Notes de cours pour l’examen d’escalade Les 4 principes à savoir dans la pratiq
Notes de cours pour l’examen d’escalade Les 4 principes à savoir dans la pratique de l’escalade - Grimper est une activité fondamentalement dangereuse si elle n’est pas pratiquée avec un certain sérieux. - Une formation est requise pour faire ce sport. - L’escalade se pratique avec de l’équipement d’escalade uniquement! - Vous êtes responsable de votre sécurité, de vos actions et de votre partenaire. Les types d’escalade Il existe plusieurs types d’escalade : le bloc, la moulinette, l’escalade sportive, l’escalade traditionnelle, le solo et le «deep water soloing». Chacun d’eux nécessite des intérêts, des compétences et du matériel spécifiques à sa pratique. Pour l’escalade de bloc, il nous faut un gros roché, un «bloc», ne dépassant généralement pas les trois mètres, des matelas, appelés aussi «crash pad», pour amortir notre chute. Nous avons aussi besoin de souliers d’escalade appelés «varappe». La moulinette est la base de l’escalade, c’est le type de grimpe qui est le plus facile et le plus sécuritaire pour les débutants. Pourquoi!? À l’aide d’une corde, d’un baudrier et d’un outil d’assurage (ATC ou gri-gri), si le grimpeur chute, il tombe assis (dans son baudrier), car le point d’ancrage est plus haut. L’escalade devient une discipline plus engageante à partir du moment où nous faisons du « premier de cordée ». Nous pouvons le faire de 2 façons : en « sport » ou en « trad ». La différence entre les deux? Plusieurs choses, dont l’équipement! En ce qui concerne le « sport », tout comme la moulinette, nous avons besoin d’une corde, d’un baudrier, d’un outil d’assurage et on y ajoute les dégaines, formées de deux mousquetons et d’une sangle qui les relie. 4 dégaines pour l’escalade sportive Plusieurs coinceurs pour le «trad» Pour le « trad », un des deux mousquetons est remplacé par un coinceur. Il faut alors être certain de ses compétences en pose de protections, car c’est nous-mêmes qui les posons et lors d’une chute c’est à ce moment que nous pouvons tester la solidité de noter travail! L’escalade en solo est dédiée aux fous! Le grimpeur monte seul, sans assureur et sans équipement. La chute est alors impardonnable. Vous pouvez en voir un exemple sur internet en tapant : Dan Osman. Nous avons eu le temps de filmer ses exploits avant qu’il meurt… Le «deep water soloing» est un genre d’escalade en solo, mais la chute en demeure moins fatale, car elle se produit au-dessus de l’eau. Très peu d’endroits dans le monde y sont propices. «Deep water soloing» Le COPAIN-COPAIN Il est primordial de se vérifier et de vérifier son partenaire avant chacune des grimpes. La sécurité des 2 partenaires est essentielle. C’est ce que l’on appelle le copain-copain. Malheureusement avec l’expérience, certains oublient de se vérifier par excès de confiance ou se disent qu’il n’est jamais rien arrivé de grave. C’est la principale cause d’accident en escalade, l’erreur humaine de manipulation. (C’est rarement la faute du matériel, mais il faut quand même aussi porter une attention sur son utilisation et son état.) Les 5 gestes d’enchaînement Les outils d’assurage dont on se sert le plus souvent en escalade sont le gri-gri et l’ATC. Le gri-gri L’ATC Ces outils vont permettre à la personne qui assure de protéger son partenaire. Pour se faire, l’assureur doit respecter 5 gestes en enchaînement, nous les appelons l’A-B-C-D-E de l’escalade. Séquence du mouvement d’escalade A pour avaler le mou de la corde. B pour bloquer la corde (par en bas). C pour changer les mains de place. D pour déplacent les mains. E pour encore : revenir à la position de départ Cette enchaînement est nécessaire afin d’assurer la sécurité de notre partenaire d’escalade. Outils et termes utilisés Mis à part le gri-gri et l’ATC, le mousqueton, le nœud en 8 doublé et le harnais sont indispensables pour pratiquer ce sport en toute sécurité. Le mousqueton à vis Le nœud en 8 doublé Le baudrier Pour ce qui est des termes utilisés, les mots « départ », « départ assuré », « sec », « mou » et « rappel » sont, en plus d’être important, universels. - Nous disons le mot « départ » lorsque nous sommes prêts à grimper. - L’assureur dit « départ assuré » lorsqu’il est prêt à le faire. - « Sec » est le mot utilisé pour dire que nous voulons que la corde soit tendue. - « Mou » c’est pour dire que nous voulons avoir plus de corde. - « Rappel » est le mot qu’utilise le grimpeur lorsqu’il veut descendre. Les mouvements d’escalade reposent sur quatre principes : l’emploi