TECHNIQUE D’EXPRESSION ECRITE ET ORALE Wendmy Désiré GARBA Objectifs : -S’expri

TECHNIQUE D’EXPRESSION ECRITE ET ORALE Wendmy Désiré GARBA Objectifs : -S’exprimer clairement et correctement ; - Produire des documents et donner des informations : - Rendre compte d’un travail personnel, l’analyser et le commenter ; -Utiliser les différents supports de communication. Plan du cours : Introduction I. Technique d’expression écrite 1. Les caractéristiques de la communication écrite 2. Les principaux types de textes 3. Les techniques de l’argumentation et de la dissertation 4. Le résumé et la synthèse de dossier 5. Quelques écrits épistolaires II. Technique d’expression orale 1. Les organes de la communication et l’expressivité 2. Comment devenir un bon orateur ? 3. L’exposé oral 4. L’entretien d’embauche Annexes : Annexe 1 : Le résumé et la synthèse de dossier Annexe 2 : Prendre la parole en public : 15 astuces pour être plus à l’aise à l’oral INTRODUCTION : Notion de communication écrite et orale De façon générale, communiquer, c’est transmettre un message (communication à sens unique). Étymologiquement, « communication » vient de « communicatio » qui veut dire « être en relation avec ». Elle vient aussi de « communicare » qui veut dire « mettre en commun, partager une expérience ». Du point de vue de l’émetteur, communiquer, c’est toute tentative de se faire comprendre et du point de vue du récepteur, c’est tout effort de comprendre. Communiquer, c’est aussi gérer une situation d’échanges avec autrui. Selon C. H. COOLEY la communication renvoie à l’expression de la physionomie, aux mots, aux gestes, à l’organisation des messages, au téléphone, au chemin de fer, bref à tout ce qui va jusqu’au tout dernier achèvement de la conquête de l’espace et du temps. La communication, qu’elle soit écrite ou orale, a un schéma. Pour Roman Jakobson, le schéma de la communication est composé de six (6) facteurs/éléments et obéit à la structuration suivante : Référent ↓ Destinateur (Emetteur) → Message → Destinataire (Récepteur) ↓ Canal ↓ Code - Le destinateur ou émetteur : c’est celui qui parle, c’est-à-dire le locuteur. C’est lui qui envoie le message. - Le destinataire ou récepteur : c’est celui qui écoute. Celui à qui le message est adressé. - Le message : c’est ce qui est dit, l’information donnée. - Le référent : le référent ou contexte désigne l’objet auquel renvoie le message, c’est-à-dire ce dont il est question. C’est l’objet de la communication, ce dont-on parle. - Le canal ou contact : c’est la voie de circulation du message : les ondes sonores. - Le code : c’est un système de combinaison de signes communs en totalité ou en partie au destinateur et au destinataire. Le code est à la base du phénomène d’encodage et de décodage. La communication intervient dans tous les domaines. - Sur le plan politique : on ne peut pas se passer de la communication. Elle intervient dans la gouvernance politique (porte-parole du gouvernement), dans chaque ministère (DCPM : Direction de la Communication de la Presse Ministérielle). - Sur le plan économique (commerce) : marketing, on incite à la consommation à travers la publicité, les techniques de communication le e- commerce, les techniques de marketing. - Dans la famille, le foyer : sans communication, pas de vie de foyer : première des dix principales causes de divorce en France. - Dans le domaine de l’éducation : l’école est le lieu de communication par excellence. D’où la nécessité d’avoir des techniques de communication, d’entretien et d’animation I. TECHNIQUE D’EXPRESSION ÉCRITE Le français qui s’écrit et celui qui se parle sont très différents. Il suffit, pour s’en apercevoir, d’étudier l’enregistrement au magnétophone d’une intervention orale, et d’essayer de la transcrire sur le papier tel qu’on l’entend… Il y a là deux codes, autrement dit deux systèmes de communication qui possèdent, chacun, leurs caractères particuliers, aussi bien pour la construction des phrases que dans le choix des mots, ou dans la façon de « ponctuer » - sans oublier toute la part de l’expression qui est propre à l’oral et disparaît à l’écrit : gestes, mimiques, intonations… Passer d’un code à l’autre pour transmettre la même information (par exemple, d’une communication téléphonique à une lettre) fait apparaître clairement la nécessité de se plier à des règles spécifiques. Si vous produisez une information écrite, dans toute la mesure du possible il faut imaginer votre destinataire, bien « cibler » votre message. Ce qui intimide dans l’écriture, c’est qu’elle est une communication à distance et qu’elle a un caractère persistant et définitif. Le scripteur œuvre de loin, hors de la présence du destinataire. Il est donc contraint d’être complet et prévoyant : son message doit être auto-suffisant immédiatement et ne pourra être corrigé. Enfin l’écrit reste ; l’effet qu’il produit ne peut être effacé et le texte est susceptible d’être relu, exploité, irrémédiablement. Nous n’avons pas l’intention de passer en revue tous les aspects du code de l’écrit, mais nous rappellerons la nécessité de contrôler l’orthographe, d’observer les règles de ponctuation et d’organiser des paragraphes. Ainsi la correction matérielle du texte facilitera la transmission de vos idées. 