INSTITUT UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE GESTION DES ENTREPRISES ET ADMINISTRATION
INSTITUT UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE GESTION DES ENTREPRISES ET ADMINISTRATIONS SOCIOLOGIE DES ORGANISATIONS THEME : LES CONCEPTS DE L’ECONOMIE DES ORGANISATIONS Groupe numéro 24 Membres du Groupe Ndèye Coumba Sow Ndèye Awa Seck Papa Djatal Seck Daouda Sow INSTITUT UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE GESTION DES ENTREPRISES ET ADMINISTRATIONS SOCIOLOGIE DES ORGANISATIONS THEME : CONCEPTS CLES DE L’ECONOMIE DES ORGANISATIONS PLAN DE L’EXPOSE Introduction Définition Origine et évolution de l’Economie des Organisations Théorie de la boite noire 1. La nature des organisations économiques 2 .L'organisation comme lieu de décision 3 .l'organisation, cœur du système d'information 4. La cohérence interne de l'organisation : incitation, motivation, valeurs 5. Les formes organisationnelles 6. L'efficience interne, fondement de la dynamique organisationnelle Conclusion INTRODUCTION L’économie des organisations oscille, dans ses développements récents, entre deux approches. L’une s’intéresse à la variété des arrangements qui permettent d’assurer la production et l’échange dans une économie de marché. Le concept d’organisation renvoie alors à différents dispositifs possibles, depuis l’entreprise jusqu’au marché en passant par les modes « hybrides » (réseaux, alliances stratégiques, franchises, etc.), sans oublier les organisations publiques et leurs « bureaux ». L’autre, plus restrictive, s’en tient à la vision de l’organisation comme entité économique distincte, lieu de décision unifié en dernier ressort, l’archétype en étant l’entreprise. I. Définition L'économie des organisations est une branche de l'économie qui étudie l'ensemble des arrangements institutionnels permettant la mise en œuvre de la production et l'échange de biens et de services. Dans un sens plus restreint, l'économie des organisations consiste dans l'étude de l'organisation comme entité économique spécifique, l'entreprise étant l'organisation analysée de manière privilégiée. L'économie des organisations s'intègre également dans le corpus plus large de la théorie des organisations avec d'autres disciplines comme la sociologie des organisations II. Origine et Evolution de L’économie des organisations Depuis l'antiquité l'organisation a été un sujet d'analyse. Platon idéalisait les fonctions des individus au sein de sa société par la division du travail1. Au XVIIIe siècle, Adam Smith2 est un des premiers auteurs à réfléchir au fonctionnement de l'entreprise. Il met en valeur le fait que la division du travail par la spécialisation en fonction des compétences permet de dynamiser le marché (exemple de la manufacture d'épingle). Dans cette optique, l'entreprise et donc l'organisation reste une « boîte noire » dans la mesure où il n'analyse pas les phénomènes se produisant en son sein, mais simplement les motivations des individus et les conséquences sur le marché. L'individu simplifié ne recherche ici que la satisfaction de ses intérêts personnels d'un point de vue purement économique. Toutefois, il ne faut pas oublier qu'Adam Smith considère d'autres motifs d'actions dans sa « Théorie des sentiments moraux ». Cette conception d'un individu recherchant à maximiser ses avantages propres sera reprise par plusieurs auteurs dont John Stuart Mill ou encore Wilfred Pareto au début du XXe siècle. Ce dernier développera le concept d'Homo œconomicus décrivant un individu parfaitement égoïste et maximisateur de sa propre utilité. Ces hypothèses furent partiellement reprises par la théorie néoclassique (voir la théorie néoclassique du producteur). Cette école simplifie l'entreprise par une fonction de production déterminant le comportement de l'entrepreneur, supposé rationnel. Ce dernier est guidé par un objectif unique de maximisation du profit (de l'utilité) à partir de l'utilisation de deux facteurs de production (le capital et le travail) dans une économie où règne une concurrence simplifiée (pure et parfaite)3. L'entreprise est perçue comme un point et un automate. La théorie économique explique alors l'existence de l'entreprise par le facteur technologique : l'entreprise est le lieu permettant de transformer certains inputs (travail, capital fixe, capital circulant, capital humain) en outputs (biens et services commercialisés sur le marché). L'article de Ronald Coase, « The Nature of the Firm », publié en 1937, marque une des ruptures avec l'approche néoclassique standard de l'organisation. À partir des années 1940, il se développe en effet un ensemble d'approches alternatives ambitionnant de répondre à diverses questions : Pourquoi existe-t-il des entreprises et diverses autres formes d'organisations ? Comment se comportent les organisations, en tant qu'entités économiques distinctes ? Comment s'organise la production au sein des entreprises ? Comment fonctionnent les organisations ? Comment expliquer les diverses trajectoires suivies par les organisations ? Quels sont les déterminants de leur évolution ? Comment sont-elles face aux transformations récentes de leur environnement ? L'œuvre de Masahiko Aoki4 conduit de plus à repenser l’articulation entre institutions, organisations et agents individuels, articulation seule à même de saisir la dynamique historique des économies. Pour lui, l'organisation doit réaliser le choix entre gain de spécialisation et