1 Présidents de la CEDEAO  Gnassingbé Eyadéma (Togo) 1977 – 1978  Olusegun Ob

1 Présidents de la CEDEAO  Gnassingbé Eyadéma (Togo) 1977 – 1978  Olusegun Obasanjo (Nigeria) 1978 – 1979  Léopold Sédar Senghor (Sénégal) 1979 – 1980  Gnassingbé Eyadéma (Togo) 1980 – 1981  Siaka Stevens (Sierra Leone) 1981 – 1982  Mathieu Kérékou (Bénin) 1982 – 1983  Ahmed Sékou Touré (Guinée) 1983 – 1984  Lansana Conté (Guinée) 1984 – 1985  Muhammadu Buhari (Nigeria) 1985 – 27 août 1985  Ibrahim Babangida (Nigeria) 27 août 1985 – 1989  Dawda Jawara (Gambie) 1989 – 1990  Blaise Compaoré (Burkina Faso) 1990 – 1991  Dawda Jawara (Gambie) 1991 – 1992  Abdou Diouf (Sénégal) 1992 – 1993  Nicéphore Soglo (Bénin) 1993 – 1994  Jerry Rawlings (Ghana) 1994 – 27 juillet 1996  Sani Abacha (Nigeria) 27 juillet 1996 – 8 juin 1998  Abdulsalami Abubakar (Nigeria) 9 juin 1998 – 1999  Gnassingbé Eyadéma (Togo) 1999  Alpha Oumar Konaré (Mali) 1999 – 21 décembre 2001  Abdoulaye Wade (Sénégal) 21 décembre 2001 – 31 janvier 2003  John Agyekum Kufuor (Ghana) 31 janvier 2003 – 19 janvier 2005  Mamadou Tandja (Niger) 19 janvier 2005 – 19 janvier 2007  Blaise Compaoré (Burkina Faso) 19 janvier 2007 - 19 décembre 2008  Umaru Yar'Adua (Nigeria) 19 décembre 2008 - 18 février 2010  Goodluck Jonathan (Nigeria) 18 février 2010 - 16 février 2012 Création 28 mai 1975 Type Organisation intergouvernementale Siège Abuja, Nigeria Coordonnées 9° 02′ 32″ N 7° 31′ 31″ E Langue(s) Anglais, Français, Portugais Membre(s) Benin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo. Président Alassane Ouattara Personne(s) clé(s) Kadré Désiré Ouédraogo, président de la Commission Ike Ekweremadu, président du Parlement Site web http://www.ecowas.int/ 2  Alassane Ouattara (Côte d'Ivoire) depuis le 17 février 2012 Introduction : La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest est une organisation intergouvernementale ouest-africaine créée le 28 mai 1975. C'est la principale structure destinée à coordonner les actions des pays de l’Afrique de l'Ouest. Son but principal est de promouvoir la coopération et l'intégration avec pour objectif de créer une union économique et monétaire ouest-africaine. En 1990, son pouvoir est étendu au maintien de la stabilité régionale avec la création de l'ECOMOG, groupe militaire d’intervention qui devient permanent en 1999. La CEDEAO compte aujourd'hui 15 États membres. Selon le FMI, en 2012, le PIB global des États membres de la CEDEAO s'élève à 564,86 milliards de dollars US ce qui en fait la 25e puissance économique du Monde. I. Historique : L'union douanière de l'ouest africain formé par les 4 états du Conseil de l'Entente et le Mali en mai 1959 est l'ancêtre de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest. En raison de tensions entre différents pays, la CEDEAO a décidé en 1978 d'adopter un Protocole de non agression. Suivi en 1981 du Protocole d'assistance en matière de défense et une Déclaration des principes politiques en juillet 1991. Mais c'est en 1990 que l'aspect sécuritaire de la CEDEAO a été appliqué concrètement. Lors de la Conférence des chefs d'État et de gouvernement, il fut décidé de mettre en place un groupe surveillant l'application d'un cessez-le-feu, l’ECOMOG (pour Economic Community of West African States Cease-fire Monitoring Group). Ce groupe de supervision est vite devenu une force d'interposition et est intervenu notamment dans les guerres civiles du Liberia, de Sierra Leone et de Guinée-Bissau. En 1999, suite aux différentes guerres civiles, les États membres décidèrent la création d’une force de sécurité en attente. Cette force conserve son appellation d’origine (l’ECOMOG) et ses principales tâches seront entre autres l’observation et la supervision des cessez-le-feu, le maintien de la paix, l’intervention humanitaire, le déploiement préventif, la construction de la paix, le désarmement et la démobilisation. REMARQUE : Le retrait de la Mauritanie est effectif depuis le 31 décembre 2000. Le 19 janvier 2005, au cours du 28e sommet à Accra (Ghana), Mamadou Tandja, président du Niger, a été élu président de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, en remplacement du ghanéen John Kufuor. Il a été reconduit à ce poste le 13 janvier 2006. En janvier 2007, la présidence de la CEDEAO a été confiée au président du Burkina Faso Blaise Compaoré. Le 14 décembre 2009, la CEDEAO envoie une proposition au CNDD visant à envoyer des forces d'intervention en Guinée mais ce dernier la refuse. Le 7 décembre 2010, suite au refus de Laurent Gbagbo (déclaré élu par le conseil constitutionnel de la Côte d'Ivoire) de céder le pouvoir à Alassane Ouattara (déclaré élu par la Commission électorale indépendante, la plupart des États, l'ONU et l'Union africaine) après l'élection présidentielle de 2010, l'organisation suspend la Côte d'Ivoire de l'ensemble de ses travaux. Elle est réintégrée depuis la victoire d'Alassane Ouattara en avril 2011. 