partie la plus visible de l’internet puisqu’elle permet la visualisation uploads/Management/ cours-de-communication 1 .pdf

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  • Publié le Nov 27, 2021
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