communication horizontale pour une coordination optimale comme celle observée dans les entreprises japonaises des années 1990. Une coordination entre les apporteurs de capitaux et avec les salariés par la médiation du manager est ainsi révélée. Ces ruptures nous amènent à regrouper les différentes théories économiques modernes de l'organisation en trois catégories : les approches « contractualistes », les approches « cognitivistes » et les approches « politiques ». L'œuvre de Masahiko Aoki conduit de plus à repenser l’articulation entre institutions, organisations et agents individuels, articulation seule à même de saisir la dynamique historique des économies. Pour lui, l'organisation doit réaliser le choix entre gain de spécialisation et communication horizontale pour une coordination optimale comme celle observée dans les entreprises japonaises des années 1990. Une coordination entre les apporteurs de capitaux et avec les salariés par la médiation du manager est ainsi révélée. L'économie des organisations a pour objet les unités économiques en tant qu'ensembles structurés. La méthodologie utilisée est plus proche de l'induction que de la modélisation. III. Une théorie de la boîte noire Deux éléments fondamentaux : 1. comprendre ce qui se passe dans la boîte noire des unités de décision est indispensable au progrès de la théorie économique dans son ensemble. 2. La scientificité de l'économie des organisations ne pourra être établie que si elle intègre d'autres disciplines (sociologie, micro-économie…). La démarche suivie : Ménard centre sa réflexion sur les problèmes rencontrés par les organisations. 1 – La nature des organisations économiques 1.1. Le concept d'organisation L'organisation est une idée ancienne et polymorphe. Son acception moderne invite à proposer cette définition : « une unité économique de coordination ayant des frontières identifiables et fonctionnant de façon relativement continue, en vue d'atteindre un objectif ou un ensemble d'objectifs partagés par les membres participants ». 1.2. Institutions, marchés, organisation Définitions préalables de l'institution et du marché. De ce fait, la notion d'organisation ne peut être abordée sans tenir compte simultanément des composantes institutionnelles et des mécanismes qui lient les organisations, parmi lesquels les marchés. 1.3. De la nécessité de l'organisation L'analyse des différents coûts (d'exclusion, d'information,…) permet de justifier la présence des organisations en économie de marché et d'identifier leur originalité. 2 – L'organisation comme lieu de décision 2.1. Autorité, hiérarchie, contrôle : le contexte décisionnel L'instance de décision procède non seulement à une allocation des ressources en fonction des indicateurs de marché mais aussi à des choix de structure destinés à fonder l'autorité, à légitimer l'inégalité du pouvoir de décision et à asseoir la capacité de contrôle sur les participants. 2.2. Procédures de choix en univers organisationnel Les choix ont un caractère fondamentalement procédural et leurs effets ont une dimension collective. Les mécanismes des choix sont indissociables de la nature des décisions et de la nature des relations entre les participants (communication, règles communes…). 3 – l'organisation, cœur du système d'information 3.1. L'activité informationnelle au sein de l'organisation Une organisation émet un signal en direction du marché qui a une triple dimension : elle est en effet : 1) une information sur les caractéristiques internes de l'organisation, 2) une information sur le degré de concurrence estimé, 3) une information sur la stratégie de l'organisation. 3.2. Asymétries d'information et relations interorganisationnelles Fort lien entre le niveau intra-organisationnel, où se forment les signaux économiques (prix, salaire, taux d'intérêt…) et le niveau macro-économique où la confrontation des deux niveaux produit des effets structurels. 4 – La cohérence interne de l'organisation : incitation, motivation, valeurs Un problème crucial : la révélation de l'information 4.1. Les incitations Trouver les mesures adéquates pour amener les agents à transmettre l'information aux instances décisionnelles (définir des mécanismes incitatifs, incitation à la performance, rôle de la propriété et de la hiérarchie…). 4.2. Motivation, comportements et valeurs propres Profondément sociale, la motivation est plurielle dans une organisation. La culture d'organisation vise à homogénéiser les motivations, à les structurer, à les rendre compatibles, donc à coordonner les décisions et l'action des participants. Mécanismes incitatifs Structuration des motifs Culture interne 5 – Les formes organisationnelles Typologie encore rudimentaire car la théorie de l'économie des organisations est encore balbutiante. La typologie est donc à nuancer. 5.1. Les critères de classification ® La taille ® La technologie (équipements, techniques, processus…) ® La stratégie (défensives, de prospection, d'analyse, de réaction : types de stratégies d'après MILES et SNOW). ® Les modalités d'exercice du pouvoir (hiérarchie, réseau…) Aucun critère pris isolément n'est suffisant. C'est leur conjonction qui permet d'élaborer une typologie. 5.2. Typologie des organisations élémentaires ® Détermination par le choix technique : uploads/Management/ expose-sociologie 1 .pdf
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- Publié le Mar 13, 2021
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