Contrôle de Management 3A3B 05.06.2021 Partie 1 (8 points) Choisissez la répons
Contrôle de Management 3A3B 05.06.2021 Partie 1 (8 points) Choisissez la réponse qui se rapproche le plus du comportement que vous auriez probablement dans la situation proposée. Indiquez le style de management le plus favorable correspondant (stabilo vert ou entourez) Indiquez le style de management le plus éloigné de la situation évoquée (stabilo rouge ou barrez). Expliquez votre choix. Récemment, on vous a confié la charge d’une unité de travail qui était auparavant dirigée dans l’efficacité. Votre prédécesseur avait un style directif. Vous désirez maintenir la productivité, mais humaniser les relations de travail. A. Convaincre votre nouvelle équipe qu’elle est utile au bon fonctionnement de l’entreprise ? B. Insister sur l’importance des délais et des objectifs à tenir ? C. Se montrer attentif, mais sans intervenir ? D. Proposer à vos collaborateurs de participer aux décisions, mais les contrôler afin que les objectifs soient atteints? Le comportement B est celui qui se rapproche le plus du style de notre prédécesseur. En effet, il peut être associé à un style de direction 9/1, dit « dur », selon la grille de Blake et Mouton. Son leitmotiv est alors la productivité et l’efficacité, mais cela se fait au détriment du personnel, qui y perd de sa motivation et qui peut mener à de nombreux conflits. Cependant, ce type de management permet de guider le personnel dans ses tâches ; ainsi, chacun sait ce qu’il doit faire et tout est planifié. Cet aspect peut générer du stress et de la méfiance envers le manager mais puisque les équipes ont pris pour habitude d’être guidées, il paraît très important de ne pas leur retirer ce fil directeur dans le nouveau style managérial à mettre en place. Pour cette raison, il est très important d’humaniser les relations de travail par un style managérial bien plus intégrateur, qui met au centre de ses ambitions le personnel, sans pour autant laisser faire librement faire le personnel. Cela aurait alors pour effet une perte d’estime envers le manager, qui ne serait plus considéré comme un guide, et mènerait à une baisse des efforts des employés et par conséquent, de la productivité que nous souhaitions maintenir. La proposition C correspond donc au management le plus éloigné du style à utiliser, avec un style dit « apathique ». La proposition A se rapproche plus de notre objectif évoqué. Cependant, elle ne laisse pas apparaître le côté « guide » du manager. En effet, il est très important que l’équipe se sente intégrée au fonctionnement de l’entreprise et qu’elle y voit son utilité. Pour autant, une équipe soudée et impliquée ne représente qu’un des deux critères de la grille managériale de Blake et Mouton. Ce style uniquement basé sur les relations humaines perd de vue les objectifs à atteindre par l’entreprise et a tendance à laisser le personnel seul maître des décisions au sein de celle-ci. Le manager épaule seulement les équipes sans les entraîner ni les motiver à aller dans la bonne direction, il a un style bien plus persuasif. Le style D est alors le style idéal, il intègre le personnel en créant une forte notion d’équipe et de solides liens au sein de celle-ci afin d’obtenir un cadre de travail agréable et de fédérer l’équipe dans le but d’une implication la plus forte possible. Au contraire du style précédemment évoqué, le manager sait tout de même garder une position de leader, mais de manière démocratique. Cela lui permet de ne pas générer de méfiance et d’être bien plus écouté par ses collaborateurs tout en maintenant un cap à suivre avec des objectifs de résultats ambitieux. Le manager « catalyse » alors ses équipes : il sait intégrer son équipe et créer de bonnes relations humaines dans le travail tout en gardant un fil directeur pour son unité de travail afin de maintenir la productivité mise en place par l’ancien manager directif. Tout le monde trouve son compte dans ce changement sur le plan humain puisque le manager diminue la pression mise sur lui-même ainsi que sur son équipe, il est alors plus facilement écouté et les relations au sein de l’équipe se trouvent améliorées, le personnel a plus plaisir à venir travailler et sa motivation en est décuplée. La productivité peut même se retrouver, dans ce cas, encore améliorée. Partie 2 (12 points) En vous appuyant sur le cours (l’ensemble du cours) de ce semestre et en situant vos réflexions dans le contexte que vous choisirez, vous commenterez la citation suivante : « Un leader est plus efficace quand les gens savent à peine qu'il existe. Quand son travail est fait, son but accompli, ses troupes pensent