Sommaire Remerciement Introduction Partie 1 : Présentation de Marsa Maroc et se

Sommaire Remerciement Introduction Partie 1 : Présentation de Marsa Maroc et secteur portuaire marocain Chapitre 1 : présentation de Marsa Maroc [SODEP] Chapitre 2 : le secteur portuaire marocain Partie 2 : Contrôle de gestion au sein de Marsa Maroc Chapitre 1 : le contrôle de gestion et son importance dans une organisation Chapitre 2 : Le contrôle de gestion au sein de Marsa Maroc Conclusion Bibliographie Annexes REMERCIEMENT 2 Tout d’abord, je tiens à exprimer mes sincères remerciements à toutes les personnes m’ayant aidé et soutenu de près ou de loin durant la réalisation de ce présent travail. Ainsi, mes remerciements les plus profonds s’adressent à Monsieur Mustafa SAHABI, directeur financier de MARSA MAROC, qui a bien voulu m’accepter au sein de sa direction, afin que je puisse réaliser ce travail. Je tiens également à remercier vivement Monsieur Mustafa BEN ABDELLOUAHAD, chef division contrôle de gestion de m’avoir encadré durant mes deux mois de stages. Mes remerciements s’en vont également à mon professeur encadrant à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Fès, Monsieur ABDELLATIF MARGHICH. Enfin, je remercie l’ensemble des employés de MARSA MAROC pour les conseils qu’ils ont pu me prodiguer au cours de ces deux mois. INTRODUCTION Marsa Maroc s’est engagé ces dernières années dans de grands « chantiers ». Détaché de sa vieille forme juridique ODEP depuis 2006, en se transformant à une société anonyme SODEP, sous le nom commercial connu MARSA MAROC. Depuis, 3 l’entreprise commence à voir naître des changements radicaux dans son organisation et son fonctionnement. Le rôle qu’a l’entreprise dans la scène économique régionale et marocaine, l’a incité à déclencher des projets d’amélioration des de restructuration, afin de relever les défis de la concurrence et rénover les pratiques héritées de l’ancien régime. Dans ce cadre, Marsa Maroc a récemment lancé un projet de mise en place d’un système de contrôle de gestion afin de doter l’entreprise d’outils nécessaire pour évaluer sa gestion et mesurer sa performance. Les mutations technologiques et économiques que connaît, actuellement, le monde et qui modifient les règles de la concurrence, ne sont pas toujours des opportunités faciles à saisir par l’entreprise. En fait, la survie de toute entreprise est liée à la disposition d’informations suffisantes pour être efficace et prendre les bonnes décisions au moment opportun. La décision prise ne sera pertinente que s’elle repose sur un ensemble d’informations disponibles, pertinentes, fiables, précises et récentes. Les schémas classiques des systèmes de décision hiérarchisés ne suffisent plus, face au besoin de suivre avec finesse l'ensemble des activités de l'entreprise et de disposer rapidement des informations nécessaires pour réagir efficacement face aux perturbations de toute nature qui peuvent affecter la vie de l'organisation. Les managers doivent donc sans cesse reformuler le fonctionnement de leur entreprise pour atteindre la performance. Cette performance est d’ailleurs le noyau des préoccupations majeures des managers : les résultats obtenus sont-ils satisfaisants ? Donnent-ils un avantage concurrentiel ? Les ressources utilisées sont-elles suffisantes ? L’équipe est-elle assez productive ? Le contrôle de gestion constitue, à cet effet, un outil indispensable de prise de décision et contribue à l’amélioration de l’efficience des entreprises. Ces outils ont été essentiellement développés au tournant du 20ème siècle aux Etats-Unis pour rationaliser les méthodes de gestion et accroître l’efficience des grandes entreprises industrielles. Toutefois, même si nous trouvons parfois dans les entreprises de services la source de certains outils, les méthodes du contrôle de gestion sont profondément imprégnées à des problématiques de la transformation matérielle des biens : la standardisation des techniques et des processus de production, la volonté d’homogénéiser la production de masse et de réaliser des économies d’échelle, la gestion et le contrôle des stocks. En effet, un système d’aide à la prise de décision non adapté ou trop volumineux, peut fausser les choix stratégiques et engendrer une diminution des résultats. En fait, le défi auquel les entreprises des services doivent faire face pour refléter assez significativement leur performance, est le choix des indicateurs qualitatifs et leur intégration dans leur système de mesure et pilotage de la performance. C’est dans cette perspective que la performance dans les entreprises de services dépend d’autres 4 variables que celles généralement admises pour les entreprises industrielles. Elle met l’accent sur l’influence de l’interaction client-fournisseur et ses effets modérateurs sur les choix stratégiques de positionnement et de portefeuille de ressources et de compétences. Pour la mesurer, les dirigeants des entreprises utilisent depuis longtemps des indicateurs de nature