0 Table de matières: 2. PREMIERE PARTIE : Pour une linguistique-didactique ....
0 Table de matières: 2. PREMIERE PARTIE : Pour une linguistique-didactique ........................................................................... 2 2.1. Chapitre 1 : La linguistique-didactique au service des sciences cognitives ............................................. 2 2.1.1. Le point de vue définitoire .................................................................................................................... 2 2.1.2. Esquisse d’une autre terminologie pour la linguistique-didactique ....................................................... 2 2.1.3. Parler, enseigner et connaître : la notion de néoténie linguistique ........................................................ 4 2.2. Chapitre II – Nature humaine et comportement linguistique ................................................................... 5 2.2.1. Immanence et transcendance du sujet parlant ....................................................................................... 5 2.2.2. La théorie du Sprachbenehmen (comportement linguistique) ............................................................... 5 2.2.3. La cognition en langue in fieri .............................................................................................................. 6 3. DEUXIEME PARTIE : Les processus cognitifs dans la diversité langagière ............................................ 7 3.1. Chapitre III – Subjectivité et vouloir-dire en linguistique-didactique ...................................................... 7 3.1.1. Subjectivité, représentation et méta-représentation ............................................................................... 7 3.1.2. Le vouloir-dire ....................................................................................................................................... 7 3.1.3. Le silence des langues ........................................................................................................................... 8 3.1.4. Humour endolingue et humour exolingue ............................................................................................. 8 3.2. Chapitre IV – Analyse linguistique et apprentissage des langues : problèmes et particularités ............... 9 3.2.2. Vous avez dit „faute“ ou „erreur“ ? ................................................................................................... 10 3.2.3. Les niveaux de langue ......................................................................................................................... 11 3.2.4. Le bilinguisme ..................................................................................................................................... 11 3.2.5. Interférences phonétiques et intonations emphatiques ........................................................................ 12 Pour Saussure, la phonétique est une science qui analyse les changements se produisant au fil du temps et suivant l'évolution de la langue. .................................................................................................................... 12 Les travaux de N.Troubetskoï permettent à la phonologie de se fonder et d'apporter un souffle nouveau à l'analyse linguistique et à l'apprentissage des langues. .................................................................................. 12 3.3. Chapitre V – Syntaxe et sémantique en langue in fieri .......................................................................... 12 3.3.1. L’opposition verbo-nominale .............................................................................................................. 12 3.3.2. L’ordre des mots .................................................................................................................................. 12 3.3.3. Question de négation ........................................................................................................................... 12 3.3.4. L’ambiguïté des phrases ...................................................................................................................... 13 3.3.5. Les interjections : mots « inapprenables » .......................................................................................... 13 4. TROISIEME PARTIE : Linguistique-didactique et syntaxe structurale ................................................... 13 4.1. Chapitre VI – Principes généraux .......................................................................................................... 13 4.1.1. Lucien Tesnière: de la passion des langues à la théorie linguistique .................................................. 13 4.1.2. L'analyse stemmatique et la compréhension de phrases / langues ...................................................... 14 4.1.3. Dichotomie Tesniérienne: parler une langue/ comprendre une langue ............................................... 14 4.2. Chapitre VII – Possibilités et limites ...................................................................................................... 14 4.2.1. La syntaxe structurale : du modèle interprétatif à l’approche didactique ............................................ 14 4.2.2. Connexion mono-langue / connexion bi-langue .................................................................................. 14 4.2.3. Connexion et notion de faute ............................................................................................................... 15 1 1. Introduction Cet ouvrage consacre l'étude des spécifités épistémologiques issues d'une rencontre interdisciplinaire tripartite entre: 1. la linguistique (langage et langue) 2. la didactique des langues, et 3. la cognition (le lien qui unit nos structures mentales et les connaissances acquises dans unelangue particulière, puis, transférées d’une langue vers une autre par le biais de contacts intralinguistiques). Croire à la dimension scientifique de la didactique des langues implique la prise de conscience de la réalité suivante: Il est possible d’être linguiste sans être didacticien, mais il est (du moins) regrettable d’être didacticien sans être linguiste. Comme Karen Renard (1995, p. 389.): „il n’existe pas de modèle idéal pour enseigner les langues, mais toute méthode pédagogique a besoin d’un fondement théorique „. Cette thèse a soutenu aussi Hélène Huot disant: „rien ne peut dispenser les enseignants praticiens d'une réelle formation (initiale et permanente) en linguistique.