Logiciel ERP définition Qu’est ce qu’un ERP ? Un logiciel ERP est un outil info

Logiciel ERP définition Qu’est ce qu’un ERP ? Un logiciel ERP est un outil informatisé qui permet le pilotage de l’entreprise. Sa particularité est d’embarquer, en un même logiciel et une seule base de données, les fonctionnalités nécessaires à la gestion de l’ensemble de l’activité d’une entreprise : gestion comptable, gestion commerciale, gestion des stocks… Le terme « ERP » est l’acronyme de « Entreprise Resource Planning » dont la traduction littérale est « Planification des ressources de l’entreprise ». Son parent francophone, moins populaire, est « PGI » pour « Progiciel de gestion intégré ». Le groupe Divalto, qui édite Divalto infinity, est l’un des acteurs historiques de ce marché. En effet, nous proposons des solutions de gestion depuis 1982 et accompagnons aujourd’hui plus de 12 000 entreprises. Un progiciel de gestion intégrée ou PGI (en anglais : Enterprise Resource Planning ou ERP) est un progiciel qui permet « de gérer l'ensemble des processus d'une entreprise en intégrant l'ensemble de ses fonctions, dont la gestion des ressources humaines, la gestion comptable et financière, l'aide à la décision, mais aussi la vente, la distribution, l'approvisionnement et le commerce électronique »1. Sommaire  1Définition  2Historique  3Enjeux des PGI : une meilleure intégration o 3.1Industrie o 3.2Services  4Description o 4.1Adaptation au contexte d'entreprise o 4.2Structure organisationnelle o 4.3Données o 4.4Traitements  5Évaluation de l'emploi des PGI o 5.1Mise en œuvre des PGI o 5.2Avantages  5.2.1Avantages natifs des PGI  5.2.2Opportunités liées à l'implémentation d'un PGI o 5.3Inconvénients o 5.4Bilan de l'apport  6Avenir des PGI  7Notes et références  8Voir aussi o 8.1Articles connexes Définition[modifier | modifier le code] La définition donnée par le CXP2 regroupe l'ensemble des paramètres constitutifs d'un PGI : « Pour être intégré, un progiciel de gestion doit :  émaner d'un concepteur unique ;  garantir à l'utilisateur l'unicité d'information assurée par la disponibilité de l'intégralité de la structure de la base de données à partir de chacun des modules, même pris individuellement ;  reposer sur une mise à jour en temps réel des informations modifiées dans tous les modules affectés ;  fournir des pistes d'audit basées sur la garantie d'une totale traçabilité des opérations de gestion ;  couvrir soit une fonction (ou filière) de gestion, soit la totalité du système d'information de l'entreprise. » Concernant la notion d'éditeur unique, les travaux de l'OAG (Open Application Group) feront qu'à l'avenir il n'en sera vraisemblablement plus de même. Il n'en reste pas moins que l'objet « PGI » n'est pas normalisé et son appellation reste flottante : d'autres dénominations sont utilisées comme : progiciel, progiciel intégré, progiciel applicatif, progiciel applicatif intégré, progiciel de gestion, progiciel de gestion intégrée… Face à cette diversité, les deux dimensions fondamentales qui caractérisent les logiciels de type PGI3 sont : 1. Le DI ou degré d'intégration : il définit la capacité à fournir à l'ensemble des acteurs de l'entreprise une image unique, intègre, cohérente et homogène de l'ensemble de l'information dont ils ont besoin pour jouer pleinement leur rôle. 2. La CO ou couverture opérationnelle : elle définit la capacité de fédérer l'ensemble des processus de l'entreprise dans chacun des domaines qui la constituent et ce, dans une approche transversale qui optimise sa productivité. Historique[modifier | modifier le code] L'origine des PGI se trouve dans les méthodes de planification des besoins en composants qui ont été développées dans le cadre d'un impératif d'intégration de plus en plus poussée des fonctions de gestion de l'entreprise. Dans les années 1960, Joseph Orlicky étudie le programme de production de Toyota et conçoit le Material Requirements Planning (MRP). Puis Oliver Wight et George Plossl mettent au point le MRP into manufacturing resource planning (MRP2). D'où une évolution en trois phases4 : 1. MRP0, en anglais material requirements planning zero (littéralement, « planification des besoins en matières 0 ») : méthode de calcul des besoins matière, mise au point en 1965 ; 2. MRP1, en anglais material requirements planning one : première application industrielle de la gestion intégrée des flux de production, mise au point en 1971 ; 3. MRP2, en anglais manufacturing resources planning two (litt. « planification des ressources pour la fabrication 2 ») : en plus du calcul des besoins nets en matières premières et composants, effectue une planification des lancements en tenant compte des capacités des ressources par période ; mise au point en 1979. À partir de 1990 environ, la logique introduite par le MRP s'étend progressivement à l'ensemble des fonctions de l'entreprise, pour donner l'«ERP» (E comme entreprise). Cette transition est facilitée par :  L'état des systèmes d'information dont « les applications de base sont installées dans différents départements (services clients, marketing, ventes, comptabilité, fournisseurs, production, distribution, personnel ) et ne permettent pas aux utilisateurs de partager un langage commun. Si des interfaces entre ces différents domaines de l'entreprise ont été mises en place, elles sont rarement en temps réel et les exemples où la même donnée est saisie deux ou trois fois, voire plus, ne sont pas rares. (...) les coûts induits sont inestimables : perte de temps, manque d'efficacité, mauvaise visibilité, mauvais processus décisionnel, duplication d'effort, taux d'erreur élevé. (...) Dysfonctionnements qui se traduisent (...) par un mauvais service client et une perte de compétitivité de l'entreprise »5.  « Le développement de logiciel est un domaine (...) encore au stade artisanal où l'approche composant - autrement dit l'approche objet- n'en est encore qu'à ses débuts ». Le développement logiciel dépend fortement de la capacité individuelle du développeur et n'est pas conduit par la recherche systématique du réemploi de ce qui a bien fonctionné dans le passé. « Le composant logiciel (l'objet) n'occupe pas la place qui devrait être la sienne alors qu'une nouvelle industrie logicielle est en train d'émerger qui s'inspire des concepts des ateliers de production des industries manufacturières : recherche, engineering, nomenclature, montage, assemblage, version, pièces détachées, inventaire, réutilisabilité, contrôle qualité »6.  Les objets logiciels ne sont pas les seuls éléments à devoir faire l'objet d'une meilleure intégration. Les composants techniques issus de fournisseurs divers et indépendants ne facilitent pas l'intégration : systèmes d'exploitation, protocoles de communication, base de données, Interface Homme/machines, machine serveur et machines client, réseau local et étendu, composants bureautiques et multimédias, etc.  Enfin, les profondes modifications nécessitées par le passage informatique à l'an 2000 et le passage à l'euro (dans la zone euro), ont fait que les progiciels de gestion intégrés ont été considérés comme une opportunité technique à saisir pour remplacer des systèmes informatiques vieillissants et difficilement convertibles pour des raisons d'obsolescence technique. L'expansion considérable de ces logiciels dans les années 1990 s'explique en grande partie par les améliorations techniques apportées dans la conception et la mise à jour des systèmes d'information, mais aussi par les opportunités conjointes de refonte des organisations ouvertes à cette occasion. Enjeux des PGI : une meilleure intégration[modifier | modifier le code] Le concept d'un PGI part du constat simple selon lequel l'union fait la force.  Intégration des composants : « la somme des optima est parfois inférieure à l'optimum de la somme ». En d'autres termes l'intérêt de disposer d'un PGI est que l'apport global d'un PGI (nativement intégré) est toujours supérieur à celui de la somme des apports de chacun des modules (de provenance et de constitution hétérogènes) qui le composent.  Intégration personnalisable : un PGI peut être orienté en fonction du métier de l'organisation. Véritable cerveau et support organisationnel pivot pour toute l'entreprise, un PGI vise une gestion globale, cohérente et simplifiée.  Intégration orientée utilisateurs : pour ce faire, le choix d'un logiciel pertinent, son paramétrage pour le faire correspondre à la spécificité de l'activité de l'entreprise, une intégration dans les services et une appropriation réelle par les utilisateurs sont les facteurs-clés de succès. Il est fréquent que la mise en place et le déploiement d'un tel outil nécessite un délai (souvent sous-estimé) ainsi que l'assistance d'un prestataire tiers spécialisé appelé « intégrateur ». Industrie[modifier | modifier le code] Les PGI industriels trouvent leur origine dans le besoin de planifier la production. On reconnait le PGI industriel à ce qu'il repose sur un module central de type GPAO ou MRP assurant une couverture plus ou moins étendue de fonctionnalités telles que :  gestion du processus de planification et de l'ordonnancement ;  suivi de fabrication et de la traçabilité de la fabrication ;  gestion des stocks, approvisionnements de matières premières, composants ou semi-finis ;  gestion de la sous-traitance, gestion de la maintenance, gestion de la qualité. Services[modifier | modifier le code] Les PGI destinés à gérer les activités du tertiaire ne sont pas toujours répertoriés dans la catégorie des PGI. Ils sont néanmoins très nombreux à cibler des secteurs aussi variés que la santé, l'éducation, la distribution, le commerce de détail ou la finance. Avec des modules divers qui vont de la gestion de projet jusqu'à des fonctions métiers très pointues (gestion d'abonnements, cours de formation…). L'offre dans le domaine est moins abondante que pour l'industrie et uploads/Management/ logiciel-erp-definition.pdf

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  • Publié le Apv 01, 2021
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