Pour être performante, une entreprise se doit de disposer du bon stock, au bon
Pour être performante, une entreprise se doit de disposer du bon stock, au bon endroit, dans le bon timing et au meilleur coût, Quelle que soit sa taille, c’est une difficile équation. En effet, tout l’enjeu d’une bonne gestion de stock consiste à éviter les ruptures, tout en ayant assez de place dans sa zone de stockage pour gagner en efficacité, et diminuer du même coup le cash immobilisé. Comment y parvenir ? Découvrez avec Fastmag les différentes méthodes pour gagner en efficacité dans la rotation de vos stocks et la gestion de vos approvisionnements. Être rappelé par un expert Les notions essentielles à connaître en gestion des stocks Avant de comprendre comment optimiser sa gestion des stocks, il est important de bien définir ce dont on parle. Définition du stock Quand on parle des stocks d’une entreprise, on parle essentiellement d’une partie de son patrimoine composé de : biens acquis et destinés à la vente ; matières premières dédiées à la fabrication ; produits fabriqués ou en cours de réalisation ; articles défectueux voués à la réparation. Tous ces matériaux, produits et matières doivent être stockés de façon optimale. Les règles de stockage Le stockage doit répondre à quelques règles indispensables : la sécurité des salariés ; la préservation des biens ; l’optimisation de l’espace. Bien stocker, c’est avant tout respecter ces règles et connaître le nombre d’articles disponibles à l’instant T. L’importance de la gestion de stock La gestion de stock désigne l’ensemble des process mis en place dans l’entreprise et permettant de définir : les seuils d’approvisionnement ; les quantités à acquérir. Elle est un des maillons de la chaîne logistique. Les trois enjeux de la gestion de stock La gestion de stock doit répondre efficacement à trois enjeux. 1. La satisfaction de la demande du client Pour un magasin, il est nécessaire de disposer des articles en quantité suffisante pour répondre à la demande de sa clientèle. Pour un industriel, il est nécessaire de disposer de la matière première et des éléments indispensables à la fabrication des produits commandés afin de respecter ses délais de livraison. Que l’on gère un magasin ou une usine, il est donc essentiel ce que la personne en charge des achats connaissent parfaitement la demande, les tendances de marché, les délais des fournisseurs et des distributeurs. 2. L’optimisation des coûts Stocker coûte de l’argent. En effet, aux coûts d’acquisition des marchandises s’ajoutent ceux liés à la conservation. Puis, lorsque l’inventaire de clôture d’exercice est réalisé, certaines d’entre elles ne peuvent faire l’objet d’une valorisation soit en raison de leur état (détérioration ou casse) et de leur vieillissement, soit en raison de leur technologie dépassée. 3. L’optimisation de l’espace La logistique doit être organisée pour faire entrer et sortir les stocks de façon contrôlée et rapide. Pour des raisons de sécurité et de déplacements facilités au sein de la zone de stockage, il est essentiel d’optimiser son espace et ses rangements. La préparation des commandes devient ainsi plus rapide et le personnel gagne en confort, ce qui prévient les accidents de travail et limite les arrêts maladie. Une bonne gestion des stocks revient à minimiser les coûts, en évitant les ruptures, le surstockage et les accidents. Gérez votre chaîne logistique avec Fastmag Négoce Le logiciel Fastmag Négoce est votre allié pour gérer votre chaîne logistique et vous permet de mettre en place une gestion de stock performante. En savoir plus Nous contacter pour en savoir plus La gestion de stocks : de l’entrée à la sortie De l’achat à la sortie, en passant par le stockage et la production, il existe différentes façons de gérer la vie d’un produit dans une entreprise. 1. Gérer les approvisionnements en amont de ses stocks Avant de stocker, il faut s’approvisionner. Une bonne gestion de ses approvisionnements esquisse les contours d’une bonne gestion des stocks. En effet, sur ce poste également, il est possible d’optimiser ses coûts, notamment pour éviter tout risque de surstockage et d’engagement financier. L’approvisionnement consiste à acheter : diverses matières premières pour produire des biens, des produits pour les distribuer, des consommables pour couvrir les besoins internes. Bien acheter et au bon moment participe à la rentabilité de l’entreprise. Il faut donc avoir une vision des besoins pour lisser dans le temps ses achats. L’approvisionnement pour une marque textile est conditionnée par les prises de commandes Wholesale et l’extrapolation du potentiel de vente de son réseau, le tout contraint par une vision budgétaire. La