Ie nrREPRrsEs & lrARcxÉs] Thomson-CsF mise sur Racal Electronics pot Legroupefr
Ie nrREPRrsEs & lrARcxÉs] Thomson-CsF mise sur Racal Electronics pot Legroupefrançaisaffiche - ) EtecrnoNrouE or oÉrerusr ses visées sur le britannique Racal Electronics. lJopération s'inscrit dans une stratégie active de croissance externe, pour s'affirmer comme le troisième européen de la défense. Mais il luifaudra ne pas rater les dernières opportunités. - défaut d'une alliance glo- bale qu'il n'a pu concrétiser avec Marconi Electronics Systems, Thomson-CSF accélère sa politique des petits pas. Le champion français de l'électro- nique de défense - numéro 3 mon- dial de la spécialité - finalise les négociations pour acquérir le britannique Racal Electronics. [æ dossier bute encore sur un prix jugé trop élevé côté français (la presse britannique évoquait 3,2 milliards d'euros la semaine dernière). Mais I'opération dewait être bouclée d'ici à la fin mars, avant la clôture de I'exercice du groupe Racal et Ie départ à la reffaite de son président, sir Ernest Harrison. Pour Thomson-CSF, cette acqui- sition serait bénéfique à plus d'un titre. D'abord, parce qu'elle repla- cerait le français, que I'on disait dans une impasse stratégique, dans Ie jeu europeen. Elle lui permettrait de s'affirmer comme Ie troisième pilier de I'industrie européenne de défense, aux côtés d'EADS - qui verra le jour en mai - et de BAE Systems, né de la fusion de Marconi et de British Aerospace. De plus, Racal Electronics a de quoi séduire. Recentré sur l'élec- tronique de défense (370 millions de livres de chiffre d'affaires) après la vente de ses télécommu- nications à I'américain Global Crossing, en octobre dernier, il occupe une position de choixoutre- Manche. Avec un large éventail d'activités (radiocommunications, systèmes de commandement, radars, avionique et systèmes de navigation), Racal Electronics est I'un des principaux fournisseurs des forces armées britanniques. II a notamment été retenu dans le cadre du programme Bowman (2 milliards de livres) pour renou- veler le réseau de transmission de données et I'ensemble des équi- pements de radiocommunications de I'armée de terre. Il est aussi le maître d'æuvre des systèmes de guerre électronique des futures frégates de la Royal Navy. De solides positions qui lui font affi- cher un carnet de commandes de 500 millions de livres dans le militaire. I-lopération permettrait alors à Thomson-CSF de doubler de taille au Royaume-Uni. lJélectronicien français multiplie les acquisitions Elle donnerait aussi au groupe français I'occasion de trouver un nouveau point d'ancrage sur un marché américain jusqu'ici très hermétique. " L'accès au marché américain est beaucoup plus facile à partir d'une base britan- nique ", analysait récemment Denis Ranque, P-DG de Thomson- CSFI, Fournisseur des armées amé- ricaines en équipements radio, avionique et matériels de naviga- tion et autres systèmes d'acquisi- tion de données, Racal Electronics participe également à un important programme de surveillance du champ de bataille lancé par le Pentagone. Au-delà des évidentes complé- mentarités géographiques, les deux groupes trouveraient dans un rapprochement de sérieux gains d'échelle. La quasi-totalité du chiffre d'affaires de la branche défense de Racal Electronics est réalisée dans les spécialités de Thomson{SF. Depuis 1998, ils sont même partenaires au sein d'une THOMSON-C5F SUIT L'I NTERNATIONALISATION DES MARCHÉS DE LA DÉFENSE Répartition du chiffre d'affaires Dans le reste du monde En France t1 o/o société commune spécialisée dans les télécommunications militaires large bande utilisant la technolo- gie ATM. Alors que Thomson-CSF mise sur la dualité des technologies électroniques, I'apport des acti- vités civiles du britannique vien- drait épauler sa stratégie. . Nous sommes intéressés par I'ensemble des activités du groupe Racal, tant militaires que civiles ", confirme- t-on d'ailleurs au siège du groupe français. La branche électronique in- dustrielle de Racal Electronics (310 millions de livres de chiffre d'affaires) est notamment présente dans les systèmes de sécurisation de transmission de données (cryp- tage), I'instrumentation (tests de En Europe 30 olo t(xrR(t I i t't SltG lot'vELu , Des posrnous RENFoRcÉEs... ... MAts LEs CHALLENGEs Avec Racal Etectronics NE MANQUENT PAS (685 millions de livres), Thomson-CSF: rAttirer l'électronique rDouble sa taille au Royaume-Un;. de défense de Dasa rse dote d'un nouvel ancrage dans son giron' aux Etats_Unis. " .Nouer une alliance rRenforce ses compétences de systémier. :tiJ:tili Alenia Difesa' r Mise sur l'effet d'échelle dans très courtisé par Dasa ses différents métiers de la défense. et BAE Systems. rConforte ses activités civiles dans l'ingénierie tsortir de leur isolement informatique, la sécurisation des transactions, ses activités systèmes l'avionique, l'instrumentation. de missiles. o t N"2716 - 13 JANVIER 200 reprendre l'offensive en Europe radiocommunication, transmission et positionnement