RAPPORT 2012 DE L’INSPECTEUR DE LA SÛRETÉ HYDRAULIQUE CE RAPPORT EST DISPONIBLE

RAPPORT 2012 DE L’INSPECTEUR DE LA SÛRETÉ HYDRAULIQUE CE RAPPORT EST DISPONIBLE SUR LE SITE INTERNET D’EDF WWW.EDF.FR CAP Ampère - 1, place Pleyel - 93292 Saint-Denis Cedex Siège social : 22-30, avenue de Wagram - 75008 Paris SA au capital de 924 433 331 euros – 552 081 317 RCS Paris www.edf.fr FÉVRIER 2013 Rapport 2012 de l’Inspecteur de la Sûreté Hydraulique Le groupe EDF est certifi é ISO 14001 RAPPORT 2012 DE L’INSPECTEUR DE LA SÛRETÉ HYDRAULIQUE RAPPORT 2012 DE L’INSPECTEUR DE LA SÛRETÉ HYDRAULIQUE Ce rapport est d’abord destiné au Président d’EDF et a pour objet de lui présenter le jugement de l’Inspecteur sûreté hydraulique sur le niveau de la sûreté hydraulique à EDF en 2012. Il s’adresse aussi à tous les acteurs de la sûreté hydraulique, à commencer par le Directeur Exécutif Groupe, en charge de la Production et de l’Ingénierie, et le Directeur de la Division Production Ingénierie Hydraulique (DPIH) qui, par leurs actions et leur engagement, contribuent à la sûreté. Il atteindra son but s’il leur donne des axes de réfl exion, ou de pistes d’amélioration de la sûreté dans ses différentes composantes. Il tend à insister sur les points à améliorer, plutôt que sur les forces et le travail déjà réalisé, il doit ainsi être compris comme un instrument de progrès. Ce rapport est le premier que je réalise et je remercie P. Lefèvre, à qui j’ai succédé en milieu d’année 2012, pour l’ensemble des échanges que nous avons eus à cette occasion. Ce rapport s’appuie sur les observations réalisées lors des visites de terrain. Je tiens à remercier tous ceux que j’ai rencontrés, toutes les équipes visitées, pour leur accueil, la qualité des présentations et des débats, et la transparence dans laquelle mes visites de terrain se déroulent. Patrice Batouffl et Inspecteur Sûreté Hydraulique Paris, le 24 janvier 2013 AVANT-PROPOS — 3 — ANNEXES A Organigramme de la Division production et ingénierie hydraulique à fi n 2012 B Présentation et organisation de la DPIH C Cartographie des unités de la DPIH D Les différents types de barrages et d’aménagements ; fonctionnement d’une centrale hydroélectrique E Grille de cotation interne des événements de sûreté hydraulique F Niveau de gravité des EISH selon l’arrêté du 21 mai 2010 G Tableaux des indicateurs de sûreté de la DPIH H Lexique RAPPORT 2012 DE L’INSPECTEUR DE LA SÛRETÉ HYDRAULIQUE 01 // La synthèse de 2012 7 02 // La sûreté d’exploitation – Les indicateurs 13 03 // La gestion des ouvrages soumis au risque crue 21 04 // La maîtrise de la sûreté du patrimoine et la stratégie de maintenance à long terme 25 05 // Le management de la sûreté 31 06 // La démarche OMISH 39 07 // Renouv’Eau, un apport pour la sûreté dès aujourd’hui 43 08 // Renforcer le niveau de sûreté par les études de danger et les revues de sûreté 47 09 // Les compétences 51 10 // SEI Corse 57 SOMMAIRE — 5 — RAPPORT 2012 DE L’INSPECTEUR DE LA SÛRETÉ HYDRAULIQUE LA SYNTHÈSE DE 2012 01 CHAPITRE Barrage de Luzech, sur le Lot - UP Centre © EDF / Patrice DHUMES — 7 — 01 CHAPITRE L’ORGANISATION DE BASE DE LA DPIH1 EST ROBUSTE Les équipes opérationnelles d’exploitation réalisent la surveillance et les manœuvres des matériels sur les ouvrages en situation normale et en crue. Elles dis- posent d’une organisation pour suivre et effectuer la maintenance courante et mobilisent aussi des équipes régionales dédiées pour la maintenance lourde et pour des activités comme la maintenance du contrôle- commande et des supports de télécommunications. L’ingénierie hydraulique apporte l’appui à maîtrise d’ouvrage et assure la maîtrise d’œuvre des grands travaux. La détection des écarts de sûreté est une pra- tique bien établie à l’exploitation (ESSH) et à l’ingénie- rie (ESSI). La surveillance des ouvrages hydrauliques s’appuie sur un système éprouvé qui combine l’intervention et la coopération des équipes d’exploitation et de main- tenance de proximité, des équipes régionales de contrôle et d’expertise, des équipes d’ingénierie. Cette organisation permet de réaliser la surveillance de premier niveau et d’établir les documents de syn- thèse réglementaires telles les visites techniques approfondies (VTA). Les sites les plus critiques au regard de la maîtrise de variations de débits en rivière font l’objet d’une atten- tion particulière des exploitants et d’une présence ren- forcée des hydroguides pendant les périodes estivales. Des plans d’actions sont en cours pour les derniers sites concernés par ce risque. La préparation à la gestion des ouvrages en crue fait partie des exigences premières des exploitants hydrauliciens. La directive Compétences-formation- qualifi