3 Le 12 octobre 2012, le conseil de sécurité des nations-unies charge les pays de la Cédéao de définir un plan de reconquête militaire du Nord Mali qui se trouve entre les mains de groupes armés islamistes comme AQMI, le MUJAO et Ansar Dine. La Mission internationale de soutien au Mali commence à se déployer fin janvier 2013. II. Rôle : Bien qu'au départ son rôle soit purement économique, la CEDEAO s'est assez vite intéressée au maintien de la paix. C'est en effet une condition essentielle pour qu'une union puisse se réaliser. Par ailleurs la CEDEAO crée des infrastructures régionales en matière de transport et de télécommunication. III. Objectif : Le but de la Communauté est de promouvoir la coopération et le développement dans les domaines de l’activité économique, particulièrement dans les domaines de l’industrie, des transports, des télécommunications, de l’énergie, de l’agriculture, des ressources naturelles, du commerce, des questions monétaires et financières et dans le domaine des affaires sociales et culturelles, avec pour objectif d’élever le niveau de vie de ses 236.3 millions d’habitants (estimation 2000). Dans le cadre de la réalisation de cet objectif, il a été prévu dans le Traité de 1975 la mise en place d’un certain nombre d’institutions. Le traité a été révisé en 1993. LES ORGANES ET INSTITUTIONS DE LA CEDEAO : 1. Institutions  La Commission de la CEDEAO  Le Parlement de la Communauté  La Cour de Justice de la Communauté 2. Organes financiers  Banque d'Investissement pour le Développement de la CEDEAO (BIDC) 3. Organes associées du Secteur privé  ECOBANK  ECOMARINE 4. Agences de la CEDEAO  Organisation Ouest Africaine pour la Santé (OOAS)  Agence Monétaire de l'Afrique de l'Ouest (AMAO)  Institution Monétaire de l'Afrique de l'Ouest (IMAO)  Centre de développement de la Jeunesse et Sports de la CEDEAO (CDJSC)  Centre de la CEDEAO pour le Développement du Genre (CCDG)  Unité de Coordination des Ressources en Eau (UCRE)  CARTE BRUNE CEDEAO  Système d'Echanges d'Energie Electrique Ouest Africain (EEEOA)  Le Groupe Intergouvernemental d’Action Contre le Blanchiment d’Argent et Le Financement du Terrorisme en Afrique de l’Ouest (GIABA)  Programme Régional Santé en Afrique de l'Ouest (PRSAO) 4  Centre Régional de la CEDEAO pour les Energies Renouvelables et l’Efficacité Energétique(CEREEC)  Autorité de Régulation Régionale du secteur de l’Electricité de la CEDEAO (ARREC) NB : Lors du sommet d’Abuja le 14 juin 2006, les chefs d’États de la CEDEAO ont approuvé une modification de l’organisation. Le secrétariat est remplacé par une commission de neuf commissaires, issus à tour de rôle des pays membres. Le mandat de 4 ans des premiers commissaires, issus du Burkina Faso, de Côte d'Ivoire, du Ghana, du Mali, du Niger, du Nigeria, du Sénégal, de Sierra Leone et du Togo débutera en janvier 2007. Le Ghana assurera la présidence de la commission et le Burkina Faso la vice-présidence. IV. La commission de la CEDEAO : Les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont rompu avec le passé en prenant la décision historique de transformer le Secrétariat de la CEDEAO en une Commission en 2006. La différence entre ces deux structures va au-delà du changement de dénomination et de l’augmentation de l’effectif au niveau du management. Après trente années d’existence, la CEDEAO est arrivée à la croisée des chemins. A trente ans, la CEDEAO a atteint l’âge de la majorité, âge de la maturité et elle est en mesure de prendre son destin en mains. Des changements sont déjà entrepris avec le soutien des partenaires au développement. Ces initiatives ont été encouragées par les Chefs d’Etat et de Gouvernement lorsqu’ils ont approuvé la transformation institutionnelle de toutes les Institutions de la CEDEAO. En mettant en œuvre ce processus de transformation, qui devra permettre à la CEDEAO de se repositionner vis-à-vis des populations ouest- africaines en vertu des engagements qui avaient été pris envers elles, les dirigeants de notre région ont pris en mains le destin de leur organisation. En effet, en souscrivant à la vision des Pères fondateurs de la CEDEAO, ils se sont approprié les objectifs visant à améliorer les conditions de vie de ces populations, à garantir la croissance économique et à créer un environnement favorable au uploads/Management/ expose-original.pdf

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  • Publié le Dec 05, 2021
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