La Guérison par la Roqya dans le Qur’an et la Sunna al-‘ilaj bil-rouqya minal-k
La Guérison par la Roqya dans le Qur’an et la Sunna al-‘ilaj bil-rouqya minal-kitab wa s-sunna Dans la même collection 1. – L’invocation dans le Qur’an et la Sunna, par le savant Sa‘id al-Qahtani, traduction et translittération françaises par l’équipe Albouraq, texte trilingue : français–phonétique–arabe, (couleurs). 2. – La citadelle du musulman dans le Qur’an et la Sunna, par le savant Sa‘id al-Qahtani, traduction et translittération françaises par l’équipe Albouraq, texte trilingue : français–phonétique–arabe, (couleurs). 3. – L’invocation exaucée tirée du Hadit et du Coran, par le savant Ahmad ‘Abd al-Jawad, traduction par Messaoud Boujenoun, révision et transcription françaises par l’équipe Albouraq, texte trilingue : français–phonétique–arabe, (couleurs). Sa‘id al-Qahtani La Guérison par la Roqya dans le Qur’an et la Sunna al-‘ilaj bil-rouqya minal-kitab wa s-sunna Conception, traduction et translittération: l’equipe Albouraq Distribué par : Albouraq Diffusion Distribution 25 rue François de Tessan 77330 Ozoir-La-Ferrière Tél : 01 60 34 37 50 // Fax : 01 60 34 35 63 Site Web : albouraq.com E-mail : distribution@albouraq.com La Librairie de l’Orient 18, rue des Fossés Saint Bernard 75005 Paris Tel: 01-40-51-85-33 // Fax: 01-40-46-06-46 E-mail: orient-lib@orient-lib.com Librairie Albouraq 91 rue jean-pierre Timbaud 75011 Paris Dar Albouraq© Site Web: www.albouraq.com E-mail: albouraq@albouraq.com BP: 13/5384 - Beyrouth-Liban troisème édition: 1430-2009 EAN 9782841613700 Tous droits de reproduction, d’adaptation ou de traduction, par quelque procédé que ce soit réservés pour tous pays. Préambule De l’importance de la guérison par le Qur’ân et la Sunna Au Nom de Dieu le Clément, le Miséricordieux. Louanges à Dieu seul, nous Le louons, nous Le ramerions, nous L’implorons de nous accorder Son aide et Son pardon et nous prenons refuge dans Sa grandeur et Sa toute-puissance contre les mauvaises tendances de nos âmes et le mal causé par nos actes. Celui que Dieu guide, personne ne peut le dévoyer ; et celui que Dieu dévoie, personne ne peut le remettre sur le droit chemin. J’atteste qu’il n’y a point de divinité en dehors de Dieu, l’Unique, nul associé à Lui et que Muhammad est Son serviteur et Son Envoyé, sur lui la grâce et la salutation d’Allah, ainsi que sur sa famille, sur ses compagnons et sur tous ceux qui les suivront sur le chemin de la bienfaisance jusqu’au jour du Jugement dernier. Ceci étant dit, il est indéniable que la guérison par le Qur’an et la Sunna constitue un traitement des plus efficaces et un remède dont la fiabilité n’est plus à démontrer. Dieu n’a-il pas dit dans le Qur’an : « Il est (le Qur’an) pour ceux qui ont la Foi une lumière et une guérison »1. À un autre endroit : « Nous révélons par le Qur’an ce qui guérit et fait miséricorde aux croyants »2. Le Qur’an est, tout entier, un remède, un traitement et une guérison3. Il y est dit encore, dans un autre verset : « Ô hommes ! Vous avez reçu de votre Seigneur un sermon, un remède pour les maladies de l’âme, une lumière et une miséricorde pour les croyants »4. Pour les maladies du corps comme pour les maux de l’âme, le Qur’an est donc le remède par excellence. Néanmoins, guérir par le Qur’an n’est pas à la portée de qui veut. Des conditions doivent être nécessairement réunies pour se faire. Avec une Foi5 inébranlable, une sincérité réelle et beaucoup de conviction, un souffrant peut espérer trouver dans le Qur’an son remède espéré et la guérison de toutes ses maladies (tant que ceux-ci ne résistent pas au traitement). Comment, donc, les maux peuvent-ils résister à la parole du Seigneur de l’univers, cette parole qui, affirme le Qur’an, pourrait faire effondrer les montagnes et faire trembler la terre si elle venait à être invoquée contre elles ! Il n’y a pas une maladie, un mal, une souffrance de l’âme comme du corps auquel on ne trouve le moyen d’y remédier ou une prévention dans le Qur’an. Cette voie est accessible à celui qui est gratifié par Dieu d’une bonne connaissance du Livre. En effet, Dieu, que Son nom soit sanctifié, a évoqué dans le Qur’an les maux de l’âme comme ceux du corps et la manière de les prévenir et de les guérir. Concernant les maux de l’âme (des cœurs), ils sont de deux sortes : des maux de suspicion et de tentation, et des maux de désir et de tentation. Dieu, que Son nom soit sanctifié, désigne dans Son Livre, les défauts de l’âme, leurs sources et leurs remèdes6. Cela est précisé dans le Qur’an : « Ne leur suffit-il pas que Nous