Examen de traitement de l’alphabétisation Nom : Saidj Prénom : Faouzi Groupe :
Examen de traitement de l’alphabétisation Nom : Saidj Prénom : Faouzi Groupe : 02 Sujet : Fiche de lecture portant sur l’article intitulé « Le référentiel A1.1, un outil au service de l’alphabétisation » de Dr Nadir Lalileche. L’article intitulé « Le référentiel A1.1, un outil au service de l’alphabétisation » réalisé par Nadir Lalileche, Docteur en Sciences du langage, spécialisé en Didactique des langues étrangères ; cet article porte sur le phénomène de l’analphabétisme en Algérie, ainsi que les mesures et les actions à prendre au service de l’alphabétisation et lutter contre ce fléau. Malgré la diminution continuelle et considérable du taux de l’analphabétisme depuis bien avant les années 60 jusqu’à nos jours, néanmoins, la stratégie nationale de l’alphabétisation qui a pour but d’éradiquer l’analphabétisme, lancée par le pourvoir public, n’a pas porté ses fruits. Il faut prendre en compte les origines déclencheurs de ce phénomène qui peuvent être économiques et sociales, culturelles, historiques, politiques... . Pour bien réussir à supprimer ce fléau, il faut d’abords traquer ces déclencheurs et les désamorcer, puis entreprendre des actions, l’action pédagogique surtout, pour traiter ce phénomène après son apparition. L’auteur dans cette article, va partager l’expérience française concernant la formation linguistique pour adultes peu ou pas scolarisés, mettre en lumière les pratiques et la structure française de lutte contre l’analphabétisme, et surtout, lever le voile sur des questions qui touche ce phénomène et qui ont restées sans repense : Concernant les personnes alphabétisées : 1. Quel est leur degré de maîtrise de l’écrit en fin de formation et comment l’évaluer ? 2. Au-delà des formations en alphabétisation, une suite de parcours est-elle envisagée ? En ce qui concerne les personnes non encore alphabétisées : 3. Quel est leur degré d’analphabétisme à leur entrée en formation et quelle orientation envisager ? 4. Quel est leur profil ? (Tranche d’âge, sexe, actives on non sur le plan professionnel etc.). En entamant par la première interrogation ; pour quitter le champ de l’analphabétisme, l’apprenant doit développer un minimum de compétences de communication ( en compréhension, en production et en interaction orales et écrites ), « Ces compétences langagières relèvent du niveau A1.1 » (P. 135) La maitrise d'une langue étrangère est repartie en 6 niveaux (A1, A2, B1, B2, C1, C2) : A1.1 s'agit d'un sous niveau du niveau A, appelé (Niveau introductif). Le niveau A1.1 considéré comme le niveau minimal évaluable de compétence en français, à l’oral comme à l’écrit. Il est situé entre le niveau zéro et une compétence de niveau A1. Pour mettre en place ce niveau intermédiaire, cela a nécessité une élaboration d’un référentiel (pour l’éducation national « un référentiel définit les objectifs, les savoirs et les savoir-faire nécessaires à l'obtention d'une certification ou d’un diplôme précis, définissant une qualification dans un contexte donné ») ce référentiel est basé précisément sur les compétences communicationnelles et ses contenus, et sur les compétences scripturales et en fin, les épreuves de validation de ce niveau. Grace à ce référentiel, les formateurs pourront rependre aux besoins spécifiques des apprenants, et les examinateurs lors de l'évaluation final « disposeront de repères précis pour évaluer les acquis des apprenant et préciser leur degré de maîtrise de la langue » (P. 137) En Passant à la deuxième interrogation, concernant l’après alphabétisation. Le niveau A.1.1 bien ajusté harmonieusement dans le CECR, ce qui conduit à hériter de son approche qui est actionnelle, une perspective qui considère les apprenants comme des acteurs sociaux ayant à accomplir des tâches, dans des circonstances et un enivrement donnés. Ce niveau « permet aux publics en apprentissage de l’écrit de s’inscrire dans une logique de parcours » (P. 137). Ce qui est développé et acquis en matière de compétence langagière propre à ce niveau, serviront de moyens linguistiques qui vont leur permettre de suivre l'apprentissage au niveau A1.2 et valider le niveau introductif A1. Le niveau A1.1 s’agit d’un diplôme initiale, le premier pas vers les diplômes de plus en plus gradés. Une source de motivation et d’incitation à la poursuite du parcours d’apprentissage pour développer d’autres compétences langagières plus élaborées. Après avoir fini avec les personnes alphabétisées, penchons maintenant sur les personnes non encore alphabétisées. Concernant la 3ème interrogation qui porte sur le degré d'analphabétisme à l'entré