ÉCOLE D’INFIRMIER(E)S ANESTHÉSISTES DIPLÔMÉ(E)S D’ÉTAT ÉVALUATION DE L’UTILISAT
ÉCOLE D’INFIRMIER(E)S ANESTHÉSISTES DIPLÔMÉ(E)S D’ÉTAT ÉVALUATION DE L’UTILISATION DU BIS LORS DE LA PRISE EN CHARGE ANESTHÉSIQUE DU SUJET ÂGÉ OPÉRÉ DE LA HANCHE AU CHU DE POITIERS Par Vanessa Drapeau Sous la direction de Dr Hervé Lanquetot, Directeur de mémoire Médecin anesthésiste – CHU de Poitiers Mme Marie-Caroline Card Infirmière anesthésiste – CHU de Poitiers Octobre 2021 UE 7 : MÉMOIRE PROFESSIONNEL En vue de l’obtention du diplôme d'État d'infirmier anesthésiste PRÉFET DE LA RÉGION NOUVELLE-AQUITAINE Charte anti-plagiat de la Direction régionale et départementale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale Nouvelle-Aquitaine La Direction régionale et départementale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale Nouvelle- Aquitaine délivre sous l’autorité du Préfet de région les diplômes du travail social et des auxiliaires médicaux et sous l’autorité du Ministre chargé des sports les diplômes du sport et de l’animation. Elle est également garante de la qualité des enseignements délivrés dans les dispositifs de formation préparant à l’obtention de ces diplômes. C’est dans le but de garantir la valeur des diplômes qu’elle délivre et la qualité des dispositifs de formation qu’elle évalue que les directives suivantes sont formulées à l’endroit des étudiants et stagiaires en formation. Article 1 : Tout étudiant et stagiaire s’engage à faire figurer et à signer sur chacun de ses travaux, deuxième de couverture, l’engagement suivant : Je soussigné……………………………………………. atteste avoir pris connaissance de la charte anti-plagiat élaborée par la DRDJSCS Nouvelle-Aquitaine et de m’y être conformé. et certifie que le mémoire/dossier présenté étant le fruit de mon travail personnel, il ne pourra être cité sans respect des principes de cette charte Fait à …………………………. Le Suivi de la signature. Article 2 : « Le plagiat consiste à insérer dans tout travail, écrit ou oral, des formulations, phrases, passages, images en les faisant passer pour siens. Le plagiat est réalisé de la part de l’auteur du travail (devenu le plagiaire) par l’omission de la référence correcte aux textes ou aux idées d’autrui et à leur source »1. Article 3 : Tout étudiant, tout stagiaire s’engage à encadrer par des guillemets tout texte ou partie de texte emprunté(e) ; et à faire figurer explicitement dans l’ensemble de ses travaux les références des sources de cet emprunt. Ce référencement doit permettre au lecteur et correcteur de vérifier l’exactitude des informations rapportées par consultation des sources utilisées. Article 4 : Le plagiaire s’expose aux procédures disciplinaires prévues au règlement intérieur de l’établissement de formation. En application du Code de l’éducation2 et du Code pénal3, il s’expose également aux poursuites et peines pénales que la DRDJSCS Nouvelle-Aquitaine est en droit d’engager. Cette exposition vaut également pour tout complice du délit. _____________ 1 Site Université de Genève http://www.unige.ch/ses/telecharger/unige/directive-PLAGIAT-19092011.pdf 2 Article L. 331-3 du Code de l’éducation : « les fraudes commises dans les examens et les concours publics qui ont pour objet l’acquisition d’un diplôme délivré par l’Etat sont réprimées dans les conditions fixées par la loi du 23 décembre 1901 réprimant les fraudes dans les examens et concours publics ». 3 Articles 121-6 et 121-7 du Code pénal. REMERCIEMENTS Je remercie grandement l’équipe pédagogique. Une pensée particulière pour Messieurs Laurent Guignard et Alain Charré qui ont été disponibles, attentionnés et toujours à l’écoute durant ces deux années. Je tiens à remercier Mr Hervé Lanquetot qui a accepté de me suivre dans l’élaboration de ce mémoire. J’ai vraiment apprécié son professionnalisme, son accompagnement, sa gentillesse et sa bienveillance. Je tiens également à remercier Mme Marie Caroline Card pour sa participation, sa bienveillance et sa disponibilité. A mon conjoint et mes deux enfants qui ont été patients et présents pendant ces deux années de travail intense. A Céline Deville, qui est devenue une amie et que j’apprécie énormément. Elle m’a soutenu et encouragé durant ces deux années. A mes ami(e)s des Usic qui ont été et qui le sont toujours à mes côtés, et que j’estime tellement. GLOSSAIRE AG : Anesthésie Générale AIVOC : Anesthésie Intraveineuse à Objectif de Concentration ASA : American Society of Anesthesiologist AVC : Accident Vasculaire Cérébral BAV : Bloc Auriculo Ventriculaire CAM ou MAC : Concentration Alvéolaire Minimale CNIL : Commission Nationale Informatique et Liberté CPP : Comité de Protection à la Personne CHU : Centre Hospitalier Universitaire DCPO : Dysfonction Cognitive Post Opératoire EEG : ÉlectroEncéphaloGramme EMG : ÉlectroMyoGramme FA : Fibrillation Auriculaire FC : Fréquence Cardiaque GABA : Acide Gamma Aminobutyrique HTA : Hypertension Artérielle IMC : Indice de Masse Corporelle IQS : Indice de Qualité du Signal IRA : Insuffisance Rénale Aigüe N2O : Protoxyde d’Azote NVPO : Nausées Vomissements Post Opératoires PAD : Pression Artérielle Diastolique PAM : Pression Artérielle Moyenne PAS : Pression Artérielle Systolique PPSE : Potentiel Post Synaptique Excitateur PPSI : Potentiel Post Synaptique Inhibiteur RS : Rapport de Suppression SSPI : Salle de Surveillance Post Interventionnelle SOMMAIRE INTRODUCTION ..................................................................................................................... 1 I. RAPPELS ............................................................................................................................. 2 1. L’électrogénèse corticale .............................................................................................. 2 a. Rappel historique ...................................................................................................... 2 b. Bases physiologiques de l’EEG .................................................................................. 2 2. Hypnotiques et mode d’action ..................................................................................... 3 3. Effets des hypnotiques sur EEG .................................................................................... 4 4. Le BIS ............................................................................................................................. 4 a. Principe de fonctionnement ..................................................................................... 