Le leadership Situationnel Des travaux d’Henri Mintzberg, le dirigeant a une vi

Le leadership Situationnel Des travaux d’Henri Mintzberg, le dirigeant a une vision et il cherche à communiquer cette vision à autrui. Grace aux ressources dont il dispose dans l’organisation, il a le pouvoir de l’imposer et fait ce qu’il faut pour réaliser cette vision. Le manager quant à lui fait les choses « comme il faut ». Il accomplit ses taches le mieux possible, dirige le travail des autres et est responsable des résultats obtenus. Dans cette optique, le manager est plus proche du gestionnaire. Tous les managers ne sont donc pas des dirigeants. On attend aujourd’hui d’un responsable d’entreprise qu’il ne soit pas seulement un bon gestionnaire mais aussi qu’il exerce un leadership en d’autres termes qu’il soit un dirigeant leader plutôt qu’un dirigeant manager ; qu’il suscite par son charisme, motivation voire enthousiasme chez ses subordonnés . I. Etymologie et champ conceptuel du leadership. « Leadership » vient de l’anglais « Leader », le chef désigné par ses pairs d’un parti politique en Grande-Bretagne et du suffixe « Ship », le navire, le bateau. D’une manière générale, il peut être défini comme « la capacité d’un individu à influencer, à motiver et à rendre les autres capables de contribuer à l’efficacité et au succès des organisations dont ils sont membres. Il désigne les comportements que l’on peut reconnaitre à celui qui assure la fonction de « leader ». Le leadership peut aussi s’appréhender comme la capacité à créer un Monde auquel les autres veulent appartenir. C’est alors la capacité à diagnostiquer et comprendre le monde actuel, à concevoir et incarner le monde voulu et enfin, à construire les passerelles pour que les autres acteurs rejoignent le monde voulu. On distingue différents types de leadership : a) Le leadership individuel ou de groupe Le leadership peut venir d’un individu, d’un groupe de personnes, d’une figure célèbre (à comparer à un héros). Cependant, il existe d’autres usages du mot leadership sans qu’il y ait un leadership actif mais auquel des suiveurs montrent un grand respect (souvent issu de la tradition). b) Manager et leader Le manager gère les choses, le leader gère les Hommes. c) Leadership d’entreprise et leadership d’équipe Une dimension très importante du leadership est le nombre d’individu sur lequel le leader doit exercer son influence ; de quelques-uns dans le cas d’une petite équipe ou d’un groupe de combat à plus d’un million dans le cas d’une grande entreprise comme Carrefour, Wal- Mart d) Le leadership militaire Selon les forces armées canadiennes, le leadership se définit comme « l’art d’influencer le comportement humain de la manière voulue par le chef » ou comme « l’art d’influencer directement ou indirectement d’autres personnes au moyen de pouvoirs officiels ou de qualités personnelles afin qu’elles agissent conformément à notre intention ou à un objectif commun ». II. Le leadership en Entreprise. Le leadership est indispensable pour les gestionnaires, spécialement avec la mondialisation et la décentralisation du pouvoir décisionnel des cadres dans les moyennes et grandes entreprises. Ce mécanisme de mondialisation fait en sorte que la capacité d mener une entreprise sans avoir en main le pouvoir de rallier et rassembler les gens et de les diriger vers une direction serait presque impossible. L’efficacité de la méthode utilisée par le leader dans une situation particulière peut varier suivant les circonstances. Le leadership a ceci en commun avec la beauté qu’on le reconnait sans peine mais qu’on peut difficilement définir. Certains définissent le leadership comme la fonction consistant à orienter et à influencer les autres et à les amener à réaliser des objectifs ambitieux. Pour d’autres, le leader est un entraineur qui forme des individus en vue de se faire aider d’eux dans l’exécution de ses tâches. 1) Le leadership ou l’exercice du pouvoir et de l’influence. Afin d’assumer son rôle, le gestionnaire doit être capable d’amener des individus placés sous son autorité à réaliser leur objectif en utilisant son pouvoir et son influence a) Les types de domination D’après Max Weber, il existe trois types de domination : - La domination traditionnelle - La domination légale - La domination charismatique.  La domination traditionnelle Le pouvoir est légitimé par le fait que ce sont les coutumes établies et acceptées, la tradition qui désigne les personnes en position de domination.  La domination légale Le pouvoir en place est légitimé par la force de la loi, la règlementation rationnellement établie.  