1. LES CARACTÉRISTIQUES DE LA COMMUNICATION ÉCRITE Dans la communication écrite, le destinataire est éloigné. Le message doit donc être complet et lisible. La grammaire doit correspondre à l'usage correct, ainsi que la ponctuation et l'orthographe. Le vocabulaire est en général plus élaboré qu'à l'oral. Ce qui marque avant tout la communication écrite est le souci d'être compris du destinataire, à qui on ne pourra pas toujours expliquer une deuxième fois le message qu'on veut lui transmettre. A. LISIBILITÉ RÉDACTIONNELLE Améliorer la lisibilité rédactionnelle, c'est s'efforcer d'écrire le plus simplement et le plus clairement possible pour que la lecture soit naturelle et aisée. Un texte mis en page de façon agréable et aérée ne sera pas lisible pour autant si la syntaxe est obscure, les phrases trop longues ou le vocabulaire incompréhensible. Pour s'assurer une bonne lisibilité rédactionnelle, il faut : - Privilégier les phrases courtes et les énoncés concis, - Adopter les constructions les plus simples et les plus claires, - Préférer les tournures les plus courantes : l'actif, l'affirmatif, le personnel, - Limiter l'emploi de la subordination, - Employer les bonnes prépositions, - Éviter les tournures lourdes.  Brièveté et concision La compréhension et la mémorisation d'un énoncé sont conditionnées par sa longueur. Pour être lisible, il faut formuler des phrases courtes (12 à 20 mots). La brièveté des phrases doit s'accompagner d'un effort de concision. Il faut éliminer les redondances, les périphrases et préférer les constructions simples.  Simplicité et clarté La simplicité des constructions est un important facteur de lisibilité. Dans l'organisation de la phrase, il faut respecter l'ordre normal des groupes fonctionnels : sujet-verbe - complément. Il faut aussi éviter de construire plusieurs subordonnées ainsi que les incises. La clarté de la construction dépend de la logique de la démarche. L'idée directrice doit précéder le développement, les énumérations, les exemples. Les articulations logiques, contribuent à éclairer davantage l'énoncé. La bonne ponctuation permet de gagner en simplicité et en clarté. Exemple : comparer le sens des phrases suivantes : Jacques dit : « le maître est un sot ». Jacques, dit le maître, est un sot. Jacques ! Dis ! « Le maître est un sot ».  Privilégier l'actif, l'affirmatif, le personnel II faut privilégier la voix active car elle met l'accent sur l'auteur de l'action alors que la voix passive entraîne des constructions indirectes souvent maladroites et allonge l'énoncé. Il faut préférer la tournure affirmative qui est plus brève que la tournure négative qui est plus longue et peut créer un contresens. Il faut également préférer les tournures personnelles, plus concrètes, qui donnent lieu à des constructions simples. B. LA CORRECTION DE LA LANGUE Les incorrections nuisent à la qualité d’un message. Les principales incorrections peuvent être répertoriées de la façon suivante : les néologismes ; les paronymes ; les pléonasmes ; les barbarismes. - LA SUPPRESSION DES NÉOLOGISMES  Définition Le néologisme consiste à : - Inventer des termes nouveaux ; - Créer des mots nouveaux en les calquant sur des expressions étrangères ; - Donner un sens nouveau à un terme ancien.  L’origine des néologismes Les néologismes proviennent du besoin de nommer des réalités nouvelles, des caprices de la mode ou du désir qu’éprouve une génération d’affirmer son existence, son identité. Ces mots nouveaux peuvent être empruntés à d’autres langues. Listes de quelques néologismes à ne pas utiliser À éviter Utiliser à la place background Arrière-plan, contexte, ou acquis, antécédents expérience, passé Faire un break Faire une pause Un briefing Une réunion de travail, une réunion d’information Business Affaires Check-up Examen, bilan de santé, examen de santé Un clash Un désaccord soudain et violent Rewriting Réécriture Timing Calendrier, chronologie - L’UTILISATION À BON ESCIENT DES PARONYMES  Le paronyme Un paronyme est un mot proche d’un autre par le son, par la forme et par son orthographe. Exemple de paronymes Acceptation : action d’accepter Acception : sens qu’on donne à un mot, égard, préférence Amnistie : pardon collectif accordé par le pouvoir législatif Armistice : suspension d’armes Astrologue uploads/Management/ teeo-premiere-annee.pdf

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  • Publié le Sep 28, 2021
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