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0 Gestion des données organisationnelles Monsieur Ndour Ndiouma Plan du cours 1

0 Gestion des données organisationnelles Monsieur Ndour Ndiouma Plan du cours 1 Gestion des données organisationnelles Monsieur Ndour Ndiouma De nos jours avec la croissance des NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication), les organisations (entreprise privée, publique, parapublique, etc.) disposent de système performant capable de gérer de gros volume de données. Afin d’en tirer le maximum d’informations possibles nécessaires à la prise de décision qui peut-être la recherche du profit, la minimisation des coûts, la croissance (recherche de et du développement). De ce point de vue, les données au niveau des organisations ne cessent d’augmenter ce qui donne naissance à un certain nombre de problèmes liés à la gestion, à l’exploitation et à la diffusion cette situation donne naissance à une multiplication des applications informatiques, qui aboutit aussi à des problèmes d’intégration ou d’urbanisation (modélisation) des systèmes dans l’organisation. De ce fait, l’exploitation des bases de données se révèlent complexe et difficile à exploiter. Par conséquent on assiste à un manque de gestion efficace et efficient des données. En effet, la solution à ces problèmes dépendra de la mise en œuvre d’un système d’information homogénéisé, centralisé, basé sur des références informatiques communes à l’ensemble des services de l’entreprise. Le poids historique des données, les évolutions successives des données les contraintes organisationnelles ou financières, la qualité des relations entre les différents services et le volume des données nécessitent la mise en place de grands réseaux de traitements de l’information pour aboutir à une situation dans laquelle les données seront gérées en fonction de manière récurrente et perpétuelle en fonction des besoins de l’entreprise ou de l’organisation. Introduction 2 Gestion des données organisationnelles Monsieur Ndour Ndiouma -Chapitre I- Organisations : Données, informations, connaissances, intelligence économique.  Organisations des entreprises I-a Définition de l’organisation Selon Gérard Charreaux1 (1987), on peut retenir la définition suivante d’une organisation « C’est une entité sociale créée par deux ou plusieurs agents économiques, afin de satisfaire grâce à des actions coordonnées, certains besoins et d’atteindre certains buts. ». Dans le cadre d’une entité de production de biens et ou de service, ou d’une entité commerciale, la coordination de l’ensemble des activités ou d’actions nécessitent une formation hiérarchique entre les différentes parties prenantes. Ces parties peuvent-être regroupées en deux (2) catégories, la première étant liée aux directions et service, où on peut trouver les différents services à savoir, la Direction commerciale et du marketing, Financière, production, ressources humaines, recherches et développement. Et la seconde étant liée au personnel (travailleur), c’est-à-dire les utilisateurs des données nécessaires pour la bonne marche de l’organisation. I-b Organigramme Il représente une schématisation des différents services ou Directions existant au sein d’une entreprise, Il est régi par l’un des systèmes (Oral, écrit, gestuel, informatique etc.). Pour la coordination de l’ensemble des données organisationnelles en circulation dans les différents services. 1 Gérard charreaux 3 Gestion des données organisationnelles Monsieur Ndour Ndiouma Les différents services sont formalisés dans un organigramme. Ce dernier fournit une définition des différentes taches ainsi que les objectifs à atteindre. Les organigrammes diffèrent d’une entreprise à une autre ainsi on peut citer : o Organigramme plat Qui est souvent rencontré dans les grandes firmes de distribution où l’on dispose d’un siège ou un ensemble de succursales. Chacune étant un service de support au siège. o Organigramme pyramidal Ce cas de figure est le plus couramment rencontré, il concerne les entreprises commerciales et ou industrielles. Il a pour rôle la satisfaction maximale de l’information nécessaire pour des prises de décisions stratégiques au niveau de chaque Direction. Il est présenté sous la forme suivante : NB : Lorsqu’il s’agit d’une multinationale on parle de PDG, il coiffe toutes les Directions Régionales.  II-) Relations entre données, informations et connaissances.  