vision budgétaire conduit à deux pratiques : soit de l’achat au plus juste, soit une vision plus ambitieuse qui accepte le surplus et la vente en démarque. Les différentes méthodes d’approvisionnement Les méthodes d’approvisionnement les plus courantes sont au nombre de quatre. La méthode de réapprovisionnement Également appelée « méthode calendaire », elle consiste à commander à date fixe une quantité fixe, selon la formule de Wilson ou QEC. La méthode Juste-à-temps Dans cette méthode, les achats se font en fonction de la demande, sans aucune anticipation, ce qui permet de réduire considérablement le stockage, en supprimant notamment les stocks intermédiaires. Elle est idéale dans le cas d’une entente parfaite entre l’entreprise, ses clients et fournisseurs. La méthode Kanban Avec la méthode Kanban, un stock minimum est mis en place. Puis, les achats se font progressivement en fonction des volumes de commandes. C’est un système à flux tirés qui s’appuie sur la demande et des étiquettes, chacune correspondant à une commande bien précise. La méthode point de commande Comme la précédente, la méthode dite point de commande consiste à définir un stock minimum, à ceci près qu’une fois ce dernier atteint, un nouvel approvisionnement de quantité égale est déclenché, peu importe la date. Ce système permet ainsi de réduire le stockage et les coûts associés. Quelle que soit la méthode d’approvisionnement retenue, elle doit favoriser une gestion optimale afin d’éviter le surstockage. 2. Gérer ses sorties de stocks Il existe différentes méthodes de sorties des stocks. Elles diffèrent d’une entreprise à l’autre en fonction du métier, de la taille et des besoins. Il existe même des entreprises où les méthodes de gestion de stock varient selon les familles de produits. La méthode FIFO La méthode FIFO (First In First Out) ou « premier entré premier sorti » consiste à prélever du stock les matières ou produits en procédant du plus ancien au plus récent. C’est la méthode de gestion de stock du bon sens puisqu’elle s’attache à la chronologie des entrées pour traiter les sorties, ce qui permet de bien gérer les denrées périssables et d’éviter tout problème de dégradation ou d’obsolescence. La méthode LIFO La méthode LIFO (Last In First Out) ou « dernier entré premier sorti », à l’inverse, semble incohérente puisqu’elle s’attache à faire sortir ce qui vient de rentrer en stock. Mais, si les produits concernés par cette méthode n’ont aucune date limite de consommation ou ne risquent pas de se détériorer, cette méthode de gestion de stock peut être pertinente. En effet, elle facilite le travail des opérationnels qui optimisent ainsi leur temps. La méthode FEFO La méthode FEFO : First Expired First Out ou « premier expiré, premier sorti » est particulièrement utilisée dans le domaine de l’agroalimentaire où les dates de DLC sont particulièrement importantes. En effet, elle consiste à faire sortir en premier le produit dont la date d’expiration est la plus proche. Être rappelé par un expert. 3. Gérer ses rotations de stocks Une rotation des stocks à fréquence élevée est le reflet d’une excellente gestion du stock, dont le coût est minimisé du fait de son renouvellement rapide. Ainsi, l’amortissement des frais fixes est réparti sur un plus grand nombre de marchandises, ce qui a pour conséquence d’augmenter la rentabilité d’une entreprise. Selon les domaines d’activité, les rotations de stocks peuvent être plus ou moins fréquentes. Elles doivent être calculées et analysées selon différents paramètres comme la durée d’un cycle d’exploitation et la saisonnalité de l’activité. Indicateurs de performance de la rotation des stocks Il existe deux indicateurs de performance permettant de mesurer la qualité de la gestion des stocks : le taux de rotation des stocks et la durée moyenne de stockage. Le taux de rotation permet d’évaluer le nombre de renouvellements complets du stock pour atteindre un certain montant de chiffre d’affaires sur une période donnée. La durée moyenne de stockage, quant à elle, indique la durée moyenne de stockage d’un article en nombre de jours. Plus elle est courte, mieux c’est. Méthode de calcul de la rotation des stocks Le calcul du taux de rotation des stocks se réalise en deux temps. 1. Calcul du stock moyen sur une période donnée (Stock du début + stock de la fin) ÷ 2. Si on ne connaît pas le stock du début ou de fin, on ne peut pas calculer le stock moyen. Alors, on peut utiliser le stock réel mesuré après inventaire. 2. Calcul du taux de rotation On peut utiliser deux uploads/Management/ memoire-yas-recherche.pdf
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- Publié le Apv 16, 2021
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