L'AUTO ESTIME Une expérience a été effectuée sur le thème de l'auto estime. Dan
L'AUTO ESTIME Une expérience a été effectuée sur le thème de l'auto estime. Dans un premier temps, des sociologues ont fait passer à un groupe de jeunes hommes des tests de culture générale très faciles, qu'ils réussissent aisément. Puis ils se retrouvent dans une pièce avec des jeunes femmes. Après ces tests! Les hommes gagnants, c'est-à-dire tous les participants, vont aller vers les jeunes femmes les plus belles. Puis on prend un autre groupe-test de jeunes hommes et on leur fait subir une batterie de tests de culture générale cette fois très difficiles. Ils échouent tous. Mis en contact avec des jeunes femmes ils vont, soit rester dans leur coin, soit s'adresser uniquement aux moins séduisantes. L'expérience fonctionne également pour les jeunes femmes. Si elles ont passé l'examen facile avec succès, elles ne se gêneront pas pour aborder les hommes les plus attirants. Et elles se montreront dédaigneuses envers ceux qu'elles estiment indignes d'elles. Ainsi, par un simple test, on peut évaluer l'auto estime d'une personne. Mais un individu reçoit en permanence de bonnes et de mauvaises notes émises par la société humaine son auto estime monte et descend en fonction des félicitations ou des blâmes. L'objectif, pour un être qui se veut vraiment libre, est donc d'échapper à ces stimuli « carotte-bâton » pour se donner lui- même les récompenses aux examens qu'il se sera inventés. Dans ce cas, l'une des manières d'augmenter sa propre estime peut être la « prise de risque », tenter quelque chose de difficile pour percevoir ses limites. En veillant à ne pas s’auto dévaloriser si cela échoue. La victoire dépend de nombreux facteurs étrangers à notre propre talent. On doit donc célébrer non pas la victoire, mais le simple fait d'avoir pris le risque. 1 Hiérarchie chez les rats Une expérience a été effectuée sur des rats. Pour étudier leur aptitude à nager, un chercheur du laboratoire de biologie comportementale de la faculté de Nancy, Didier Desor, en a réuni six dans une cage dont l’unique issue débouchait sur une piscine qu’il leur fallait traverser pour atteindre une mangeoire distribuant les aliments. On a rapidement constaté que les six rats n’allaient pas chercher leur nourriture en nageant de concert. Des rôles sont apparus qu’ils s’étaient ainsi répartis: deux nageurs exploités, deux non nageurs exploiteurs, un nageur autonome et un non nageur souffre-douleur. Les deux exploités allaient chercher la nourriture en nageant sous l’eau. Lorsqu’ils revenaient à la cage, les deux exploiteurs les frappaient et leur enfonçaient la tête sous l’eau jusqu’à ce qu’ils lâchent leur nourriture. Ce n’est qu’après avoir nourri les deux exploiteurs que les deux exploités soumis pouvaient se permettre de consommer leur propre croquette. Les exploiteurs ne nageaient jamais, ils se contentaient de battre les nageurs pour être nourris. L’autonome était un nageur assez robuste pour ramener sa nourriture et passer les exploiteurs pour se nourrir de son propre labeur. Le souffre-douleur, enfin, était incapable de nager et incapable d’effrayer les exploités, alors il ramassait les miettes tombées lors des combats. La même structure - deux exploités, deux exploiteurs, un autonome et un souffre-douleur - se retrouva dans les vingt cages où l’expérience a été reconduite. Pour mieux comprendre ce mécanisme de hiérarchie, Didier Desor plaça six exploiteurs ensemble. Ils se sont battus toute la nuit. Au matin, ils avaient recréée les mêmes rôles. Deux exploiteurs, deux exploités, un souffre douleur, un autonome. Et on a obtenu encore les mêmes résultats en réunissant six exploités dans une même cage, six autonomes, ou six souffre douleur. Puis l’expérience a été reproduite avec une cage plus grande contenant deux cents individus. Ils se sont battus toute la nuit, le lendemain il y avait trois rats crucifiés dont les autres avaient arraché la peau. Moralité: plus la société est nombreuse plus la cruauté envers les souffre douleur augmente. Parallèlement, les exploiteurs de la cage des deux cents entretenaient une hiérarchie de lieutenants afin de répercuter leur autorité sans même qu’ils aient besoin de se donner le mal de terroriser les exploités. Autre prolongation de cette recherche, les savants de Nancy ont ouvert par la suite les crânes et analysés les cerveaux. Or les plus stressés n’étaient ni les souffre-douleur, ni les exploités, mais les exploiteurs. Ils devaient affreusement craindre de perdre leur statut privilégié et d’être obligés d’aller un jour au travail. Se pourrait-il que pour chaque espèce animale il existe une sorte de grille d’organisation spécifique. Quels que soient les individus choisis, dès qu’ils sont plus de deux, ils s’empressent de tenter de reproduire cette grille pour s’y intégrer. Peut- être que l’espèce humaine est tributaire elle aussi d’une telle grille. Et quel que soit le gouvernement anarchiste, despotique, monarchiste, républicain ou démocratique, nous retombions dans une répartition similaire des hiérarchies. Seules changent 2 l’appellation et le mode de désignation des exploiteurs. 