II-a) relation entre données et informations D’une manière générale donnée et information sont souvent confondues. L’information est une dignification que chacun attribue à des données structurées résultant d’un contexte bien défini et donc parfaitement subjective, elle est organisée en vue de donner un sens (une forme) à un message. Par contre, une donnée est un élément fondamental en suivant des références pour une analyse, afin d’en tirer un résultat (information, message). Une donnée et une information sont intimement liées à la personne qui les reçoit en conformité aux décisions qu’elle va prendre ou souhaiter prendre. D.G Dir. Ress. Hu Dir. Mark. Dir commer. Dir. A&F 4 Gestion des données organisationnelles Monsieur Ndour Ndiouma Selon Richard Leifer « l’information est un intrant qui diminue l’incertitude tandis qu’une donnée est un intrant qui ne diminue pas l’incertitude » Le tableau ci-dessous donne une illustration de la croissance de l’information par rapport à une certaine quantité de données bien déterminées. Représentation des données de Ressources Humaines de l’entreprise A Interprétation des données pour chaque type. Pour chaque individu ou personnel de l’entreprise, on pourra déterminer des informations. Pour le personnel de type A, B, C, D noté successivement I(A), I(B), I(C), I(D). N.B : Plus on augmente les « n » variables de données, plus on disposera des informations fiables pour chaque type d’individus. Dans le tableau N° 1, au fur et à mesure que les données augmentent elles réduisent l’incertitude sur les images perçues pour chaque type de personnes dans l’entreprise. Ainsi en rajoutant de nouvelles données sur le tableau N° 1, les informations qui en découlent peuvent changer ou conforter l’image déjà perçue. Le tableau N°2 ci-dessus donne une illustration de ce phénomène. Individus A B C D Nbre Diplômés 20 10 5 0 Statut C M C M Genre M F M F Durée de travail maximum 5 72 60 36 Age moyen 25 40 30 32 Poids moyen 55 80 60 70 Individus A B C D Nbre Diplômés 20 10 5 0 Statut C M C M Genre M F M F 5 Gestion des données organisationnelles Monsieur Ndour Ndiouma NB : Les informations acquises pour le tableau 1 et 2 pour chaque individu diffèrent, elles montrent nettement qu’il y a une différence entre donnée et information, car plus les données augmentent plus on s’approche de la réalité des informations qu’on veut en tirer. En se référant au tableau N°1 I(A) information globale concernant le personnel de type A, il en montre que nous avons 20 diplômés célibataires et de genre masculin. Cependant le sens de l’information change dans le tableau N°2, qui indique que pour I(A) : 20 diplômés célibataires de genre masculin ayant travaillé pendant 5 mois dans l’entreprise d’âge moyen 25 ans et de poids moyen 55 kg.  II-b) Classification des données Le traitement de l’information nécessite au préalable d’un processus de recueil de données qui découle souvent sur les entretiens, des interviews, l’analyse documentaire, les enquêtes et l’exploitation des bases de données. On appellera « Donnée primaire » les données recueillies par un processus d’entretien et d’enquêtes. Et on parlera de « Donnée secondaire » les données recueillies après exploitation des bases de données et l’analyse documentaire. o Données de nature quantitative Les données recueillies qu’elles soient primaires ou secondaires, peut-être de nature quantitative, c’est-à-dire ce sont des données mesurables suivant un numéraire bien défini, comme l’unité monétaire, le poids, la durée etc. En référence du tableau N°1 les données de nature quantitative sont : « nombre de diplômés » et pour le tableau N°2 : « nombre de diplômes, durée, âge et poids ». o Données de nature qualitative Les données primaires ou secondaires peuvent-être aussi de nature qualitative, elles sont définies comme étant des données non mesurables, mais elles sont souvent appréciables en fonction d’un qualitatif bien prédéfini comme le goût, le genre, la satisfaction etc. En fonction du tableau N°2 les données qualitatives sont : « le Statut et le genre ». Cependant, il arrive qu’on ait à mesurer des données qualitatives pour en tirer des informations, ce processus passe par le codage, qui est une opération consistant à attribuer un code numérique à chaque type de données qualitatives. 6 Gestion des données organisationnelles Monsieur Ndour Ndiouma  II-c) Les procédés de transmission de l’information en connaissance Il existe deux(2) types de connaissances dans une organisation selon NONAKA et TAGUITI (1995) la connaissance tacite et la connaissance explicite. o Connaissance tacite Elle représente 80% à 85% des connaissances d’un individu, elle concerne principalement la connaissance individuelle de chacune des personnes dans l’entreprise. C’est une connaissance intuitive et difficile à recueillir son apparition est imprévisible et résulte des expériences acquises tout au long d’une formation, comprenant le savoir-faire, l’oral, la maitrise de l’analyse documentaire et de l’analyse numérique. o Connaissance explicite Représente 15% à 20% des connaissances d’un individu, c’est une connaissance formelle et mesurable, mais aussi transférable. Elle résulte de la maitrise des concepts de l’analyse documentaire classique, de l’analyse numérique de l’oral et de l’écrit. L’enjeu fondamental recherché dans ce processus de transformation de l’information en connaissance est que les informations tirées des connaissances tacites passent en connaissances explicites, se faisant, on met à la disposition des utilisateurs des informations ou données explicites et transférables. C’est seulement au moment où les uploads/Management/cours-dgo-complet.pdf