en formation et l'orientation à envisager ; les apprenants à leur arrivée en formation, ne sont pas tous à la même échelle de connaissance et de savoir, le degré diffère de certains apprenants à d'autres. En effet certains n'ont aucune connaissance de l'écrit, certains ont conscience de l'existence d'une ressemblance entre phonème et graphème… . L'apprenant pour qu'il sort du champ de l'analphabétisme et valider le niveau A1.1, il doit passer par 3 paliers successifs, qui sont les trois niveaux de l'analphabétisme : Le palier découverte : Considéré comme le premier stade où l'apprenant découvre l'écrit, et prends conscience de sa signification, son utilité et ses différents types… genre des question qui conduit à des repenses qui vont permettre de « construire chez l’apprenant des représentations positives, attractives et, d’une certaine façon, désacralisées, de ce que lire- écrire permet à celui qui en maîtrise l’usage » (P. 138) Le palier d’exploration : à ce stade, l'apprenant va développer des compétences relatives au principes alphabétiques (la correspondance phonie / graphie) et à la fusion syllabique. Cela permet de construire une conscience phonologique qui s'opère par la discrimination visuelle à la lecture et auditive à l'écoute. Le palier d’appropriation : Cette étape permet de développer chez l'apprenant des stratégies de lecture, qui relèvent surtout de l'analogie qui se base sur les connaissances graphophonologiques acquises par l'apprenant, « ce procédé lui permet d’enrichir son répertoire lexical par des mots rencontrés quotidiennement » (P. 138) En raison de décalage et de déférence de niveau qui existe entre les apprenants en début d’apprentissage, il faut mettre en place une évaluation initiale qui permet d’orienter les apprenants vers l’un de ces trois paliers. « Ils feront ainsi l’objet de parcours d’acquisition différents en termes de contenu et de durée de formation » (P. 7) Pour ce qui est de contenue de formation et les besoins des apprenants, l’identification des besoins et les adapter au profil des apprenants (l'âge, le sexe, le statut professionnel…) est nécessaire et incontournable. En effet, Pour assurer une bonne formation bien approprié, pour mettre en place un programme pertinent et adéquat ; il faut rependre aux besoins des apprenants et les prendre en compte. Pour que cela soit réalisable, cela exige d'avoir des connaissances approfondies du contexte, de public et de leurs besoins. Aussi, faut prendre en compte les situations que vivent les apprenants, des documents qu’ils auront à lire et à écrire, les sujets qu’ils auront aborder etc. Pour finir, une dernière question qui sème une petite confusion et qui mérite d’être éclaircie. Il s’agit de problème de scolarisation, des personnes admises en formation d’alphabétisation et qui ont été déjà scolarisées, ce qui peut paraitre paradoxale. Il est essentiel de distinguer entre le public scolarisé et le public peu ou non scolarisé, « Il serait par conséquent inapproprié de mettre sur le même pied d’égalité des apprenants possédant des capacités de traitement de l’apprentissage absolument différentes » (P. 140). Il existe des différences majeures qui distingue ces deux publics, et cela se traduit au niveau de l’écrit car dans son traitement« il ne s’agit pas de transférer des concepts d’une langue à l’autre, voire d’une graphie à l’autre, mais d’acquérir une compétence. Celle-ci n’est pas seulement communicative, mais bien technique » (P. 140), et s’ajoute à cela la supériorité de la vitesse d’apprentissage chez le personnes déjà scolarisées, car ils sont déjà « habituées aux exigences de l’apprentissage et possèdent des compétences liées aux pratiques de l’écrit, ce qui n’est pas le cas des autres » (P. 140). En guise de conclusion, ce phénomène de l’analphabétisme est très complexe. De ce fait, une étude minutieuse, une analyse généalogique et profonde est strictement nécessaire pour viser les racines du male. Ainsi que des stratégies et des mesures didactique et pédagogique bien élaborés doivent être mises en place et respectées. En peu de mots aussi, on peu pas conclure sans évoquer le monde informatique et technologique qui a pris une place considérable et indispensable dans notre vie quotidienne, et qui joue un rôle majeur et important dans la lutte contre ce fléau, que cela soit dans le cadre didactique et pédagogique d’enseignement ou en dehors de celui-ci. uploads/Management/ examen-de-traitement-de-l-x27-alphabetisation.pdf
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- Publié le Dec 15, 2022
- Catégorie Management
- Langue French
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