3 Gestalt - Synchronicité Une expérience scientifique réalisée simultanément en 1901 dans plusieurs pays démontra que par rapport à une série de tests d’intelligence donnés, les souris méritaient une note de 6 sur 20. Reprise en 1965 dans les mêmes pays et avec exactement les mêmes tests, l’expérience accorda aux souris une moyenne de 8 sur 20. Les zones géographiques n’avaient rien à voir avec ce phénomène. Les souris européennes n’étaient ni plus ni moins intelligentes que les souris américaines, africaines, australiennes ou asiatiques. Sur tous les continents, toutes les souris de 1965 avaient obtenu une meilleure note que leurs aïeules de 1901. Sur toute la Terre, elles avaient progressé. C’était comme s’il existait une « intelligence souris planétaire » qui se serait améliorée au fil des ans. De même on a vu des singes apprendre « tout d’un coup » à éplucher des patates sur plusieurs îles du Pacifiques pourtant fort éloignées les unes des autres. Chez les humains, on a constaté que certaines inventions avaient été mises au point simultanément en Chine, aux Indes et en Europe: le feu, la poudre, le tissage, par exemple. De nos jours encore, des découvertes s’effectuent au même moment en plusieurs points du globe et dans des périodes restreintes. Tout laisse à penser que certaines idées flottent dans l’air, au delà de l’atmosphère, et que ceux dotés de la capacité de les saisir contribuent à améliorer le niveau de savoir global de l’espèce. 4 Loi de Peter « Dans une hiérarchie, chaque employé tend à s’élever jusqu’à son niveau d’incompétence.» Cette loi fut énoncée pour la première fois par Laurence J. Peter en 1969. Il voulut créer une nouvelle science, la « Hiérarchologie », la science de l’incompétence au travail. Il voulait la scruter, l’analyser et mesurer son expansion naturelle au sein des entreprises. L’observation de Peter était la suivante : dans une organisation quelconque, si quelqu’un fait bien son travail, on lui confie une tâche plus complexe. S’il s’en acquitte correctement, on lui accorde une nouvelle promotion. Et ainsi de suite, jusqu’au jour où il décrochera un poste au-dessus de ses capacités. Où il restera indéfiniment. Le « principe de Peter » a deux importants corollaires. D’abord, dans une organisation, le travail est réalisé par ceux qui n’ont pas encore atteint leur niveau d’incompétence. Ensuite, un salarié qualifié et efficace consent rarement à demeurer longtemps à son niveau de compétence. Il va tout faire pour se hisser jusqu’au niveau où il sera totalement inefficace. 5 PAPESSE JEANNE Jeanne est née en 822 à Ingelheim, près de Mayence, en Germanie. Elle était la fille «d’un moine évangéliste allemand du nom de Gerbert, parti en Angleterre prêcher auprès des Saxons. Désireuse d’étudier, elle décide de se faire passer pour un homme sous le nom de Johannes Anglicus (Jean l’Anglais) et se fait engager comme moine copiste. Elle voyage de monastère en monastère. À Constantinople. Elle rencontre l’impératrice Théodora. À Athènes elle apprend la médecine auprès du rabbin Isaac Israeli. En Germanie, elle parle au Roi Charles Le Chauve. Enfin, en 848, elle obtient une chaire d’enseignement ecclésiastique à Rome. Dissimulant toujours son véritable sexe, elle gravit les marches du pouvoir grâce à sa grande culture et sa diplomatie. Elle rencontre le pape Léon IV et arrive à se rendre indispensable auprès de ce dernier, au point de devenir son conseiller pour les affaires internationales. Quand Léon IV meurt en 855, elle est élue pape par les cardinaux sous le nom Jean VIII. Après deux de pontificat sans problème, Jean VIII tombe enceinte. La papesse cache sous des vêtements amples son ventre proéminent. C’est le jour de l’Ascension que survient le drame dans l’église Saint-Clément. Alors que JeanVIII salue les fidèles, juchée sur un mulet, elle se tord de douleur et tombe. Quelques personnes accourent pour la soutenir et découvrent sous les tissus un nouveau-né. Choc. Selon Jean de Maillie, la foule fut alors prise d’hystérie et la papesse Jeanne lapidée ainsi que son enfant. Suite à cette affaire, les rituellement la virilité des papes. Le nouvel élu doit s’asseoir sur une chaise percée d’un trou d’où débordent ses testicules. Un homme vient vérifier et prononce la formule Habet duos testiculos et bene pendentes, uploads/Management/ encyclopedie-du-savoir.pdf
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- Publié le Nov 14, 2022
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