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© Ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse > www.education.gouv.fr Annexe 2 Programme de management, sciences de gestion et numérique de terminale STMG Sommaire Management, sciences de gestion et numérique Enseignement commun Enseignement spécifique de gestion et finance Enseignement spécifique de mercatique (marketing) Enseignement spécifique de ressources humaines et communication Enseignement spécifique de systèmes d’information de gestion © Ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse > www.education.gouv.fr Management, sciences de gestion et numérique L’enseignement de management, sciences de gestion et numérique prolonge les enseignements de première, de management d’une part et de sciences de gestion et numérique d’autre part. La partie commune du programme apporte des éléments pour comprendre le fonctionnement de tout type d’organisation (entreprises, associations, organisations publiques, organisations de la société civile, organismes, établissements, etc.) et permet d’aborder un socle de pratiques de gestion dans le domaine de la gestion et de la finance, de la mercatique (marketing), des ressources humaines et de la communication ainsi que des systèmes d'information de gestion. Les enseignements spécifiques permettent, quant à eux, d’approfondir certains domaines des sciences de gestion. L’élève choisit un des quatre enseignements spécifiques suivants : gestion et finance, mercatique (marketing), ressources humaines et communication, systèmes d'information de gestion. La répartition indicative du temps entre l'enseignement commun et l'enseignement spécifique est de 60 % pour le premier, 40 % pour le second. Comme tous les enseignements, cette spécialité contribue au développement des compétences de communication orale et écrite, d’écoute, d’organisation de sa pensée, d’expression des idées et d'échange avec les autres à travers notamment la pratique de l’argumentation. Celle-ci conduit à préciser sa pensée et à expliciter son raisonnement de manière à convaincre. Elle permet à chacun de faire évoluer sa pensée, jusqu’à la remettre en cause si nécessaire, pour accéder progressivement à la vérité par la preuve. Elle prend un relief particulier pour ceux qui choisiront de préparer l’épreuve orale terminale du baccalauréat en l'adossant à cet enseignement de spécialité. Enseignement commun Thème 1 : Les organisations et l’activité de production de biens et de services Compte tenu de ses finalités et de son objet social, une organisation fixe ses objectifs et définit sa stratégie, puis met en place sa production, comprise ici au sens large de production de biens ou de services, matérielle ou immatérielle, marchande ou non marchande. L’étude de ce thème a pour but de montrer aux élèves que l’organisation de l’activité de production est une démarche réfléchie et structurée, contrainte par son environnement et par la nature des biens ou services à produire. Les décisions stratégiques et opérationnelles relatives aux choix de la production, à l’organisation de la production et du travail, ainsi qu’à son évaluation, sont déterminantes. Elles vont notamment avoir des conséquences en matière de compétitivité et de réactivité. L’élève est capable : de présenter les caractéristiques du marché et les modalités par lesquelles l’entreprise détecte les tendances et besoins ; d’analyser le modèle économique d’une organisation en identifiant les indicateurs de création de valeur ; d’identifier et de justifier le mode de production choisi par une organisation ; d’identifier le rôle des technologies numériques dans la production ; © Ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse > www.education.gouv.fr de distinguer et de justifier le type d’organisation du travail choisi ; de décrire les mécanismes de coordination mis en place ; d’identifier les choix de financement possibles ; de repérer les moyens d’une politique de management des compétences et d’adaptation aux besoins de l’organisation ; de déterminer la pertinence d’un contrôle des coûts. Questions Notions Indications complémentaires 1.1. Quels produits ou quels services pour quels besoins ? Démarche marketing. Approches marketing. Étude de marché. Veille marketing et commerciale. L’organisation choisit les biens ou services qu’elle va produire en fonction de ses finalités ; elle doit avoir une connaissance des marchés sur lesquels elle évolue. L’organisation possède et recherche des informations sur les consommateurs ou usagers et sur ses concurrents. Elle a recours à différents outils numériques de recueil et de traitement de l’information et peut se saisir des possibilités offertes par l’analyse des données massives (big data). La définition de l’offre proposée est du ressort du marketing. L’objectif du marketing est d’aider à répondre à un besoin non satisfait par une offre, que ce besoin soit exprimé ou non par le consommateur (client ou usager). Les choix marketing doivent être cohérents avec les orientations stratégiques, en particulier quand l’organisation dispose d’avantages concurrentiels. On distingue alors les approches anticipatrice, créative, réactive, médiatrice. Le traitement de cette question suppose de réactiver les notions de finalités et de stratégie, vues dans