cation crues de fi n 2010 a renforcé l’exigence d’acquisition et de formalisation des compétences. La délivrance d’une autorisation de conduite en crue devient plus rigoureuse. Les cursus de formation se renforcent, mobilisant des formateurs de terrain et des outils tel le simulateur de conduite de barrage SIMBA. DES RÉSULTATS EN PROGRESSION DURABLE, MAIS 3 ÉVÉNEMENTS EISH ORANGE En 2012 les indicateurs mesurant la performance de sûreté continuent de progresser. La détection des événements signifi catifs de sûreté hydraulique (ESSH 0) progresse, avec 2 950 ESSH fi n 2012 (2 472 en 2011, 2 454 en 2010). Le nombre d’événements ayant eu des conséquences externes (ESSH1) reste similaire (34 en 2009, 32 en 2010, 39 en 2012), après une baisse en 2011 (23) année de faible hydraulicité. Le nombre de sites, à l’aval des ouvrages, présentant un risque de criticité forte et très forte par rapport aux variations de débit (criticité MVD2) a été fortement réduit, passant de 114 en 2005 à 19 en 2011 et 16 en 2012. Ce résultat montre l’effort mené par la DPIH. L’amélioration se poursuit à un rythme certes moins important depuis 2010, mais les sites restant à traiter demandent un effort de plus en plus conséquent. Le programme de rénovation du patrimoine hydrau- lique SuPerHydro (sûreté et performance de l’hydrau- lique) est réalisé à 73 %. Avec près de 888 millions d’euros pour la sûreté de 2007 à 2017, c’est le pro- gramme de rénovation du patrimoine le plus important entrepris par EDF depuis plusieurs décennies. Il prévoit 446 opérations dont 367 concernent directement la sûreté. 269 opérations de sûreté étaient réalisées fi n 2012. S’y ajoutent 63 opérations de sûreté en cours de réalisation et 22 en cours d’études. Le programme récurrent IPHE-S3 le complète sur le long terme. Dans l’attente de la réalisation des travaux de rénovation, EDF déploie des DMP4, parades destinées à garantir la sûreté. Fin 2012, 664 DMP étaient effectifs et suivis sur les 5 familles d’ouvrages prioritaires pour la sûreté, dont 224 liés au programme SuPerHydro. Je note aussi la progression du budget annuel de maintenance passé de 100 millions d’euros en 2006 à 420 millions d’euros en 2012. Le décret du 11 décembre 2007 a fi xé de nouvelles obligations de sûreté, dont la réalisation d’une étude de danger (EDD) pour les ouvrages des classes A5 et B6 et d’une revue de sûreté (RS) pour les ouvrages de classe A. Fin 2012, la DPIH a atteint son objectif de réaliser les EDD de ses ouvrages de classe A7, et a pro- duit un total de 175 des 241 études attendues d’ici 2014 sur l’ensemble des ouvrages A et B. Le calendrier de RS est lui aussi en bonne voie de réalisation avec 67 revues délivrées à fi n 2012 sur les 152 attendues pour 2017. Le début de l’année 2012 a été marqué par 3 événe- ments importants pour la sûreté hydraulique (EISH) classés orange : rupture des conduites forcées de Gnioure et de Lescun, rupture de la bâche de turbine des Écharts. L’analyse de leurs causes met en évidence des lacunes dans l’interprétation des signes précur- seurs, les gestes professionnels, la maintenance et le respect de la conception, la requalifi cation après intervention. Ces événements confortent la pertinence du projet Renouv’Eau, aussi bien son modèle Maintenir qui ren- forcera la ligne de défense que constitue l’analyse des — 8 — RAPPORT 2012 DE L’INSPECTEUR DE LA SÛRETÉ HYDRAULIQUE LA SYNTHÈSE DE 2012 opérations de maintenance et les contrôles, que son modèle Produire qui améliorera la surveillance des matériels de sûreté. Les actions entreprises par l’unité de production direc- tement concernée par ces événements et par la DPIH sont à poursuivre et fi naliser. LA VISION À LONG TERME S’AFFIRME Renouv’Eau des modèles d’exploitation et de maintenance En s’appuyant sur les techniques et technologies les plus récentes, le projet Renouv’Eau vise à inscrire le modèle d’exploitation et de maintenance de la DPIH parmi les meilleurs standards mondiaux. La surveillance des équipements, la fi abilisation et la rénovation des automatismes, la standardisation des méthodes d’ex- ploitation et de maintenance sont des chantiers qui amélioreront la sûreté hydraulique de la DPIH, de façon continue et durable. Certains équipements impactant directement la sûreté seront surveillés en permanence et la détection de leurs défaillances sera mieux antici- pée par une analyse des signes précurseurs. En 2012 la décision de déploiement du projet a été prise, celui-ci a continué dans les unités pilotes, uploads/Management/ rish-v050313-pdf.pdf

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  • Publié le Dec 11, 2021
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