qu'elles l'ont fait elles-mêmes. » Lao Tseu Vous avez droit au cours ; 3 pages maxi. Envoyez vos travaux sur fichier Word sur mon mail jean-marc.battisti-tonin@univ-lorraine.fr entre 9h30 et 9h45 en mettant en objet du mail pour le tri : devoir3A3B Bon courage ! Cette citation de Lao Tseu nous permet de mettre en avant un style managérial très participatif et à l’écoute de ses collaborateurs. Le manager trouve sa place au sein de l’équipe et guide celle-ci vers les objectifs à atteindre tout en sachant se faire discret. Tout d’abord, le manager, appelé « leader » dans la citation, se doit d’être proche de l’équipe qu’il dirige. Chaque membre doit se sentir intégré et participer aux décisions de l’entreprise. Cette intégration aux négociations est très importante et ne doit pas se limiter à des points sans intérêt, le plus grand nombre de décisions doit être discutable avec le personnel afin que celui-ci se sente utile au sein de l’entreprise. La position du leader doit alors être de proposer le débat et canaliser les idées sans pour autant chercher à tout prix à affirmer les siennes. Il doit plutôt faire preuve d’une force tranquille, qui lui permettra d’obtenir la confiance de ses collaborateurs et ainsi ne pas créer de « barrière » entre le leader et l’équipe. Cette assertivité du manager est très importante, il doit refuser l’attaque, la fuite ou encore la manipulation de son équipe et lui préférer le dialogue et la confiance. Ainsi, aucune crainte ne sera ressentie par les membres de l’équipe au moment de proposer des idées, qui sont bien souvent bénéfiques pour l’entreprise. Les rapports seront alors basés sur la confiance et non sur la domination comme le ferait un manager au style directif. Le manager participatif doit donc savoir s’effacer dans le débat lorsque c’est nécessaire afin d’être à l’écoute des propositions. Il doit également se positionner au même niveau que son équipe tout en sachant la recadrer lorsque cela devient important. Un respect réciproque des opinions doit alors être en maintenu, ce qui permet aux débats ou autres brainstormings d’être le plus fructueux possible. Afin de générer de la confiance, le manager doit s’exprimer de manière claire et construite, accepter le dialogue pour résoudre les problèmes. Sa force réside dans sa capacité à écouter : il sait faire preuve d’empathie et cherche à comprendre les problèmes pour les résoudre au lieu de les sanctionner sans y porter attention. Prenons pour exemple des retards à répétition d’un employé, le manager va chercher à comprendre les raisons de ces retards et proposer des solutions tel qu’un aménagement d’emploi du temps plutôt qu’une sanction punitive envers l’employé sans initier de dialogue. C’est lorsque cette confiance est atteinte que le management participatif prend tout son sens, le manager peut alors se mettre en retrait, tout en veillant au bon déroulement du travail. Les rapports humains se retrouvent grandis, l’implication du personnel est extrêmement gratifiante pour celui-ci. Il prend part à la vie de l’entreprise et cette réduction de la distance manager/équipe a pour effet d’augmenter la motivation de l’équipe à travailler. Cette proximité est décrite par la phrase suivante : « Quand son travail est fait, son but accompli, ses troupes pensent qu'elles l'ont fait elles-mêmes. » ; en effet, la position du manager proche de son équipe renforce le sentiment d’utilité du personnel. Cependant, le manager garde une place très importante pour mener son équipe. Celle-ci a l’impression, comme le montre le verbe « penser » utilisé par Lao Tseu, de se diriger elle-même mais le manager garde une place très importante, puisque c’est bien « son travail » qui est fait et « son but accompli ». Cela lui permet d’emmener son équipe plus haut en étant à l’écoute de celle-ci, sans chercher à tout prix à s’imposer, mais en le faisant de manière assertive et en restant transparent avec ses collaborateurs. En conclusion, il est tout de même important de souligner que la véritable efficacité du manager réside dans sa capacité à adopter le bon style au bon moment. Toutes les décisions ne sont pas négociables, mais lorsque c’est le cas, il est important de les discuter en collaboration avec son équipe. Le manager doit tout de même garder une force de persuasion et savoir guider son équipe, spécialement dans les milieux concurrentiels. Pour cela, le style de management décrit par Lao Tseu doit uploads/Management/ devoir-3a3b-05-06-2021-nils-lepage.pdf
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- Publié le Dec 02, 2022
- Catégorie Management
- Langue French
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