+ 100 points ELO cette saison !!! Chers membres dubitatifs ! Cet article vous p
+ 100 points ELO cette saison !!! Chers membres dubitatifs ! Cet article vous propose un défi, à la fois ambitieux et réaliste : le gain de 100 points ELO d’ici la fin de la saison. Cette idée cadre bien avec la reprise des interclubs nationaux. Malheureusement, les bonnes résolutions souffrent souvent d’une mise en œuvre laborieuse (« je commence lundi …»). Dans cet article, je vous propose donc de porter un regard objectif sur notre progression et des mesures concrètes pour améliorer notre niveau de jeu. Progressons-nous ? Depuis plusieurs années, des cours d’échecs sont dispensés gratuitement pour les membres de Soignies Echecs … Nom Elo Elo Elo Elo Elo Elo Elo janv-08 juil-08 janv-09 juil-09 janv-10 juil-10 var. MEYVISCH J-C 1879 1921 1912 1902 1905 1888 9 OOGHE JEAN-MARIE 1792 1800 1824 1805 1853 1887 95 DUPUIS CEDRIC 1769 1802 1812 1811 1924 1882 42 WATELET SYLVAIN 1702 1769 1860 1859 1844 1882 180 VANMUYLDER DANY 1895 1887 1907 1907 1894 1880 -15 BOON THIERRY 1789 1781 1797 1784 1790 1812 23 BOON ALEXIS 1771 1741 1758 1761 1747 1799 28 DUPONT CLAUDE 1669 1662 1648 1661 1695 1675 6 DELVAUX THOMAS 1611 1638 1659 1669 1669 1669 58 SANTY DIDIER 1479 1509 1520 1541 1580 1606 127 LEBEDEW GEORGES 1541 1541 1541 1541 1535 1514 -27 LEPAPE PHILIPPE 1436 1460 1468 1470 1527 1489 53 PERMENTIER CHRIST. 1310 1327 1333 1386 1357 1328 18 DELVAUX JULIEN 0 0 1150 1150 1267 1295 145 DELVAUX GUY 1361 1368 1377 1338 1291 1271 -90 COLIN PIERRE 1240 1240 1214 1150 1150 1268 28 DECOSTER J-F 1150 1150 1177 1207 1204 1234 84 ROCH GAUTHIER 1150 1153 1251 1229 1150 1166 16 BRASSEUR DANIEL 0 0 0 0 0 1150 1150 PALMERI DORIAN 1150 1150 1160 1166 1150 1150 0 VAN EESBEEK MICHEL 0 0 0 0 1217 1150 1150 VISEE CORENTIN 1150 1150 1150 1150 1150 1150 1150 SCAILQUIN ALEXIS 0 0 0 0 0 936 936 COLIN STEPHANE 0 0 0 0 0 0 0 LUQUE JORIS SEB. 0 0 0 0 0 0 0 VANDEGHINSTE ET. 0 0 0 0 0 0 0 VANDEGHINSTE GREG. 0 0 0 0 0 0 0 Parmi l’ensemble des joueurs, on observe que cinq progressent, un régresse alors que la grande majorité (dont je fais partie !) n’a accompli aucun progrès significatif, à trois ans d’intervalle !!! Néanmoins le niveau de la plupart des membres connaît une certaine stagnation. Certains y perçoivent « leur potentiel » ou un niveau équilibré entre leur plaisir (les échecs comme loisir décontracté) et leur volonté de progression (les échecs comme sport de compétition). Notre cote ELO est-elle une fatalité ? Est-ce mission impossible de surpasser un potentiel supposé, est-il dangereux de menacer un équilibre subtil entre compétition et plaisir du jeu ? Comment ne pas progresser ? Chacun a sa petite idée sur le meilleur moyen de progresser. Mais je suis en désaccord avec beaucoup de ces idées. Si j’insiste sur le « je », c’est que je ne voudrais pas imposer un point de vue mais vous livrer une opinion personnelle, néanmoins inspirée de quelques auteurs et entraîneurs que j’évoquerai ci après. Vos opinions divergentes pourraient enrichir un article ultérieur. Le premier des lieux communs auquel je voudrais m’attaquer est : « Jouer fait progresser » S’il est vrai que les débutants sont généralement moins forts et obtiennent une première cote ELO inférieure à celles qu’ils obtiennent par la suite, il me semble que la progression des joueurs est loin d’être régulière et linéaire. En d’autres mots, je ne suis vraiment pas convaincu qu’on puisse établir une corrélation entre le nombre de parties jouées et la force d’un joueur. Néanmoins je pense que l’expérience est un facteur de progrès mais ce progrès ne semble pas aller de soi … Dans cet ordre d’idée, je pense qu’un joueur progressera moins de 500 blitz jouées sur internet que de l’analyse de ses parties officielles ou d’une paire d’heures passée à résoudre des exercices. En fait, quand j’écris « je pense », c’est plutôt « je l’ai expérimenté » en enchaînant des milliers de parties sur Playchess.com sans en obtenir de résultats ni en termes d’elo, ni même en progression sur le site : ma cote sur Playchess.com fluctuait dans une « marge de 200 points » en fonction de ma fatigue ou de mon inspiration du jour. La conclusion de cette première idée est que le temps consacré aux échecs n’est pas un facteur de progrès automatique. Beaucoup n’est pas synonyme de mieux. Pour ne plus commettre les mêmes erreurs, il me semble indispensable de procéder systématiquement à l’analyse des parties officielles. Le plus facile est sans doute de partager, avec