4 b. Caractéristiques ........................................................................................................ 5 c. Avantages .................................................................................................................. 6 d. Limites et controverses ............................................................................................. 7 e. Les artéfacts .............................................................................................................. 8 5. Les modifications physiologiques chez la personne âgée ............................................. 8 6. Particularités anesthésiques de la chirurgie de la hanche ............................................ 9 II MATÉRIEL ET MÉTHODE ................................................................................................... 11 1. Type étude .................................................................................................................. 11 2. Méthodologie statistique ............................................................................................ 11 3. Objectifs de l’étude ..................................................................................................... 12 a. Objectif principal ..................................................................................................... 12 b. Objectifs secondaires .............................................................................................. 12 III. RÉSULTATS ..................................................................................................................... 14 1. Résultats objectif principal .......................................................................................... 20 2. Résultats objectifs secondaires ................................................................................... 22 IV. DISCUSSION ................................................................................................................... 24 1. objectif principal ......................................................................................................... 24 2. Objectifs secondaires .................................................................................................. 26 3. Limites ......................................................................................................................... 28 CONCLUSION ...................................................................................................................... 30 BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 31 ANNEXE .................................................................................................................................. I 1 INTRODUCTION Les hypnotiques sont une classe médicamenteuse primordiale en anesthésie pour assurer une perte de conscience, une immobilité parfaite ainsi qu’une amnésie des faits. Cependant ces médicaments présentent des effets secondaires non négligeables lorsqu’ils sont dosés de façon inadaptée. C’est pourquoi la clinique mais aussi les connaissances sur la pharmacocinétique et sur la pharmacodynamie sont essentielles pour gérer au mieux les posologies à injecter lors d’un geste chirurgical. Il existe également la possibilité d’utiliser des monitorages de la profondeur d’anesthésie comme l’index bispectral (BIS), qui évalue le degré de narcose par un pourcentage sensé traduire la réduction de l’activité cérébrale. Ce dispositif existe depuis un certain nombre d’années et les études qui ont été menées à son sujet ont permis de connaitre plus amplement son fonctionnement, ses qualités et ses limites. Son emploi semble néanmoins pertinent pour des patients fragiles tels que les personnes âgées qui présentent des modifications physiologiques et donc pharmacocinétiques importantes liées au vieillissement. De plus, cette population est fréquemment touchée par des pathologies intéressant l’articulation de la hanche dont la fracture du col fémoral qui représente un problème de santé publique majeur. La prise en charge reste essentiellement chirurgicale et les répercussions peuvent être conséquentes avec des complications secondaires telles que les troubles cognitifs, très souvent responsables d’une dégradation de leur état de santé. A partir de ce constat, il m’a semblé intéressant d’évaluer les pratiques concernant l’usage du BIS lors de la prise en charge anesthésique pour chirurgie de la hanche chez la personne âgée au CHU de Poitiers. Le BIS lorsque celui-ci est utilisé permet-il : • Une meilleure stabilité hémodynamique ? • Une diminution de la consommation de vasopresseurs ? • Une moindre consommation d’hypnotiques ? • Un réveil plus rapide ? • Une diminution des épisodes d’agitation en post opératoire ? 2 I. RAPPELS 1. L’électrogénèse corticale a. Rappel historique L’électroencéphalographie est une technique d’imagerie fonctionnelle non invasive qui consiste à appliquer des électrodes au niveau du cuir chevelu en vue de recueillir l’activité électrique cérébrale spontanée. Les premiers enregistrements ont été faits sur des animaux à la fin du 19e siècle par un médecin britannique, Richard Caton, qui démontra la relation entre ces signaux électriques relevés et les divers états de conscience de l’animal, mais également à la suite d’une stimulation électrique externe. Puis au début du 20e siècle, le neuropsychiatre allemand, Hans Berger, fut le premier à pratiquer ce type d’analyse sur un être humain qui avait subi une trépanation pour une tumeur cérébrale. Au même titre que Richard Caton, après amplification du signal, il obtint une corrélation entre l’activité électrique recueillie et l’activité cérébrale du patient, isolant ainsi deux bandes de fréquence alpha et bêta. Ces travaux seront à l’origine de l’application de l’EEG en clinique puis en recherche (1). b. Bases physiologiques de l’EEG L’EEG correspond à l’enregistrement de l’activité électrique cérébrale spontanée En effet, le cortex cérébral est constitué de plusieurs milliers de neurones. Chaque neurone présente une activité électrique, qui correspond à la somme des PPSE et/ou PPSI générés par une médiation chimique synaptique. L’EEG est donc l’expression de l’addition des activités électriques unitaires qui se déroulent au sein de ces neurones corticaux organisés en colonne, et plus uploads/Management/ vanessa-drapeau-2021.pdf
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- Publié le Apv 21, 2021
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