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Page 1 sur 38 REPUBLIQUE DU BENIN &&&& DEPARTEMENT DU ZOU …..&&….. COMMUNE DE ZOGBODOMEY Promoteur : « Le BAC » représenté par Monsieur DEGBOE Basile Tél. : 00 229 94 94 01 62 Février 2012 SOMMAIRE PROJET DE PRODUCTION DE LA PAPAYE SOLO Page 2 sur 38 Données générales 1 –11 Etude technique, financière et économique globale 29 - 36 Conclusion 37 Annexes 38 Page 3 sur 38 FICHE SIGNALETIQUE Nom et prénoms : Madame AMOUSSOU Sêna Arlette Activités : Valorisation, reboisement et transformation du cacao et du palmier à huile Localité : Hantan-Agoïta Commune : Zogbodomey Département : Zou Téléphone : (+229) 94 94 01 62 Durée du projet : Cinq (05) ans Coût estimatif du projet : 721 931 000 FCFA Apport du promoteur : 361 931 000 FCFA Crédit sollicité : 360 000 000 FCFA Durée de remboursement du crédit : Cinq (05) ans dont un (1) an de différé Délai de récupération des capitaux investis : deux (02) ans neuf (09) mois d’exploitation Valeur actuelle au taux de 12% : 189 340 056 FCFA Cumul des résultats nets d’exploitation : 1 103 963 980 FCFA Cumul des cash flows: 1 291 463 980 FCFA Taux de rentabilité interne : 21,28% Page 4 sur 38 I- DONNEES GENERALES 1.1- Revue de littérature sur la politique agraire La revue distingue les différents axes sur lesquels se fonde la politique de développement agraire de l’Etat béninois. Il s’agit essentiellement de : Axe 1 : Les contraintes au développement de l’agriculture béninoise 1. Au niveau du contexte général  L’agriculture reste très tributaire de la pluviométrie ; il se pose le problème de la maîtrise de l’eau à des fins agricoles et pastorales ;  Le rythme relativement rapide du désengagement de l’Etat et du transfert de compétences impliquant des acteurs insuffisamment préparés. Cela se traduit notamment par des problèmes de gestion rencontrés par les structures professionnelles et des difficultés de collaboration entre lesdites structures et les services agricoles ;  La mécanisation agricole est encore très faible, avec une utilisation par endroits de la culture attelée ;  Le coût encore élevé des intrants et l’accès difficile à la terre dans certains départements ;  La prise en compte encore insuffisante des besoins des femmes et des jeunes (accès au crédit, à la terre, etc.) malgré l’importance de leurs fonctions sociales et économiques, et particulièrement dans les domaines de conservation, de la transformation et la commercialisation des produits agricoles ;  Le secteur reste fortement tributaire de la filière coton qui est la seule organisée ;  Les augmentations de la production vivrière ont résulté d’un accroissement des surfaces emblavées plutôt que de la productivité. Celle-ci demeure par ailleurs faible dans l’ensemble du secteur agricole ;  Malgré l’autosuffisance globale en céréales, des problèmes ponctuels demeurent à certaines périodes ou à certains endroits où l’on observe des poches d’insécurité alimentaire et nutritionnelle ;  Les pratiques actuelles (surexploitation dans le Sud, feux de brousse et extensification dans le Nord) continuent à soumettre l’environnement à une pression importante (diminution du taux de couverture forestière, érosion, baisse de fertilité des sols…) ;  L’accès au crédit reste faible (montants faibles, éloignement des institutions, coût des instructions des dossiers élevés, crédits à moyen terme peu développés ….), surtout pour les femmes et les jeunes ;  La population rurale est caractérisée par un fort taux d’analphabétisation, une faible formation professionnelle initiale et un faible niveau d’équipement. 2- Au niveau de l’Etat La très forte diminution des ressources humaines au sein du dispositif de l’Etat a conduit à l’insuffisance quantitative et qualitative du personnel d’encadrement qui n’est plus en mesure de remplir efficacement des fonctions qui lui sont confiées. Page 5 sur 38 Axe 2 : Rôle de l’Etat et du secteur privé béninois dans le secteur agricole Missions exclusives de l’Etat  Le pilotage de la stratégie de développement du secteur, impliquant notamment le suivi et le contrôle de la mise en œuvre de la politique et la capitalisation, ainsi que la diffusion des informations.  La mise en place d’un cadre incitatif de mise en œuvre de la stratégie.  La régulation du secteur et la responsabilité du contrôle de la qualité des intrants agricoles.  La coordination de l’aide extérieure et la gestion des biens publics.  L’établissement de filets de sécurité pour protéger les groupes vulnérables et assurer les conditions favorables à leur épanouissement. Missions non exclusives ou partageables de l’Etat  La recherche et la vulgarisation agricole, les actions de formation et de renforcement des capacités.  L’appui aux différents types d’acteurs et notamment aux organisations paysannes.  La fonction d’analyse permanente et d’interprétation de la situation du secteur grâce à un système d’information performant.  