Négocier une augmentation : les 6 erreurs classiques des salariés Bien décidé à
Négocier une augmentation : les 6 erreurs classiques des salariés Bien décidé à obtenir une augmentation de salaire cette année ? Pour y parvenir, vous devrez la jouer serré : être persuasif et éviter les pièges dans lesquels tombent beaucoup de salariés. Prenez de l’avance en découvrant les 6 erreurs à ne pas faire quand on négocie une augmentation. 1ère erreur : Ne pas justifier sa démarche Une augmentation salariale vise à récompenser votre performance au sein de l’entreprise. Inutile donc de pousser la porte du bureau de votre manager sans avoir préparé vos arguments. Réfléchissez à ce que votre contribution apporte à l’entreprise. « Il faut s’appuyer sur des réussites factuelles comme l’augmentation d’une marge commerciale, la mise en place d’un outil de suivi, la parfaite gestion d’un fournisseur », explique Gaëlle Marre, directrice associée du cabinet OfficeTeam. « Il est également possible de se baser sur ses capacités à rentrer dans un projet, tenir des délais serrés, s’intégrer dans une nouvelle équipe », complète Frédéric Onado, responsable opérationnel au sein de la société Avisto. 2e erreur : Choisir le mauvais timing Pour que votre demande ait des chances d’aboutir, « n’en parlez pas à votre manager dans le couloir entre deux rendez-vous», insiste Gaëlle Marre. Si vous ne souhaitez pas aborder le sujet à l’occasion de votre entretien annuel d’évaluation, sollicitez un rendez-vous formel avec lui. Daniel Porot, auteur de l’ouvrage 101 secrets pour bien négocier votre salaire… ou une augmentation, recommande d’attirer l’attention de votre N+1 avec une formule susceptible d’éveiller sa curiosité. Par exemple : « J’aimerais vous rencontrer. Ma demande a un caractère confidentiel mais n’est pas très urgente. » Cela permettra à votre manager d’organiser une entrevue en dehors de ses périodes de rush. Optimisez vos chances en formulant cette demande après avoir relevé un défi remarquable ou acquis de nouvelles compétences. 3e erreur : Faire une estimation à la louche Vous souhaitez être augmenté : mais savez-vous de combien ? Demander « un petit plus » à votre manager ne donnera aucun crédit à votre démarche. Pour montrer à votre patron que vous avez les pieds sur terre, « essayer de mesurer ce que votre travail apporte à l’entreprise en termes d’augmentation de gains, de diminution de coûts et d’évitement d’erreurs », précise Daniel Porot. Un rapide coup d’œil aux études de rémunération des cabinets de recrutement ainsi qu’aux conventions collectives qui définissent les grilles de salaire vous permettra de vous positionner de manière réaliste. Votre N+1 appréciera en outre que vous preniez en compte, dans vos calculs, le fait que l’entreprise traverse une période économiquement difficile, si c’est le cas. 4e erreur : Avoir recours au chantage Les phrases du type « C’est 10 % de plus ou je claque la porte » ou « Je veux une revalorisation de salaire sinon je lève le pied » peuvent anéantir tous vos espoirs de voir votre rémunération augmenter. Votre manager peut notamment se sentir trahi. Et pour cause : « il prend lui-même des risques en mettant ses collaborateurs sur des projets ambitieux », rappelle Frédéric Onado. Ce type de réaction peut vous faire passer pour un mercenaire et « rompre la relation de confiance que vous avez instaurée avec votre manager », poursuit Gaëlle Marre. Gardez plutôt en tête que la négociation est un dialogue qui a pour objectif de trouver une solution à un problème posé, non celui de faire prévaloir la loi du plus fort. 5e erreur : Exiger une réponse immédiate En sollicitant votre manager, vous le rendez responsable du sort de votre demande d’augmentation. Or, dans les grands groupes, il n’est généralement pas le seul à décider. Par conséquent, veillez à ne pas faire pression sur lui en exigeant de vous rendre une réponse dans les plus brefs délais. Votre N+1 se trouve, de fait, entre le marteau (vous) et l’enclume (sa hiérarchie). Et s’il juge pertinente votre demande, ce n’est pas forcément le cas de ses supérieurs qui peuvent, pour des raisons économiques, ne pas abonder dans son sens. 6e erreur : Accepter trop vite Votre patron accepte d’augmenter votre rémunération et s’engage sur un montant ? Si ce chiffre ne correspond pas à vos attentes, ne vous empressez pas de l’accepter. Car selon Daniel Porot, vous pouvez encore faire monter les enchères. Comment ? En appliquant la technique de l’écho, qui consiste à répéter le chiffre et à marquer un temps de silence. « Elle oblige votre interlocuteur à reprendre la parole et à justifier sa proposition », explique-t-il. S’il a une marge de manœuvre, votre manager reviendra, à coup sûr, sur ce montant. Avec une phrase du style : « Je suis prêt à faire la moitié du chemin » ou encore « Je vous ai proposé 100 euros. Je peux finalement aller jusqu’à 130 euros ». Parler salaire en entretien : 6 erreurs à ne pas commettre "Quelles sont vos prétentions salariales ?" Face à cette question, de nombreux candidats se sentent mal à l’aise. Entre la peur de paraître trop vénal et celle de se sous-estimer, difficile de savoir quelle attitude adopter. Pour éviter un faux-pas fatal, Keljob vous dévoile les 6 erreurs à ne pas commettre lorsqu’on parle salaire en entretien. 