son adversaire du moment, les doutes et certitudes qui vous ont traversés pendant la partie. Il est ainsi possible de vérifier sur l’échiquier la pertinence de l’une ou l’autre variante qui vous semblait périlleuse ou prometteuse. Cette façon de procéder est au moins utile d’un point de vue psychologique «je craignais tel coup, je n’avais pas vu ça, etc.» mais je pense que cela reste insuffisant pour trois raisons : Tout d’abord, l’analyse risque d’être très subjective lorsque déception et rancœur menacent nos capacités intellectuelles. Il existe souvent des difficultés émotives à accepter sereinement que notre bourreau conteste la pertinence de notre « coup génial » … Certains joueurs, amers et pétris de « j’étais mieux… », essayent alors de sauver leur honneur en gagnant, en partie rapide, la variante audacieuse qu’il n’avaient pas décortiquée pendant la partie officielle. Ses analyses ne produisent au mieux qu’un fruit pourri, fade à l’un et amer à l’autre. Tout le monde perd son temps. Par ailleurs, il peut être difficile de rester concentré. De nombreuses analyses succédant à une longue partie sont bâclées ou se transforment rapidement en blitz. Sans vouloir manquer de respect à mon adversaire, il m’est ainsi arrivé de décliner une invitation à analyser, en raison de la fatigue ressentie après cinq heures de jeu. Enfin, le problème le plus sérieux concerne certainement le niveau des joueurs. Deux mauvais joueurs n’en font pas un bon … Je pense à une partie toute récente que j’ai jouée avec Daniel Lamon lors de cet open d’été et que vous trouverez in extenso sous la rubrique open d’été. Position à insérer Voici tout de même, à titre d’illustration, une position que nous avions commentée « du haut de nos 1800 ELO ». Nous avions convenu tout deux que les blancs ne pouvaient prendre le pion sous peine de perdre leur dame. L’analyse de Rybka m’a donné le point de vue de deux grands maîtres à travers une partie flamboyante que je vous invite à parcourir. Pour ces raisons, je pense qu’analyser ses parties avec un logiciel s’avère vraiment très utile et permet de corriger une ouverture qui nous mène systématiquement dans un milieu de jeu inférieur et d’éviter de reproduire des positions indéfendables. Le deuxième lieu comment auquel je souhaiterais m’attaquer est que « la cote Elo reflèterait le potentiel du joueur et serait une sorte de fatalité » Sans entrer dans de grandes considérations scientifico/psychologiques, pour lesquelles je serais de toutes façons sans ressource, il faut reconnaître que certains sont plus doués dans certains domaines : les sports, les mathématiques, les travaux manuels, les langues, … Ne pas être doué dans l’une de ces disciplines ne signifie pas que l’on a « deux mains gauches » un « Q.I. de bigorneau » mais peut-être que l’on en possède mal les bases ou encore que l’on n’a pas vraiment d’affinité pour la discipline. Certains GMI n’ont pour seule compétence que leur talent pour le jeu d’échecs. Evidemment, tout le monde n’a pas pour but de devenir un champion du monde et cet article ne propose finalement « que » de gagner 100 points ELO en 1 an. Enfin, la cote elo n’est pas une fatalité ; des progrès spectaculaires sont possibles ainsi que l’a montré un de nos anciens membres, Benoît Rousseau, qui a progressé de plusieurs centaines de points en quelques années. Le troisième lieu commun que je conteste est que « connaître les ouvertures fait gagner les parties » Pour reprendre un exemple donné par Michael de la Maza, je propose à ceux qui disposent d’un programme d’échecs l’expérience suivante : organiser un tournoi de 10 parties entre deux moteurs d’analyse, le premier disposant d’une encyclopédie des ouvertures récente (Chessbase ou Chessok) mais d’une « profondeur tactique » de 4 demi coups et le second, ne disposant pas d’une bibliothèque d’ouverture mais d’une profondeur tactique de 8 demi coups… De la Maza a effectué une expérience similaire, laquelle s’est terminée clairement à l’avantage du moteur d’analyse ayant la plus grande profondeur tactique … De façon générale, j’ai l’impression que la connaissance des ouvertures n’est pas considérée comme primordiale par beaucoup de membres de Soignies Echecs. Certains m’ont confié ne s’être jamais intéressé à l’étude de la moindre variante. Beaucoup de ces joueurs n’ont pas à rougir uploads/Management/ gagner100-elo.pdf
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- Publié le Apv 14, 2022
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