De la théorie à la pratique … … et réciproquement !!! http://kpatrick.free.fr L

De la théorie à la pratique … … et réciproquement !!! http://kpatrick.free.fr Le parapente, activité apparemment simple, facile à apprendre, fait cependant appel à des sciences complexes : La mécanique des fluides qui nous aide à comprendre pourquoi ça vole mais surtout comment ça vole afin d’améliorer les performances de notre parapente en gardant le souci d’une sécurité accrue. La météorologie qui nous permet de choisir les sites, les endroits et les moments les plus appropriés au vol, du vol tranquille au vol de performance. Mécanique de vol : pourquoi et comment ça vole Conception des parapentes : performance et sécurité Technique : pilotage et acrobatie Mécanique des fluides Sciences humaines Météorologie Aérologie : où et quand voler Facteurs cognitifs : traitement de l'information Technique en ascendances Facteurs affectifs : anxiété, plaisir Stratégie : le vol distance Facteurs physiques : endurance, force … Facteurs psychosociologiques : groupe 2 Les sciences humaines et en particulier celles relatives à la prise de décision : observation, analyse, prise de décision, évaluation … C’est dans l’appréhension de ce paradoxe que se forme le pilote. Au fur et à mesure que son expérience grandit et que ses connaissances s’étoffent, il prend conscience de sa position au sein de ce " système " . ;o) Ces cours se veulent être une approche synthétique de l’activité et tentent de mettre en relation un certain nombre de données théoriques avec la pratique. Il faudra aussi avoir à l’esprit qu’il y a, à tout moment, une contextualisation du discours - tant en théorie que sur le terrain d’ailleurs. En effet, chaque intervention explicative prend en compte : ƒ Le pilote : son niveau technique, son mental, son physique, ses connaissances, … ƒ Le matériel : niveau de voile et vétusté, sellette, … ƒ Les conditions environnementales : aérologie, site, température externe, … * * * * Sommaire Apprendre Mécavol Météo et aérologie Réglementation Vol de distance 3 Cette partie se veut être un simple rappel des éléments vus sur le terrain notamment lors des premiers vols. Il faudra "piocher" par ailleurs des informations qui pourront vous aider à progresser … et surtout un encadrement compétent et spécialisé ! Notons cependant que dans les différentes parties du document (météo et mécavol), les notions théoriques vues sont mises en relation avec le vol proprement dit. Plan du chapitre : A/ LE DECOLLAGE 1– La préparation 2– Le gonflage 3– La temporisation 4- Le décollage 5- Schéma de synthèse B/ LES APRROCHES 1- Reconnaissance du terrain 2- Les différentes approches 3- Les approches particulières 4- Conclusion C/ L'ATTERRISSAGE 1- La finale 2- L'atterrissage 3- Atterrissages particuliers 4 A/ LE DECOLLAGE 1 – La préparation 11 - Choix du site Météo et aérologie Intentions de vol du pilote • Pente école • Vol en local • Soaring • Cross Niveau de pilotage 12 - Choix de l'emplacement La pente Orientation Angle Le vent Les dangers Emplacement Force Arbres, … Déco falaise Direction Régularité Autres Altitude Stress • Gonflage dos à la voile Technique de pilotage • Gonflage face à la voile • Attente ou renoncement 5 13 - Préparation de la voile ‰ Placement ‰ Démêlage des suspentes ou prégonflage ‰ Visite prévol 14 - Préparation du pilote ‰ Installation et réglage sellette ‰ Prise des commandes ‰ Sécurité 1 Casque 2 Commandes 3 Sangles sellette Instruments (radio, vario, …) 2 – Le gonflage ƒ Choix du moment ‰ Les conditions aérologiques ‰ L'encombrement du site 6 21 - Impulsion Accélération progressive, suspentes tendues POIDS VITESSE Maîtrise de la montée de la voile 22 - Gonflage et incidents Traction vers l'AR Montée incomplète Montée asymétrique Caissons dégonflés d'un côté Fermeture frontale Vent trop fort Impulsion violente Bras en AR Lâcher des avants trop tôt Décélération Pilote non centré Traction des avants Aux étapes précédentes : Choix de l'emplacement Préparation de la voile Préparation du pilote Choix du moment … Au pilote : Stress Niveau technique … Et toutes les causes liées 7 3 – La temporisation 31 - Ralentissement de la voile ‰ Moment optimum de lâcher des avants ‰ Dosage du freinage de la voile 32 - Contrôle ‰ Regard sur la voile ‰ Contrôle aux commandes 4 – Le décollage 41 - Course d'envol ‰ Accélération ‰ Contrôle de la trajectoire et incidence 42 - Envol ‰ Contrôle de la trajectoire ‰ Installation dans la sellette 8 B/ LES APPROCHES 1 – Reconnaissance du terrain 11 – Avant le vol - Aller voir le terrain : place de la manche à air ou autres indices donnant des indications sur la force et la direction du vent, obstacles éventuels, anticipation des différents types d'approches à adopter en fonction de ces observations. - Repérer les lieux à proximité afin de pouvoir situer l'atterro en vol. 12 – Pendant le vol - Repérer le terrain … et l'orientation de la manche à air - Anticiper sur l'approche à venir : emplacement, hauteur, … Prévoir une zone de perte d'altitude pour ajuster le début de son approche. 