La domination charismatique Le pouvoir tient sa légitimité du rayonnement émanant de la personne elle-même, de l’allégeance et du dévouement qu’elle suscite grâce à sa valeur : c’est donc ses qualités exceptionnelles. b) Les formes de pouvoir. Le pouvoir se définit comme la capacité d’influencer le comportement d’un individu ou d’un groupe. Il Ya 5 formes de pouvoir que l’on peut repartir en deux catégories : - Le pouvoir dû à la fonction - Et le pouvoir personnel Ainsi le pouvoir légitime, le pouvoir de la récompense et le pouvoir coercitif sont attachés à la fonction occupée par le gestionnaire au sein d’une organisation tandis que le pouvoir lié à la compétence et le pouvoir charismatique sont des formes de pouvoir personnel. S’agissant des pouvoirs dus à la fonction, nous avons : - le pouvoir légitime qui est le pouvoir rattaché à un poste et permettant d’imposer des règles à un individu et il varie selon les fonctions. - Le pouvoir de la récompense est la capacité de donner un bien matériel ou moral à un individu pour l’encourager à persévérer dans sa conduite ; Pour qu’un pouvoir soit efficace, le subordonné doit reconnaitre que son supérieur au droit de l’exercer. On peut noter que le pouvoir de la récompense peut accroitre le pouvoir légitime. - Le pouvoir coercitif se définit comme la capacité de contraindre un individu à adopter une conduite donnée. Contraire à l’éthique, le pouvoir coercitif agit aussi sur le plan psychologique. Le pouvoir de la récompense demeure le meilleur moyen à inciter quelqu'un à faire son devoir S’agissant des pouvoirs personnels, - Le pouvoir lié à la compétence : capacité d’influencer la conduite de groupe. Il provient de ses connaissances et de son expérience. Il dépend du crédit dont dispose la personne - Pouvoir charismatique : lié à la capacité d’exercer un ascendant sur les autres du fait de sa forte personnalité ou du prestige dont on jouit. Ceci est l’apanage des leaders possédant de hautes structures morales et une solide réputation. Exercer une influence, c’est accomplir des actes ou adopter des attitudes qi orientent soit directement soit indirectement la conduite des autres dans une direction donnée. Pour amener quelqu’un à agir d’une certaine manière, le leader doit faire preuve de tact et d’adresse. La capacité de communiquer et la rhétorique du leadership. La capacité de communiquer est sans contredit l’une des qualités essentielles d’un bon leader. Une personne ne peut exercer une influence que si elle est capable de communiquer avec les autres. Certains affirment d’ailleurs que la communication est au centre même de la gestion. Une bonne communication suppose que l’on exprime ses idées (vision, mission, valeur et objectif) de manière claire et ordonnée. Pour que les buts communs puissent se réaliser, le leader doit d’abord partager ses connaissances et son expérience. Ceux qui savent communiquer s’attirent le respect des autres et parviennent à les influencer. La communication est un outil de gestion qu’il faut sans cesse améliorer. Plus récemment, les études de rhétoriques ont développé un modelé de leadership basé sur les techniques de l’argumentation. 2) La différence entre un gestionnaire leader et un gestionnaire non-leader. Un gestionnaire non leader est un gestionnaire qui se borne à appliquer les règles et à tracer aux autres leurs lignes de conduite. Il peut être chef de section, directeur de service ou vice- président. Il s’intéresse principalement au système et aux marches à suivre, aime la stabilité est conforme au code établi. Un gestionnaire leader a la capacité d’influencer le comportement des autres. Le leader sait inspirer confiance et veiller aux intérêts des membres de son groupe, de renouveler les méthodes de travail, poser les bonnes questions et prendre des initiatives constructives. Il s’intéresse aux résultats. Il amène ses subordonnés à accomplir leurs tâches en se servant de son influence personnelle et son pouvoir de persuasion. Il parvient à ses fins en se procurant le concours des autres. Pierre BERGERON dans son œuvre, la gestion dynamique soutient que le leadership efficace se manifeste à travers un système de récompense et ou de punition. Ensuite, la vérification et le contrôle attentif cède leurs places à l’innovation, à l’initiative individuelle et à l’ardeur de défendre ses convictions. Il n’est pas aisé d’être un leader reconnu et respecté par ses pairs. Les défis du leader contemporain sont complexes et variés. Les dirigeants font face à des réalités et à des incertitudes insoupçonnées qui forcent leurs organisations à s’adapter à de nouvelles modalités. Dans ce contexte, le leader doit posséder des capacités dans le domaine technique et dans le domaine des relations interpersonnelles. Il doit avoir de la facilité à conceptualiser uploads/Management/ leadership-2013.pdf

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  • Publié le Aoû 06, 2022
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