La fonction de prospective afin d’évaluer les risques des évolutions tendancielles et de déterminer des scénarios nouveaux ou des alternatives.  La fonction de suivi et d’évaluation des conséquences des projets et mesures de politique afin de nourrir l’analyse permanente. Rôle du secteur privé Le secteur privé constitue un groupe hétérogène d’acteurs qui doit remplir des fonctions variées en matière d’approvisionnement, de production, de commercialisation, de transformation, de services agricoles. Axe 3 : Les grandes actions à mener Parmi les actions à mener par programme figurent principalement :  Appui à l’amélioration de la production agricole A ce titre, on peut citer entre autres :  L’organisation des formations et de l’alphabétisation des producteurs ;  La production et la multiplication des semences pré base et de base au niveau des stations de recherche ;  La production de semences certifiées par les producteurs ;  L’appui au développement de la culture attelée et à la mécanisation agricole ;  L’organisation des campagnes de vaccination ;  Le développement de nouvelles technologies et techniques de production, de conservation et de transformation ;  L’appui à la réalisation des infrastructures de production animale et halieutique (retenues d’eau, bassins, piscicoles, parcelles fourragères, puits pastoraux, etc.) ;  Le contrôle des abattages et de l’exploitation des plans d’eau. Page 6 sur 38  Infrastructures rurales Sur ce plan, les actions envisagées concernent :  L’appui aux aménagements hydro agricoles ;  L’appui à la réalisation des travaux d’aménagement de bas-fonds et de petits périmètres irrigués ;  L’appui aux constructions d’infrastructures communautaires ;  L’organisation des travaux d’entretien et de construction des pistes rurales ;  L’appui aux constructions des puits, forages et retenues d’eau, des bassins piscicoles, etc. Axe 4 : Stratégies de développement du secteur rural Tenant compte des options politiques prises par l’Etat depuis 1991, de l’ouverture internationale, de l’intégration aux dynamiques régionales et de la libéralisation interne de l’économie, le Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche a entrepris depuis début 1999, un processus d’ajustement des réflexions sur la stratégie de développement du secteur rural, avec notamment l’élaboration d’une série de documents passant étape par étape, d’une déclaration de politique à une phase opérationnelle :  La Déclaration de Politique de Développement Rural (DPDR) adoptée en juillet 2001, présente les grandes options et les choix stratégiques retenus par le Gouvernement pour les années à venir ;  Le Schéma Directeur de Développement Agricole Rural (SDDAR), validé en avril 2000, propose une première synthèse des nombreuses études réalisées pour préciser les problématiques sectorielles et transversales ;  Le Plan Stratégique Opérationnel (PSO), approuvé en août 2000, résume le SDDAR et en reprend les différents points sous une forme opérationnelle. Il traduit la stratégie globale en actions de mise en œuvre de la politique nationale de développement rural. Il se décline en quatorze (14) plans d’actions sous sectoriels et transversaux qui sont : o Appui aux organisations paysannes ; o Appui institutionnel au Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche ; o Diversification de la production agricole ; o Conservation, transformation et commercialisation des produits agricoles ; o Elevage ; o Pêche ; o Financement rural ; o Législation rurale et des produits agricoles ; o Gestion des ressources naturelles et fertilité des sols ; o Genre et développement ; o Communication et information rurale ; o Suivi et évaluation ; o Vulgarisation et formation. A ces quatorze (14) plans d’actions, s’ajoute le Plan Directeur de la recherche agricole béninoise déjà élaboré et en cours de mise en œuvre. Un regroupement des plans d’actions est initié pour une meilleure préparation et présentation d’un programme Page 7 sur 38 d’investissement agricole (PIA) conformément aux cinq (05) programmes retenus pour le budget programme du Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche que sont : - l’amélioration de la productivité agricole ; - les infrastructures rurales ; - la gestion durable des ressources naturelles ; - l’appui au développement des marchés agricoles ; - l’administration et la gestion des services.  Gestion durable des ressources naturelles A ce titre, les actions porteront sur : - l’information, la sensibilisation et la formation des usagers des forêts sur le programme d’aménagement participatif (PAP) ; - l’organisation des usagers des forêts et uploads/Management/ production-de-la-papaye-solo 1 .pdf

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  • Publié le Sep 11, 2021
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