“ Le cognitivisme vient couronner l'union présentie entre linguistes et didacticiens, parce que „on explique selon qu'on a su comprendre. Et on comprend selon qu'on a su observer.“ (G. Guillaume) Il ne faudra pas de réduire la didactique des langues à la méthodologie de l’enseignement. Elle est avant tout une réflexion, profonde et scientifique, sur les processus cognitifs que sont l’acquisition et l’apprentissage des langues. Les différentes composantes de ce livre s'adressent à toutes les linguistes, théoriciens ou praticiens qui méditent sur les problèmes que soulève l'apprentissage des langues et qui se sentent concernés par l'idée de décrire les conditions qui pertmettent de „penser dans l'autre langue“. En outre, conçu comme un ouvrage-manuel, le livre propose des exercices, corrigés et non-corrigés, à la fin de chaque chapitre. Aussi, il contient des analyses portant sur d’autres langues, essentiellement germaniques (anglais, allemand), romanes (italien), slaves (croate, serbe, russe), etc. Le livre est composé de trois parties: La 1re partie : introduction aux principes de la discipline « linguistiquedidactique» La 2ème : le lien qui unit les sciences cognitives et la linguistique-didactique La 3eme partie est une rencontre entre la théorie syntaxique de Tesnière et une approche didactique. L'essentiel de cette partie portera sur l'examen de la célèbre dichotomie tesniérienne qui est connu sous le nom de parler une langue/ comprendre une langue. 2 2. PREMIERE PARTIE : Pour une linguistique-didactique 2.1. Chapitre 1 : La linguistique-didactique au service des sciences cognitives 2.1.1. Le point de vue définitoire On sait que la linguistique est l’étude scientifique du langage humain. Selon A. Martinet une étude est dite scientifique lorsqu’elle se fonde sur l’observation des faits et s’abstient de proposer un choix parmi ces faits au nom de certains principes esthétiques ou moraux. La didactique des langues est une discipline recouvrant l’ensemble des approches scientifiques de l’enseignement des langues et constituant un lieu de synthèse entre les apports différents de la linguistique, de la psychologie, de la sociologie, de la pédagogie. […] Aussi, c'est une discipline utilisant des procédés et des techniques adéquats aux principes choisis et débouchant sur l’élaboration de méthodes et de manuels utilisables en classe. Les sciences cognitives contient l’étude de l’intelligence, particulièrement de l’intelligence humaine. La didactique des langues effectue un simple retour à la principale activité cognitive de la vie humaine qu’est l’activité langagière. Selon R.Jakobson : « Parler une langue implique que l’on puisse parler de cette langue ». On parle une langue et on en parle. On parle des mathématiques mais on ne les parle pas. « Linguistique-didactique » rejoint une famille nombreuse déjà existante : neurolinguistique, sociobiologie, astrophysique, psycholinguistique, etc La didactique des langues effectue un simple retour à la principale activité cognitive de la vie humaine qu’est l’activité langagière. La linguistique-didactique est l’étude scientifique du lien entre le langage et l’acquisition des langues. L’appellation « linguistique-didactique » permet d’éviter la distinction entre « didactique » (générale, ou celle d’une matière non linguistique) et « didactique des langues ». Il va de soi, en effet, que la linguistique-didactique s’applique exclusivement aux langues. La linguistique « usuelle » se situe à l’écart de l’apprentissage des langues, tandis que la linguistique-didactique pénètre également dans les sphères psychologiques (avec son versant cognitif) et sociobiologiques (avec la notion de valeur sociolinguistique des mots et leur impact sur l’apprentissage). Une théorie et une pratique de l'enseignement des langues n'impliquent pas seulement une théorie du langage et une théorie de l'apprentissage, mais aussi une articulation entre l'une et l'autre. (H. Bese et R. Porquier, 1991, p. 179) Il n'y a pas d'enseignement de langues efficace sans une théorie de la langue. 2.1.2. Esquisse d’une autre terminologie pour la linguistique-didactique D'abord, il faut commencer d'une part par des expressions dans la didactique: „apprenant“, „étranger“, et d'autre part par les appellattions „Français“,“ locuteur natif“ De plus, il est nécessaire expliquer les termes suivants: 3 Alors, langue source- renvoie à l'appellation „langue maternelle“ ou „langue de départ“ Langue cible- désigne l'appelation „langue étrangère“ Et enfin, le vocable „interlangue“ est réservé à ce qui se situe entre « langue maternelle » et « langue étrangère » Les didacticiens définissent l'apprenant comme un individu acteur de la classe (dans un cours de langue) et non comme un patient de son apprentissage. Ce terme on limite à la classe. Ce terme relèverait davantage d'une didactique générale (comment transmettre les savoirs) que d'une linguistique-didactique qui réunit analyse linguistique et apprentissage des langues. Donc, l’apprentissage est un processus conscient (S.D. Krashen) Quant au locuteur natif, il est celui dont on peut dire qu’il parle « sa langue », en tous les cas qu’il « parle avec une aisance totale une langue acquise dès la petite enfance » (M. Yaguello, 1988). Mais, il paraît difficile de réserver ce statut exclusivement à la petite enfance, sachant que la notion de « seuil fatidique » - âge limite à partir duquel il nous est difficile de manier une langue à l'instar du „natif“(C. Hagège) Locuteur non confirmé (au lieu de « apprenant » ou « étranger ») est tout individu dont la maitrise de la langue, quelles qu’en soient les raisons, se révèle inférieure à celle du locuteur confirmé. Le terme locuteur confirmé – au lieu de « Français » ou « locuteur natif » désigne tout individu dont le sentiment linguistique est suffisamment fiable et développé pour former des jugements d’acceptabilité sur des énoncés produits dans la langue. En général, les didacticiens utilisent le mot „locuteur“ ou „sujet parlant“ quand ils pensent au „locuteur natif“ en linguistique, et le terme „sujet apprenant“ lorsqu'ils évoquent le mot „apprenant“ en didactique des langues. Celui qui apprend une langue valorise son énonciation aux yeux des sciences du langage pour deux raison: il apporte à la linguistique-didactique de précieux éléments de comparaison isssus de l'analyse contrastive entre les deux langues; il offre, en parlant de nombreuses sources d'études de la notion uploads/Philosophie/ bajric-proces-5.pdf
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- Publié le Mai 02, 2022
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