généralement financière comme : le bénéfice net, le bénéfice par action et le rendement sur capital investi. Cependant, ces indicateurs issus des données comptables et financières ne suffisent plus à saisir toutes les facettes de la performance des entreprises qui opèrent dans un environnement d’affaires turbulent et hautement compétitif. Les données comptables ne sont pas en mesure de prendre en compte l’investissement dans des actifs intangibles tels que la satisfaction de la clientèle. Durant la dernière décennie, le Maroc s’est lancé dans des grands chantiers de restructuration et de mise à niveau de son économie. Ces évolutions sont motivées par des exigences de développement interne, par des engagements du pays dans des accords de libre-échange et par les nouveaux contextes de la mondialisation du commerce. Par conséquent, les pouvoirs publics ont engagé un processus de mise à niveau de l’ensemble de l’économie du pays, à travers le renforcement et la modernisation des infrastructures du pays. Les secteurs liés à la logistique sont les plus touchés. En effet, pour accompagner les évolutions actuelles et futures du secteur portuaire, le Ministère de l’Equipement et du Transport, a lancé une nouvelle réforme globale et profonde du secteur, avec un axe principal : mettre fin au monopole de fait exercé par l’ODEP à travers sa scission en deux entité : ANP et SODEP (Marsa Maroc actuellement). Dans ce cadre, Marsa Maroc a lancé un projet de mise en place d’un système de contrôle de gestion afin de doter l’entreprise d’outils nécessaire pour évaluer sa gestion et mesurer sa performance. Le système de pilotage actuel préconisé par la société représente un outil d’aide à la décision et d’évaluation de sa performance à l’aide des indicateurs par domaine : commercial ; financier ; ressources humaines ; exploitation conteneur ; exploitation vrac et divers ; technique et maritime. Cependant, nous nous interrogeons si ce système est suffisant en lui-même en vue d’orienter les décisions stratégiques et de créer de la valeur économique sur le long terme dans un environnement de rude compétitivité, exigeant une forte réactivité. Ces éléments montrent que les managers de Marsa Maroc auraient besoin d’une part, des instruments de mesure qui leur donnent des indicateurs sur leur performance globale de gestion et d’autre part, d’une nouvelle démarche managériale leur permettant une bonne exécution de la stratégie et une adhésion du personnel aux grandes priorités stratégiques. Au cours de notre stage de fin d’études au sein de la Direction d’exploitation au Port de Casablanca ‘’DEPC’’, nous nous sommes engagés dans la perspective de mener une analyse des tableaux de bord de marsa Maroc et de faire le point sur leur contribution à l’amélioration de la performance globale de l’entreprise. 5 6 Marsa Maroc est un opérateur portuaire multidisciplinaire, occupant la place de leader national de l’exploitation portuaire, avec une présence significative dans tous les ports de commerce du Royaume. Mue par le souci permanent de la qualité de service, grâce à ses ressources humaines qualifiées et à son parc d’équipements performants, Marsa Maroc s’emploie à offrir des prestations aux meilleurs standards internationaux dans l’ensemble des ports nationaux où elle opère. 7 La société est cotée depuis juillet 2016 sur la Bourse de Casablanca suite à la cession de 40% des parts détenues par l’Etat marocain. Cette opération a permis à Marsa Maroc d’associer de nouveaux actionnaires à sa gouvernance, d’accéder à de nouveaux moyens de financement à même de soutenir sa politique de développement, et enfin, de renforcer sa notoriété. 1 : fiche signalétique  Raison sociale : Société d’Exploitation des Ports – Marsa Maroc  Date de création : 1er décembre 2006  Statut juridique : Société Anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance  Capital social : 733.956.000 DH  Siège social : 175, Bd Zerktouni – 20100 Casablanca – Maroc  Président du Directoire : Mohammed ABDELJALIL  Secteur d’activité : Exploitation de terminaux et quais portuaires dans le cadre de concessions  Chiffre d’affaires* : 2 554 millions de Dirhams  Effectif* : 2 100 collaborateurs  Trafic global* : 36,3 millions de tonnes  Présence géographique : Nador, Al Hoceima, Tanger, Mohammedia, Casablanca, Jorf Lasfar, Safi, Agadir, Laâyoune et Dakhla  Services offerts : 8  Services à la marchandise (manutention à bord et à quai, magasinage,  Pointage, pesage, empotage et dépotage, etc.) ;  Services aux navires (pilotage, remorquage, lamanage, avitaillement, etc.) ;  Services connexes (débardage, gerbage de la marchandise, chargement  Et déchargement des camions, etc.) ;  Information en temps réel (e-service Marsa Conteneur). * : au 31-12-2017 2 : Organigramme du marsa maroc Président du Directoire Directions de uploads/Management/ rapport-en-cours.pdf

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  • Publié le Jul 06, 2022
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