t’ayons révélé le Livre qui leur est dicté ? Il est une miséricorde et un rappel pour des gens qui croient »7. Le grand érudit Ibn al-Qayyim al-Jawziyya, que Dieu lui fasse miséricorde, ne disait-il pas que : « Celui qui ne trouve pas son remède et son contentement à travers le Qur’an, Allah ne le guérit point et ne le contentera point non plus »8. Quant aux douleurs du corps, le Qur’an renvoie aux principes de médecine, ses règles et ses techniques. Toutes les règles essentielles de la médecine du corps humain sont dans le saint Qur’an. Elles sont basées sur trois principes fondamentaux qui régissent l’ensemble de la médecine. Ce sont : la sauvegarde de la santé, la prévention et l’immunisation contre les choses nuisibles et le rejet des éléments avariés, nocifs et toxiques. À partir de ces indications, on trouvera d’autres sortes de principes de prévention9. Si les gens savent user, à bon escient, des moyens de guérir par le Qur’an, ils le verront produire sur eux des miracles et précipiter la guérison et le rétablissement total des souffrants. L’Imam Ibn al-Qayyim al-Jawziyya, que Dieu ait son âme, a évoqué sa propre expérience en matière de guérison par le Qur’an et a dit : « J’étais de séjour à la Meque, je tombais souvent malade sans pouvoir trouver ni médecin ni remède. Je me soignais par al-Fatiha du Qur’an. Elle produisait alors sur moi des effets extraordinaires. Le traitement consistait à prendre une gorgée d’eau de Zamzam (source d’eau sacrée à la Mecque) sur laquelle je récitais plusieurs fois al-Fatiha avant d’en boire. Cela mettait définitivement fin à mes souffrances. Aussi avais-je pris l’habitude d’y recourir chaque fois que je souffrais d’un quelconque mal, ce qui me donnait totale satisfaction. Je recommandais alors ce procédé à tous les souffrants, il ne manquait de produire sur eux les mêmes effets bénéfiques que sur moi-même et tous n’auront pas tardé à se rétablir »10. L’art de guérir par les formules prophétiques de prémunition est aussi l’un des remèdes les plus efficaces. C’est ainsi que l’invocation (ad-Du‘a’) du Seigneur, une fois réunies les conditions, est un moyen qui permet d’esquiver les coups et de voir ses souhaits exaucés. La prière (ad-Du‘a’) est la meilleure protection contre les malheurs. Elle permet la guérison des maux, pare aux catastrophes et malheurs ou, du moins, les apaise11. Le Prophète ()ﷺa dit : « La prière pare aux malheurs qui vous ont frappé et ceux qui ne vous ont pas encore frappés ; Ô serviteurs d’Allah ! je vous recommande la prière, faites-la incessamment »12. Il a ajouté encore : « Seule la prière retient la volonté du Seigneur, et seule la piété fait rallonger la vie »13. Une précision est cependant à faire concernant la guérison par la lecture des versets qur’aniques, le rappel de Dieu (¢ikr), les prières (ad-Du‘a’), les recherches de refuge auprès Dieu, qui ont la propriété de guérir les maux des accablés et d’apaiser les malades, sont en eux- mêmes des remèdes bénéfiques. Cependant, il faut faire appel à la réceptivité, à la force et à l’influence du “soigneur” agissant. Si la guérison tardait à se produire, cela pourrait avoir pour cause, entre autres, la faible influence de l’acteur des soins ou la non-réceptivité du sujet lui- même, ou encore un obstacle majeur, propre au sujet, le rendant insensible au traitement prodigué. En fait, la guérison par “exorcisme” nécessite, pour être efficace, l’intervention de deux parties qui sont le patient, sujet du traitement d’une part, et le “guérisseur”, auteur du traitement d’autre part. En ce qui concerne le patient, celui-ci doit avoir une Foi solide en Dieu, la certitude de trouver dans le Qur’an la solution à tous ses maux et souffrances et que celui-ci est en soi une guérison et une miséricorde pour les croyants. Il s’agit en effet pour ce dernier d’une bataille et un combattant ne peut triompher de son ennemi que si son arme est fiable et son bras est sain ! Si l’un d’eux, du bras ou de l’arme, venait à faire défaut ou ne répondait pas aux qualités requises, l’autre n’aurait aucune utilité ni aucune efficacité. Que dire alors si les deux faisaient défaut ! Si le cœur n’y est pas, autant abandonner la partie dès le début, car il est inutile de s’acharner quand les moyens du succès font défaut. De même pour ce qui concerne le “guérisseur” par le Qur’an et la Sunna, lui aussi doit répondre aux uploads/Management/ guerison-par-la-x27-roqya-x27-dans-l-sa-x27-id-alqahtani.pdf
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- Publié le Aoû 15, 2022
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