privilégié de la force des jambes plutôt que celle des bras ; la nécessité de ne pas garder le corps collé à la paroi ; l’existence de parties du corps devant rester fixes pendant le mouvement ; l’utilisation de l’adhérence pour exploiter les prises d’escalade. Les jambes, à la différence des bras, ont naturellement la force nécessaire pour porter durablement le poids du corps et le faire progresser vers le haut. Aussi l’un des principes de l’escalade est de privilégier l’effort des jambes chaque fois que possible, quel qu’en soit le terrain, les bras servant d’abord à assurer l’équilibre et à garder le contact avec la paroi. Ce principe peut apparaître comme une évidence, mais ne l’est pas sur le terrain pour le débutant et peut être difficile à mettre en pratique lorsque la paroi est verticale, voire surplombante. La grimpeuse garde le bassin proche du mur d’escalade afin que son poids porte principalement sur ses jambes, mais elle garde le buste décollé de la paroi pour économiser ses bras en les gardant tendus et pour pouvoir observer la suite de la voie et les prises disponibles. Garder le corps collé à la paroi rocheuse ne permet pas de voir les prises, qu’il s’agisse des prises de pied comme des prises de main. De plus, décoller le corps de la paroi rocheuse facilite les mouvements d’escalade, en permettant notamment la flexion de la jambe. Au cours d’un mouvement d’escalade, certaines parties du corps restent fixes et permettent de conserver l’équilibre, c’est en particulier le cas des points d’appui qui doivent garder le contact avec le rocher. Ces points d’appui peuvent aussi être des centres de rotation, telle l’extrémité avant du chausson d’escalade lorsque le grimpeur s’élève. Dès lors que les prises disponibles ne permettent pas un appui vertical, l’adhérence devient un élément essentiel de l’utilisation de ces prises. L’adhérence concerne les prises de pied d’abord, mais aussi les prises de main ou de toute partie du corps. L’adhérence à une prise est augmentée d’une part par la surface de contact et d’autre part par la pression exercée sur la prise. L’augmentation de la pression sur une prise peut être obtenue par la technique d’opposition, le grimpeur « poussant » sur deux parois d’un dièdre ou d’une cheminée ou encore, le long des fissures, lorsque le grimpeur « tire » horizontalement sur les prises de main et « pousse » dans le sens opposé sur les prises de pied (méthode de Dülfer). Entre deux mouvements, la bonne position consiste donc à garder le centre de gravité au- dessus des appuis, le bassin le plus près possible de la paroi, afin de conserver un maximum de poids du corps sur les jambes, mais en gardant le buste en retrait pour favoriser la vision des prises. Pour permettre le mouvement, le bassin devra alors être légèrement éloigné de la paroi, autorisant la flexion de la jambe et augmentant généralement l’adhérence du pied en appui. Pour garder son équilibre, la règle des « trois points » est une solution simple, elle consiste à garder en permanence au moins trois points d’appui lors de la progression, c’est-à-dire les deux pieds et une main ou les deux mains et un pied2. Si la plupart des mouvements s’effectuent en statique, où au moins une prise est toujours maintenue durant la progression, les mouvements dynamiques, comme les jetés, ne sont pas exclus, obligeant le grimpeur à lâcher toutes les prises et points d’appui afin de réussir son mouvement2 ; la réussite de ces mouvements dynamiques suppose une bonne maîtrise des appuis statiques1. Préhension des membres supérieurs Les préhensions dépendent du type de prise que peut présenter le rocher : bosses, plats, fissures, trous, réglettes… Techniques de doigts Bac Très grosse prise où la main tient entièrement et qui permet de progresser facilement. Tendu Forme de préhension qui respecte le mieux l’architecture de la main, la moins traumatisante. S’utilise notamment sur les plats pour faire jouer l’adhérence de la peau. Dans ce cas, l’effort peut être traumatisant au niveau du poignet, qui est arqué à la place de la main. Arqué Du bout des doigts, plus efficace sur les petites prises , mais plus traumatisant, car la dernière phalange se plie dans un sens contre nature. Main fermée, le pouce se verrouille sur l’index. S’utilise sur les réglettes, prises de moins d’une phalange d’épaisseur. Verrou Des doigts ou la main uploads/Management/ notes-de-cours-escalade-aut-2021.pdf
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- Publié le Mai 14, 2022
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