1ère erreur : Attaquer l’entretien par la question du salaire Chaque chose en son temps ! Un entretien d’embauche, c’est d’abord l’occasion de mieux cerner les missions du poste proposé et de mieux comprendre les enjeux de l’entreprise qui vous reçoit. On attend donc plutôt la fin du rendez-vous pour parler salaire. « En général, c’est au recruteur de l’aborder, pas au candidat », explique Eudes Le Gars, fondateur du cabinet d’outsourcing CVdunet. « Cela fait partie des questions classiques que l’on pose pour vérifier que le candidat rentre bien dans la grille de rémunération qui a été définie. » L’usage veut donc que ce soit le recruteur qui lance le sujet, mais pas question pour autant de quitter l’entretien sans l’avoir évoqué. Si vous voyez que l’entrevue touche à sa fin et que le recruteur n’évoque toujours pas la rémunération, n’hésitez pas à lancer un : « Voulez-vous connaître mes prétentions salariales ? ». Vous démontrerez ainsi votre pragmatisme et votre capacité à prendre les choses en mains. 2e erreur : Gonfler son salaire actuel Faut-il gonfler votre salaire actuel afin de pouvoir demander plus ? Avec cette stratégie, c’est quitte ou double. Pour Eudes Le Gars : « Il ne faut surtout pas mentir sur votre salaire car l’employeur peut effectuer une vérification en vous demandant votre fiche de salaire. Comment ferez-vous alors pour justifier que votre rémunération ait dégonflé comme un soufflé raté ? Maryvonne Labeille, du cabinet Labeille Conseil spécialisé en ressources humaines, préconise également une complète transparence : « mieux vaut avoir une attitude d’ouverture en annonçant clairement ce que vous gagnez. Dans un souci de transparence, vous pouvez d’ailleurs prendre le parti d’apporter avec vous votre fiche de paie au cas où. » 3e erreur : Donner un chiffre au hasard Si le recruteur vous questionne sur ce que serait votre salaire idéal. N’y voyez pas là l’occasion de demander tout et n’importe quoi. Avant l’entretien, renseignez-vous sur la grille de salaire à laquelle appartient le poste. « Il faut savoir se situer sur le marché en tenant compte du secteur d’activité, de la localisation géographique et de la fonction. Vous pouvez notamment vous fier aux niveaux de salaire de vos homologues », conseille Maryvonne Labeille. 4e erreur : Une rémunération estimée au centime près Lorsque vient le moment d’évoquer vos prétentions salariales, préférez une fourchette qui comprendra le montant en dessous duquel vous estimez ne pas vouloir descendre et celui que vous aimeriez atteindre. Cela offre une marge de manœuvre à l’employeur et laisse la discussion ouverte. « Il faut considérer que vous êtes un produit sur un marché », illustre Maryvonne Labeille. Ne vous bradez pas comme un invendu sous peine de connaître le même sort, mais n’exagérez pas non plus ou vous passerez pour un bêcheur malhonnête. 5e erreur : Se montrer vague Quand on parle rémunération, il faut être précis ! Brut ou net, peu importe. Mais n’oubliez pas de le préciser à votre interlocuteur afin d’éviter les mauvaises surprises au moment où vous toucherez votre premier salaire. Lorsque vous parlez de salaire annuel, indiquez si vous traitez de salaire annuel sur 12 ou 13 mois. « Les candidats nous disent par exemple qu’ils souhaitent un salaire de 2 500 € par mois mais ils oublient de nous dire que c’est sur 13 mois et que c’est du net », constate Eudes Le Gars. 6e erreur : Être intransigeant Le salaire proposé ne correspond pas tout à fait à vos attentes ? Essayez de négocier des avantages tels qu’une voiture de fonction, un téléphone portable, plus de vacances ou une réévaluation de votre salaire au bout de six mois. « C’est plutôt rassurant de voir qu’un candidat défend bien ses intérêts, surtout s’il postule à un poste de commercial, constate Maryvonne uploads/Management/hopis.pdf
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- Publié le Dec 20, 2022
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