2 – Les différentes approches 21 – La PTS et PT8 Zone sous le vent du terrain fenêtre Vent 9 Placement sous le vent du terrain en faisant des 8 puis/ou des S en se rapprochant progressivement du terrain … pour passer par la " fenêtre " ! Avantages : Facilité à évaluer les distances par rapport au terrain A tout moment, le pilote peut s'aligner pour la finale Inconvénient : Ne peut se faire que lorsque la partie sous le vent du terrain est bien dégagée 22 – La PTU Elle se prépare au vent du terrain et consiste à rentrer en dessinant un U en bordure du terrain (type d'approche des avions). Une variante de cette approche est la PTL. B A Branche vent arrière Etape de base fenêtre Vent B' Finale Zone au vent du terrain Avantages : Indiquée sur les petits terrains et/ou en présence d'obstacles ainsi que par vent fort Régulation de l'approche : trop court, le pilote raccourcit la branche vent arrière (A), trop long, il rallonge la branche vent arrière et/ou l'étape de base (B et B'). Inconvénient : Difficulté à apprécier les distances. 10 3 – Les approches particulières 31 – Approche à plusieurs La voile la plus basse a priorité et " impose " son type d'approche … en espérant que celle-ci soit pertinente. En cas de doute : une voile peut accélérer sa descente : wings over, oreilles, 360 … Les PTU sont plus indiquées car elles permettent une finale à 2 voiles en parallèle. 32 – Approche par vent fort La finesse sol étant très faible voire nulle dans certains cas, il est impératif de se placer au vent du terrain. Attention à la dérive lors des virages. Le pilote se place face au vent en arrivant pratiquement au-dessus du terrain. Vent fort fenêtre 4 – Conclusion ;o) Visualiser à tout moment, et quelque soit l'approche, une " fenêtre " en entrée de terrain dont la hauteur et l'empiètement sur le terrain dépend des conditions aérologiques. 11 C/ L'ATTERRISSAGE 1 – La finale - Consiste à réaliser une ligne droite permettant de stabiliser l'aile et de se préparer à l'atterrissage. - Elle nécessite, en général, une prise de vitesse afin de préparer un freinage efficace - En cas d'écart de trajectoire, il est conseillé de la corriger à la sellette pour ne pas modifier votre vitesse. 2 – L'atterrissage 21 – l'arrondi ƒ Déf : l'arrondi consiste en une augmentation progressive de l'incidence pour assurer une trajectoire qui tangente le sol. L'arrondi se déclenche près du sol par une action progressive des commandes vers le bas en maîtrisant la trajectoire de descente. Un arrondi effectué brutalement peut engendrer une ressource aux conséquences fâcheuses : atterrissage brutal. ;o) La ressource est une remontée de l'aéronef en " chandelle ". Cette manœuvre est consécutive à une brusque augmentation d'incidence à vitesse élevée. N.B. : une voile ayant un bon rendement en ressource est une voile qui restitue une grande partie de l'altitude perdue. 22 - effet du gradient sur l'arrondi (cf. chapitre mécavol pour comprendre cette partie) ƒ Déf : gradient signifie " variation continue ". Il peut être croissant ou décroissant. 12 C'est à différencier des turbulences (désorganisées) et des cisaillements (inversion de la direction du vent). A l'atterrissage, on a affaire en général à un gradient décroissant de face. - Effet aérodynamique vent ⇒ vitesse air ⇒ RFA ⇒ l'aile s'enfonce Si l'aile est stable, elle s'oppose à cette augmentation d'incidence en piquant transitoirement pour se retrouver plus bas à vitesse et incidence initiale. - Effet cinématique Si le vent de face est de 40 km/h, en cas de fort gradient, la voile pénètre mieux donc la vitesse sol . ( Donc on a de la finesse air de la finesse sol Selon la force du vent et l'importance et l'épaisseur du gradient, on dépasse ou non la cible. Le dépassement de la cible se réalise lorsque - le vent est fort - le gradient est concentré uploads/Management/cours-parapente-2005.pdf

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  • Publié le Fev 06, 2021
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