par sateilite), I'enregistrement de données en milieu industriel, mais aussi I'in- génierie et les services informa- tiques. la reprise du britannique s'ins- crit dans la stratégie de " multi- domesticité , relancée par Denis Ranque après I'échec de la fusion avec Marconi voilà un an. Ilobjectif est de tisser des liens industriels et commerciaux sur le long terme Systèmes de radiocommunication Multitel 2 et Cheetah (ci-contre). Avec les activités de Racal Electronia, Thomson-CSF conforterait sa position de numéro 2 au Royaume Uni, en doublant son chiffre d'affaires (530 millions de livres aujourd'hui. avec des partenaires locaux, qui seront ensuite associés aux déve- loppement et à I'industrialisation de programmes militaires. Depuis le début de 1999, l'électronicien français a multiplié les acquisi- tions et prises de participation à I'étranger. Il a pris 60 7o du sud- africain ADS, Ie contrôle de I'op- tronique d'Allied Signal Aero- spatiale Canada, 257o du capltal d'Avimo (filiale optronique du bri- tannique Alvis) et les 49 Va encore détenus par BÆ Aerospace dans Sextant In-Flight Systems. Il a par- ticipé à la privatisation de I'aus- tralien ADI avec I'acquisition de 50 7o de son capital, en association avec Thansfield. Iæ mouvement a pris de I'ampleur cet automne avec Ia reprise des activités défense du sud-coréen Samsung Electronics, dans le cadre d'une société com- mune, et la prise de contrôle à 100 7o de Shorts Missiles Systems (filiale de Bombardier). Cette stratégie se révèle aujour- d'hui payante. En quelques mois, Thomson-CSF vient de décrocher plus de 5 milliards de francs de contrats directement liés à cette offensive mondiale. Il équipera de ses systèmes de combat naval les quatre corvettes sud-africaines qui seront consffuites par les chan- tiers allemands Blohm und Voss. Et le gouvernement sud-coréen vient d'approuver la production en série du système sol-air K-SAM (dérivé du Crotale NG mis au point par Ie constructeur français). Saisir les dernières opportunités européennes Si Thomson-CSF a indéniable- ment repris I'offensive, I'horizon européen, où des cartes restent encore à jouer, ne s'est pas pour autant totalement dégagé pour lui. [æs discussions sur le sort des acti- vités d'électronique de défense que Dasa apportera à EADS - et qui intéressent Thomson-CSF - sont au point mort. Les activités d'avionique, d'optronique et d'élec- tronique navale d'Alenia Difesa sont courtisées par BAE Systems et Dasa, dans le bras de fer qui oppose les deux groupes pour s'assurer le ralliement de I'italien et Ie contrôle du consortium Eurofighter. Des interrogations auxquelles Thomson-CSF devra apporter des réponses. Car, pour se poser dura- blement en troisième industriel européen de la défense, aux côtés des géants EADS et de BAE Systems, l'électronicien français devra encore réussir quelques " levées o. I Jean-Pierre JOLIVET SCHNEIDER ET TOSHIBA S'ALLIENT DANS LA HAUTE TENSION Sôneider Electric et Toshiba dévelop- peront et fabriquercnt en commun des équipements de haute tension. Un accord de coopération a été signé dans ce sens dam la ligne des précé- dents accords sur la basse tension, ll inclut la possibilité de propositions commerciales communel utilisant la complémentarité de l'offre produits et seruices des deux groupes, ÏRACTEBEL INVESTIT DANS uÉLrcrnrcrrÉ suD-coRÉENNE Tractebel a investi dam le mardré de l'électricité sud<oréen, en signant une convention d'achat de 70 % dans Hyundai Energy Co.. pour 11 millions de dollars (62.5 millions de francs). Le belge complète son panel d'activitê en Corée du Sud, où il possede déjà 75 % de Hanjin City Gas Co, dont le réseau de distribution fournit 550 millions de mètres cubes de gaz par an à rl40 fix) clients. SHELL VEND SA PARTICIPATION DANS SYNBRA ResÛucturation 1fll % néerlandaise : Shell a vendu sa participation de 50 % dans le fabricant de polystyrène Synbra à la société d'investissement Gilde Buyout Fund. Synbra, qui produit et distribue du polystyrène compemé, emploie 2 dX) personnes pour un chiffre d'affaires de plus de 2 milliards de francs. Cette transaction intervient après I'adrat par Synbra, le 22 décembre, des actions que Shell possédait dans une autre firme de polysgrène danoise, Dansk Styropack. UCB ACHÈTE LA DIVISION PHARMACIE DE FUJIREBIO Le chimiste belge UCB a acquis pour 5 milliards de yens (250 millions de francs) la division pharmacie du japonais Fujitebio (environ 60 mil- lions d'euros de chiffre d'affaires). Celle-ci sera incorporée dans la filiale UCB Japon, et donnera au belge le contrôle du Cinalong, un médicament contre l'hypertension, et du Stogar, un traitement de l'ulcère gastrique. UCB espère aussi développer et commercialiser ses propres produits au Japon en utilisant les infrastructures de Fujirebio. r.t"2716 - 13 JANVTER 2000 L'USINE NOUVELLE 39 uploads/Management/ defense-0001-thomson-racal.pdf
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- Publié le Mai 02, 2022
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