l’enseignement de spécialité de management en classe de première STMG. Si la stratégie marketing, élément de la stratégie globale, a été abordée en classe de première, le marketing opérationnel est développé dans l’enseignement spécifique de mercatique (marketing). Création de valeur : indicateurs extraits du compte de résultat et du bilan. Un produit ne sera mis sur le marché ou proposé à des usagers que s’il permet de créer de la valeur, c’est-à-dire des flux permettant de garantir une rentabilité ou, selon les types d'organisation, une couverture des coûts ou un équilibre budgétaire. Cette création de valeur est néanmoins incertaine ; elle dépend de la capacité de l’organisation à détecter les besoins des clients et des usagers, et à y répondre de manière durable. Dans les entreprises, la valeur créée peut correspondre à la valeur ajoutée. Celle-ci se calcule à partir des informations contenues dans un compte de résultat prévisionnel. La valeur créée contribue à réévaluer les actifs du bilan. Dans les organisations publiques et les organisations de la société civile, il est souvent difficile de valoriser © Ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse > www.education.gouv.fr sur le strict plan financier la mesure de la valeur créée ; cette mesure doit cependant être également appréciée dans sa dimension sociale. Innovation de produits. Modèle économique (business model). L’innovation occupe une place primordiale dans le processus de production. Elle peut porter sur le bien ou le service (nouveaux produits, améliorations importantes d’un produit existant ou encore intégration de services à l’offre de biens). Elle peut également porter sur un ou plusieurs aspects du modèle économique (business model), notamment celui des modalités de mise à disposition d’un produit et celui de fixation du prix. De nombreuses organisations ont développé leur production en proposant, non pas de nouveaux produits, mais en adaptant leur business model pour les présenter différemment, les proposer à un autre public, démocratiser leur accès. Confrontées à la transformation numérique de leurs activités, elles évoluent dans un environnement de moins en moins prévisible, propice à l’émergence de concurrents inattendus qui peuvent devenir en quelques mois des nouveaux leaders grâce à des modèles économiques en rupture avec les « standards habituels » tels que les modèles économiques de plateformes, modèles économiques lowcost, modèles de gratuité, freemium, etc. Le traitement de cette question permet de mobiliser des notions et des activités vues en classe de première dans l’enseignement de spécialité de sciences de gestion et numérique : valeur ajoutée, analyse du bilan et du compte de résultat. Il est opportun d’envisager avec les élèves le choix d’un outil logiciel pertinent pour produire l’information déterminant la création de valeur. 1.2. Quelles ressources pour produire ? Ressources tangibles et intangibles. Ressources financières : financement de l’investissement et de l’exploitation, analyse fonctionnelle du bilan. Produire nécessite de mobiliser une combinaison de ressources tangibles et intangibles. Une typologie des ressources a été étudiée en classe de première dans l’enseignement de spécialité de management. La catégorisation des ressources tangibles et intangibles permet d’enrichir la classification. Choisir quelle production mettre en œuvre nécessite d’analyser les contraintes de disponibilité de ressources financières. Plusieurs niveaux d’analyse peuvent être retenus selon l’horizon temporel dans lequel on se situe : - il convient de s’interroger sur les modalités de financement des investissements : recours aux fonds propres (autofinancement et/ou augmentation de capital), financement externe (emprunt, crédit-bail, subventions, financement © Ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse > www.education.gouv.fr participatif ou crowdfunding). L’organisation doit arbitrer entre ces différentes solutions de financement en fonction de sa stratégie, de sa situation financière et de son environnement ; - il est également nécessaire de couvrir les besoins de financement liés au cycle d’exploitation : approvisionnement, stockage, distribution. Une présentation simple de l’analyse fonctionnelle du bilan permet d’apprécier les besoins financiers grâce à quelques indicateurs : le fonds de roulement net global, le besoin en fonds de roulement et la trésorerie nette. Il est intéressant de comparer les besoins de financement d’entreprises appartenant à des secteurs d’activités différents et d’interroger la façon dont les autres types d’organisations appréhendent les contraintes de financement de leur activité. Sans que soit approfondie l’analyse fonctionnelle du bilan, étudiée dans l’enseignement spécifique de gestion-finance, les simulations par tableur sensibilisent les élèves aux effets des évolutions des besoins et ressources de financement sur l’équilibre des organisations. Ressources humaines : gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), besoins de recrutement, besoins de formation. Les uploads/Management/ spe262-annexe2-1159141-sciences-de-gestion-1ere-pdf 2 .pdf
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- Publié le Oct 16, 2021
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