I- PRESENTATION DE L’ASECNA L’ASECNA à pour principale mission d’assurer le bon
I- PRESENTATION DE L’ASECNA L’ASECNA à pour principale mission d’assurer le bon déroulement des activités aéronautiques. Nous présenterons ci-dessous l’historique de l’agence et les missions qui lui sont assignées. 1. Historique de l’ASECNA L’Agence pour la Sécurité de la navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) dont le siège est situé SIS 32-38 avenue Jean Jaurès, est un établissement public de droit international, doté d’une personnalité morale et jouissant d’autonomie financière. Durant la période coloniale, les lignes africaines et malgaches étaient exploitées selon le régime de monopole aux lignes extérieures. Au moment où les Etats africains et Madagascar ont acquis leur indépendance, ils ont recouvré du coup et par voie de transfert automatique, leur souveraineté sur leurs lignes aériennes respectives, en vertu de la convention de Chicago. A cet effet, et afin d’éviter de morceler l’heure où les avions allaient de plus en plus vite, de plus en plus haut et de plus en plus loin, les chefs d’Etat et de Gouvernement des Etats autonomes issus des ex fédérations de l’AEF, de l’AOF et de Madagascar, signèrent le 12 décembre 1959 à Saint Louis au SENEGAL, la convention qui donne naissance à l’ASECNA, laquelle comprend aujourd’hui 18 Etats membre et le France. Dans la cadre d une activité couteuse, celle qui consiste à assurer la sécurité de la navigation aérienne, il s’agit également d’unir les moyens financiers, les capacités matérielles et humaines afin de parvenir au meilleur cout, enfin, pour les jeunes Etats, de réaliser ensemble quelque chose de grand, d’œuvrer en commun au même but. L’ASECNA constitue aujourd’hui l’un des meilleurs exemples de coopération franco- africain et malgache. Mais au fil des années, c’est une coopération interafricaine et malgache qui est devenue déterminante. Cette transformation s’est traduite, dans les faits, par le transfert de siège de Paris à Dakar en 1974 par 15 Etats signataires de la Convention de Saint-Louis (tous les Etats membres actuels de l’ASECNA, en dehors de la République de Guinée Bissau, de l’Union des Comores, dont les adhésions à l’ASECNA eurent lieu respectivement le 22 Avril 1987 et le 01 janvier 2004). Pendant toutes ces années, l’ASECNA s’est forgée une image de marque internationale. Les Etats membres de l’ASECNA sont : Centrafrique Congo Cote d’Ivoire Bénin Gabon Burkina Faso Mauritanie Madagascar Niger Sénégal Mali Tchad Cameroun Togo Guinée Equatorial Il est à noter que la Convention de Dakar reste ouverte à l’adhésion de tout Etat intéressé, après l’obtention de l’accord unanime des Etats signataires. 2. Mission de l’ASECNA L’agence est chargée de gérer l’espace aérien qui compte six région d’information de vol (FIR) définit par l’OACI, 28 aéroports communautaires et une centaine d’aéroports régionaux et nationaux. Les activités communautaires et nationales sont présentées comme suit : Les Activités communautaires L’agence a en charge la gestion d’un espace aérien de 16 100 000 Km 2, Soit environ 1,5 fois la superficie de l’Europe, couvert par cinq (05) centres d’information en vol (Antananarivo, Brazzaville, Dakar océanique et terrestre, Niamey, Ndjamena). Elle y assure le contrôle de la circulation aérienne, le guidage des avions, la transmission des messages techniques et de trafic, l’information de vol, ainsi que le recueil des données, la prévision et la transmission des informations météorologiques. Ces prestations couvrent aussi bien la circulation en route que l’approche et l’atterrissage. Elle assure les aides terminales sur vingt quatre(24) aéroports principaux (classées article 02) des 15 Etats africains et malgaches membres, c’est à dire le contrôle d’aérodrome, le contrôle d’approche, le guidage du roulement des aéronefs au Sol, l’aide radio et visuelle et à l’atterrissage, les transmissions radio, les prévisions météorologiques, le bureau de piste et l’information aéronautique ainsi que les services sécurité incendie. Pour réussir sa mission, L’ ASECNA mise aussi sur la compétence de ses agents en leur offrant une formation professionnelle à laquelle elle accorde une place privilégiée. Cette priorité se traduit par un plan de formation pluriannuel et programme ambitieux de développement de ses centres de formation qui sont : L’Ecole Africaine de Météorologie et de l’Aviation (EAMAC) à Niamey au Niger qui forme les ingénieurs et les Techniciens supérieurs en Navigation Aérienne et en Météorologie. L’Ecole Régionale de la Navigation Aérienne et du Management(ERNAM) à Dakar au SENEGAL qui assure la formation continue en sureté, en gestion des l’aéroport, en maintenance des infrastructures de génie civil, en management, en technique de gestion et informatique. L’Ecole Régionale de Sécurité Incendie(ERSI) à Douala au Cameroun qui s’occupe de la formation des techniciens supérieurs de sécurité d’incendie et de sauvetage. Les Activités Nationales L’Agence, au titre