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NDIAYE Jean Pierre Adiouma MINTOAMA Yatoute Elèves ingénieurs statisticiens éco

NDIAYE Jean Pierre Adiouma MINTOAMA Yatoute Elèves ingénieurs statisticiens économistes 1 République du Sénégal Un Peuple-Un But-Une Foi Ministère de l’économie, du Plan et de la Coopération Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie Ecole Nationale de la Statistique et de l’Analyse économique Pierre Ndiaye Dossier et exposé d’économie Rédigés par : Jean Pierre Adiouma NDIAYE Yatoute MINTOAMA Elèves ingénieurs statisticiens économistes en deuxième année Sous la supervision de : Docteur Ismaila SANGHARE Enseignant à l’ENSAE Juin 2022 NDIAYE Jean Pierre Adiouma MINTOAMA Yatoute Elèves ingénieurs statisticiens économistes 2 Introduction Selon le Recensement Général des Entreprises (RGE de 2016), 93% des entreprises sénégalaises sont dans le secteur informel. Ce dernier est défini comme un ensemble d’unités produisant des biens et des services en vue principalement de créer des emplois et des revenus pour les personnes concernées. Ces unités, ayant un faible niveau d’organisation, opèrent à petite échelle et de manière spécifique, avec peu ou pas de division entre le travail et le capital en tant que facteurs de production (BIT, 1993). Le secteur informel est principalement constitué de sociétés, dont le nombre de salariés est compris entre 10 et 250, et dont le chiffre d'affaires (CA) annuel ne dépasse pas les 5 millions d'euros, appelées les Petites et Moyennes Entreprises. Encore faut-il que la Banque Africaine du Développement (BAD) soutienne l’information selon laquelle les PME sénégalaises représentent environ 80% du tissu des entreprises, contribuent à hauteur de 30% à la formation du PIB et emploient près de 60% de la population active. Ainsi, au Sénégal, les PME sont la base du tissu économique et le moyen par lequel le pays augmentera sa croissance économique. Pourtant selon la revue internationale PME (Juin 2022), 65 % des Petites et moyennes entreprises (PME) font faillite au Sénégal avant la fin de l'année de leur création en raison principalement des difficultés d'accès au financement. Il en découle que ces unités de production sont confrontées à des difficultés notamment dans l’accès au financement. De surcroit, elles disposent de connaissances insuffisantes de leur environnement ainsi que des cycles de fonctionnement et de production. L’espace d’accueil pas assez adapté et leur performance est souvent entravée par l’utilisation de technologies médiocres. En outre, un grand nombre d’entre elles exercent leurs activités dans un cadre non légal et ne tiennent pour ainsi dire pas de comptabilité. Un certain nombre de facteurs internes et externes jouent un rôle essentiel dans le développement de la performance et la compétitivité des PME. Déjà des approches théoriques ont permis d’apprécier le lien entre la dynamique des firmes et leurs environnements économiques, politique et social. Depuis les théories stochastiques, Gibrat (1931) et Penrose (1952) affirment qu’une firme est supposée évoluer au fil du temps de manière aléatoire. Les probabilités d’expansion ou de régression de chaque firme dépendent de sa profitabilité qui résulte de nombreux facteurs, comme la qualité de sa gestion, les objectifs du chef d’entreprise, la disponibilité d’inputs particuliers, l’environnement économique dans son ensemble, etc. Dans un intervalle de temps donné, certains de ces facteurs vont jouer en faveur d’une croissance des firmes, alors que d’autres la freinent. Jovanovic (1982) a développé un modèle d’inspiration néoclassique fondé sur le concept de « capacités managériales » propres à chaque firme. Dans ce modèle, on retrouve l’idée d’une hétérogénéité des niveaux de compétence managériale, développée notamment par Lucas (1978). Ignorées au départ, les capacités des dirigeants se révèlent progressivement, au fur et à mesure de l’activité, selon que les résultats sont conformes ou non aux espérances. Certaines entreprises disparaissent, les autres se développent avec un taux de croissance qui diminue avec l’âge, ainsi qu’avec la taille. La théorie de la nouvelle approche évolutionniste initiée par Nelson et Winter (1982) affirme que les firmes en concurrence sur un même marché sont caractérisées par un niveau inégal de NDIAYE Jean Pierre Adiouma MINTOAMA Yatoute Elèves ingénieurs statisticiens économistes 3 coûts de production imputable à une différence de capacité technologique. Les firmes bénéficiant des coûts les plus bas réalisent les plus gros profits. Le différentiel de rythme de croissance entre les entreprises d’un même secteur s’interprète donc comme la conséquence de l’hétérogénéité des niveaux d’efficience (de compétence) des firmes. Sur le plan empirique, ce modèle de base a été amendé dans plusieurs directions. Par exemple, Silverberg, Dosi et Orsenigo (1988) considèrent que la compétitivité des entreprises peut également être altérée par l’importance de leurs délais de livraison et / ou leur politique en matière de prix (Dosi et Fabiani (1994)). Les conditions d’accès au financement extérieur (Nelson et Winter (1982)), de même que l’existence de coûts d’ajustement sont d’autres éléments susceptibles de modifier les trajectoires individuelles de croissance des entreprises. Au regard des controverses qui précédent, la question principale de recherche formulée est la suivante : Pourquoi les PME ne parviennent pas à rester pérennes et compétitifs dans le secteur informel ? L’objectif de ce travail est, d’une part, de montrer les facteurs explicatifs de la survie des PME et d’autre part, de proposer des stratégies de survie des PME sénégalaises. Pour répondre à la question de recherche, le travail est structuré de la façon suivante : la section (I) présente la dynamique des PME dans le secteur informel. La section (II) passe en revue les déterminants de la survie des PME. La section (III) présente la méthodologie et les données sur les variables. La section (IV) expose les résultats et discussions qui émanent de cette étude. NDIAYE Jean Pierre Adiouma MINTOAMA Yatoute Elèves ingénieurs statisticiens économistes 4 Introduction I. Dynamique des PME dans le secteur informel 1. Caractéristiques du secteur informel 2. Situation des PME du Sénégal 3. Survie des PME dans l’informel II. Revue sur les déterminants de la survie des PME 1. Approche théorique 2. Approche empirique III. Approche méthodologique 1. Présentation des données 2. Choix du modèle IV. Présentation des résultats et discussion 1. Résultats du modèle 2. Interprétation des résultats Conclusion Recommandations Limites du travail Références uploads/Management/ ndiaye-jean-pierre-adiouma-isep2-dossier.pdf