des articles 10 et 12 de la Convention de Dakar, peut se voir confier par chacun des Etats signataires, la gestion ou l’entretien de toute exploitation d’unité aéronautique ou météorologique, l’exécution d’études et le contrôle de travaux D’aéroports ou d’installations techniques ainsi que leur maintenance. C’est à dire qu’elle a assuré en 2001 la gestion des activités de neuf (09) Etats membres (Bénin, Burkina Faso, Centrafrique, Gabon, Guinée Equatoriale, Mali, Niger, Guinée Bissau et Tchad) qui ont signé des contrats particuliers avec elle. Cependant, l’ASECNA recommande aux Etats membres de faire évaluer la gestion commerciale de leurs aéroports par la création d’entités autonomes de gestion aéroportuaires telles que : SALT (Lomé), ADL (Libreville), ADEMA (Madagascar), AERIA (cote d’Ivoire) au sein desquelles elle pourrait être actionnaire. Quant aux missions d’ingénierie qui lui sont confiées par les Etats membres, elle en assure l’exécution avec le concours de ces directions spécialisées dont principalement la direction technique. En outre, elle est habilitée à passer des contrats avec les Etats non membres qui seraient désireux d’utiliser ses services au titre de l’article 11 de la convention de Dakar. C’ est ainsi que l’ Agence réalise avec son avion ATR 42 , la calibration en vol des aides à la navigation aérienne pour de nombreux Etats africains non membres de l’ Agence notamment en Afrique de l’Est , au Maroc , aux Seychelles, en Iles Maurice, à la Réunion, ainsi que dans les zones des Caraïbes. II- LE CADRE DU STAGE Le département gestion des ressources humaines renferme plusieurs structures dont la structure formation a été l’environnement soumis à notre observation durant la période du 03/11/14 au 18/12/2014. 1. Description de la structure d’accueil La formation joue un rôle primordial au sein de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne. Elle est très prisée par sa présence sa présence indispensable dans les organisations. Elle est un facteur de développement vers la recherche de l’excellence. C’est une notion assez complexe et profitable qui requiert un travail assez professionnel vu les aspects contraignants liés au domaine de spécialisation. L’intérêt porté au domaine de formation atteste la nécessité pour l’ASECNA de le développer et d’envoyer chacun de ses employés en formation via des structures réservés à cet effet. En effet, l’ASECNA exerce un métier essentiel et délicat axé sur la sécurité des vols aériens. Il s’agit d’une activité qui exige le respect minutieux des recommandations de l’OACI en matière de gestion du secteur aéronautique suivant l’évolution suivant. Ainsi, nonobstant le fait qu’il existe au sein de l’ASECNA des activités administratives, celles purement techniques sont les plus valorisées car elles sont au cœur de la mission de l’agence. A cet effet, la politique de formation de l’ASECNA compte deux catégories de formation : - La formation aux métiers d’appuis : Elle concerne les agents qui s’occupe de l’aspect administratif (comptabilité, finance, ressources humaines, etc.….) dans l’objectif de renforcer les compétences et l’adaptation des employés au poste de travail. - La formation aux métiers techniques : Elle est destinée au personnel de l’exploitation technique (techniciens, ingénieurs) afin de leur permettre de s’adapter de manière constante à l’évolution de nouvelles technologies et à tout besoin de l’exploitation. - De ces deux catégories de formation, 80% du budget global de formation est consacré métiers techniques. Les agents appartenant à ces catégories sont soumis à deux types de formation, de longue durée et de courte durée. En effet, les résolutions issues des textes de gestion de formation de l’ASECNA stipulent que toutes formations de moins de moins de 3 moins est une formation de courte durée ou formation continue. Tandis que les formations sont dont la durée est supérieure a 3 mois sont des formations de longue durée ou initiale. La formation la plus couteuse est celle de longue durée qui est très exercée par le personnel d’exploitation technique. 2. Processus de la politique de formation La structure ou service formation est très indispensable au sein d’une entreprise car elle participe au développement des compétences et au renforcement des capacités des employés. Il est donc indéniable à chaque employeur de consacrer des périodes de formation à chaque salarié de l’entreprise. La structure formation à travers son responsable est chargée de définir un plan annuel et pluriannuel de formation en fonction du besoin de l’employé. En effet, la formation joue un rôle primordial dans le développement de l’ASECNA. Pour réussir ses missions, l’agence mise sur les compétences acquises par ses agents grâce à la formation professionnelle à laquelle elle accorde une place uploads/Management/ rapport-de-stage - 2022-12-26T091049.378.pdf
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- Publié le Oct 19, 2022
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